Syrie : la police tire sur les manifestants à Deraa
Au moins seize personnes ont été tuées dans des tirs des forces de sécurité vendredi à Deraa, le foyer syrien de la contestation assiégé depuis lundi par l'armée. Dans tout le pays, plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestaient contre le régime syrien, dans cette ville du sud, mais aussi à Damas, Homs (centre), Banias (nord-ouest) et dans les régions à majorité kurde, bravant l'interdiction imposée par le régime, affirment des militants.
Vendredi dernier, la répression avait fait plus de 80 morts.
Parallèlement, quatre soldats syriens ont été tués et deux autres enlevés vendredi lors d'une attaque contre un poste militaire à Deraa (sud) par un «groupe terroriste armé», assurent de son côté un porte-parole militaire cité par l'agence officielle Sana. Plus tôt dans la journée, un militant à Deraa, Abdallah Abazid, avait affirmé à l'AFP que quatre soldats «ont été tués en défendant les habitants».
Damas, Homs, Banias...
Répondant à l'appel des «jeunes de la révolution syrienne» pour participer au «vendredi de la colère», quelque 2 000 manifestants se sont rassemblés à Midane, un quartier de Damas, ont affirmé des militants à l'AFP. A Saqba, près de la capitale, un témoin a affirmé que plusieurs milliers d'habitants étaient descendus dans les rues pour appeler à la chute du régime. Dans la ville industrielle de Homs, des milliers de personnes criaient «à bas le régime», d'après des vidéos filmées par des militants et diffusées pour la première fois en temps réel sur internet.
A Banias, près de 10 000 personnes étaient dans la rue en début d'après-midi, selon des militants des droits de l'Homme. Des habitants de la ville, mais également des personnes venues de villages voisins, ont appelé à «la chute du régime» et scandé «Liberté, solidarité avec Deraa».
A Deir Ez-Zor, à 460 km au nord-est de Damas, deux manifestations ont été réprimées «à coups de bâtons et de câbles électriques» lorsqu'un millier de protestataires sont sortis des mosquées Al-Farouk et Al-Othman avant d'être dispersés par les forces de sécurité, a affirmé à l'AFP Nawwaf al-Bachir, un militant des droits de l'Homme.
LeParisien.fr
Au moins seize personnes ont été tuées dans des tirs des forces de sécurité vendredi à Deraa, le foyer syrien de la contestation assiégé depuis lundi par l'armée. Dans tout le pays, plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestaient contre le régime syrien, dans cette ville du sud, mais aussi à Damas, Homs (centre), Banias (nord-ouest) et dans les régions à majorité kurde, bravant l'interdiction imposée par le régime, affirment des militants.
Vendredi dernier, la répression avait fait plus de 80 morts.
Parallèlement, quatre soldats syriens ont été tués et deux autres enlevés vendredi lors d'une attaque contre un poste militaire à Deraa (sud) par un «groupe terroriste armé», assurent de son côté un porte-parole militaire cité par l'agence officielle Sana. Plus tôt dans la journée, un militant à Deraa, Abdallah Abazid, avait affirmé à l'AFP que quatre soldats «ont été tués en défendant les habitants».
Damas, Homs, Banias...
Répondant à l'appel des «jeunes de la révolution syrienne» pour participer au «vendredi de la colère», quelque 2 000 manifestants se sont rassemblés à Midane, un quartier de Damas, ont affirmé des militants à l'AFP. A Saqba, près de la capitale, un témoin a affirmé que plusieurs milliers d'habitants étaient descendus dans les rues pour appeler à la chute du régime. Dans la ville industrielle de Homs, des milliers de personnes criaient «à bas le régime», d'après des vidéos filmées par des militants et diffusées pour la première fois en temps réel sur internet.
A Banias, près de 10 000 personnes étaient dans la rue en début d'après-midi, selon des militants des droits de l'Homme. Des habitants de la ville, mais également des personnes venues de villages voisins, ont appelé à «la chute du régime» et scandé «Liberté, solidarité avec Deraa».
A Deir Ez-Zor, à 460 km au nord-est de Damas, deux manifestations ont été réprimées «à coups de bâtons et de câbles électriques» lorsqu'un millier de protestataires sont sortis des mosquées Al-Farouk et Al-Othman avant d'être dispersés par les forces de sécurité, a affirmé à l'AFP Nawwaf al-Bachir, un militant des droits de l'Homme.
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