Ahmadinejad, au lendemain la remise du rapport de l'Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) au Conseil de sécurité de l'Onu, persiste et signe et demande aux grandes puissances de respecter le droit à l'Iran de mener ces activités d'enrichissement d'Uranium.
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''La République islamique d'Iran ne négociera avec personne sur son droit absolu d'utiliser la technologie nucléaire civile'' a martelé le président iranien samedi.
Le président ultraconservateur iranien Mahmoud Ahmadinejad persiste et signe. L'Iran ne renoncera «jamais» à ses activités nucléaires, a-t-il martelé samedi. «La République islamique d'Iran ne négociera avec personne sur son droit absolu d'utiliser la technologie nucléaire civile. C'est notre ligne rouge et nous n'y renoncerons jamais», a-t-il ajouté.
Il a demandé aux grandes puissances de «respecter le droit de l'Iran» à mener des activités d'enrichissement d'uranium et de «renvoyer le dossier» nucléaire iranien à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Le président iranien s'exprimait au lendemain de la remise par le chef de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, de son rapport au Conseil de sécurité de l'Onu dans lequel il écrit que Téhéran n'avait pas suspendu l'enrichissement de l'uranium comme le lui demandait le Conseil de sécurité.
Centrifugeuses plus perfectionnées
«Nous sommes prêts à coopérer avec les autres pays pour trouver les moyens d'empêcher le détournement du programme de fabrication du combustible nucléaire de tous les pays producteurs», a poursuivi Mahmoud Ahmadinejad. «La décision de l'Iran de maîtriser la technologie nucléaire (notamment) celle de la production du combustible nucléaire est irréversible», a-t-il encore dit.
Dans un autre geste de défi, le vice-président de l'Organistion iranienne de l'énergie atomique (OIEA) Mohamed Saïdi a affirmé que son pays envisageait d'utiliser des centrifugeuses plus perfectionnées pour son programme d'enrichissement d'uranium.
Dans son rapport, le chef de l'AIEA a également conclu que la République islamique ne coopérait pas entièrement avec les inspecteurs de l'AIEA pour déterminer si son programme nucléaire était pacifique ou à vocation militaire. L'Iran est soupçonné surtout par les Etats-Unis de vouloir se doter de l'arme atomique, ce qu'il dément. Il est resté inflexible en dépit de l'injonction du Conseil de sécurité qui, le 29 mars, lui avait donné un mois pour suspendre l'enrichissement de l'uranium.
Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) et l'Allemagne doivent se retrouver le 2 mai à Paris pour tenter de mettre au point une stratégie commune face au défi iranien. Cette première réunion, au niveau des directeurs politiques, doit ouvrir la voie à une autre, prévue le 9 mai à New York, au niveau des chefs de la diplomatie des six pays.
Chapitre VII de la charte de l’Onu
Néanmoins les Occidentaux comptent présenter dès la semaine prochaine au Conseil de Sécurité une résolution contraignant légalement Téhéran à se plier à ses obligations. Aucune sanction ne serait évoquée dans l'immédiat, mais Washington, Paris et Londres sont d'accord sur un recours au chapitre VII de la charte de l'Onu.
Ce fameux chapitre VII, intitulé « Action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression », prévoit, entre autres, l’imposition de sanctions, telles que « l'interruption complète ou partielle des relations économiques et des communications ferroviaires, maritimes, aériennes, postales, télégraphiques, radioélectriques et des autres moyens de communication, ainsi que la rupture des relations diplomatiques ».
Mais dans son article 42, le chapitre VII évoque également le recours à la force. « Si le Conseil de sécurité estime que les mesures prévues à l'Article 41 [sanctions] seraient inadéquates ou qu'elles se sont révélées telles, il peut entreprendre, au moyen de forces aériennes, navales ou terrestres, toute action qu'il juge nécessaire au maintien ou au rétablissement de la paix et de la sécurité internationales. »
Par le figaro
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''La République islamique d'Iran ne négociera avec personne sur son droit absolu d'utiliser la technologie nucléaire civile'' a martelé le président iranien samedi.
Le président ultraconservateur iranien Mahmoud Ahmadinejad persiste et signe. L'Iran ne renoncera «jamais» à ses activités nucléaires, a-t-il martelé samedi. «La République islamique d'Iran ne négociera avec personne sur son droit absolu d'utiliser la technologie nucléaire civile. C'est notre ligne rouge et nous n'y renoncerons jamais», a-t-il ajouté.
Il a demandé aux grandes puissances de «respecter le droit de l'Iran» à mener des activités d'enrichissement d'uranium et de «renvoyer le dossier» nucléaire iranien à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Le président iranien s'exprimait au lendemain de la remise par le chef de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, de son rapport au Conseil de sécurité de l'Onu dans lequel il écrit que Téhéran n'avait pas suspendu l'enrichissement de l'uranium comme le lui demandait le Conseil de sécurité.
Centrifugeuses plus perfectionnées
«Nous sommes prêts à coopérer avec les autres pays pour trouver les moyens d'empêcher le détournement du programme de fabrication du combustible nucléaire de tous les pays producteurs», a poursuivi Mahmoud Ahmadinejad. «La décision de l'Iran de maîtriser la technologie nucléaire (notamment) celle de la production du combustible nucléaire est irréversible», a-t-il encore dit.
Dans un autre geste de défi, le vice-président de l'Organistion iranienne de l'énergie atomique (OIEA) Mohamed Saïdi a affirmé que son pays envisageait d'utiliser des centrifugeuses plus perfectionnées pour son programme d'enrichissement d'uranium.
Dans son rapport, le chef de l'AIEA a également conclu que la République islamique ne coopérait pas entièrement avec les inspecteurs de l'AIEA pour déterminer si son programme nucléaire était pacifique ou à vocation militaire. L'Iran est soupçonné surtout par les Etats-Unis de vouloir se doter de l'arme atomique, ce qu'il dément. Il est resté inflexible en dépit de l'injonction du Conseil de sécurité qui, le 29 mars, lui avait donné un mois pour suspendre l'enrichissement de l'uranium.
Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) et l'Allemagne doivent se retrouver le 2 mai à Paris pour tenter de mettre au point une stratégie commune face au défi iranien. Cette première réunion, au niveau des directeurs politiques, doit ouvrir la voie à une autre, prévue le 9 mai à New York, au niveau des chefs de la diplomatie des six pays.
Chapitre VII de la charte de l’Onu
Néanmoins les Occidentaux comptent présenter dès la semaine prochaine au Conseil de Sécurité une résolution contraignant légalement Téhéran à se plier à ses obligations. Aucune sanction ne serait évoquée dans l'immédiat, mais Washington, Paris et Londres sont d'accord sur un recours au chapitre VII de la charte de l'Onu.
Ce fameux chapitre VII, intitulé « Action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression », prévoit, entre autres, l’imposition de sanctions, telles que « l'interruption complète ou partielle des relations économiques et des communications ferroviaires, maritimes, aériennes, postales, télégraphiques, radioélectriques et des autres moyens de communication, ainsi que la rupture des relations diplomatiques ».
Mais dans son article 42, le chapitre VII évoque également le recours à la force. « Si le Conseil de sécurité estime que les mesures prévues à l'Article 41 [sanctions] seraient inadéquates ou qu'elles se sont révélées telles, il peut entreprendre, au moyen de forces aériennes, navales ou terrestres, toute action qu'il juge nécessaire au maintien ou au rétablissement de la paix et de la sécurité internationales. »
Par le figaro
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