Le 29 mai, avant la décision de reconduire le campement des indignados de la Puerta del Sol à Madrid, on pouvait lire sur certaines pancartes "Même si vous partez, je reste". "Nous resterons". "Il reste beaucoup de choses à faire et tout le monde est d'accord pour continuer ici", confiait un militant au quotidien conservateur ABC. Deux semaines après la première manifestation du 15-M, qui avait mobilisé des milliers de personnes dans une cinquantaine de ville espagnoles, les indignés de la place centrale de la capitale ont décidé de "résister et de camper pour une durée encore indéfinie", souligne El País. Mais "les problèmes de cohabitation avec les commerçants de la place et l'approvissionment en électricité" ont généré une "situation d'insécurité" qui nécessite une réorganisation du "village".
Si le mouvement résiste et s'étend à l'étranger (Paris, Athènes), le gouvernement doit se prononcer, dans les heures qui viennent, sur une possible intervention visant à déloger les manifestant de la Puerta del Sol. A Barcelone, une des villes qui avec Séville, Bilbao, Santiago et Valence continuent à "occuper la place" (expression issue du mouvement Toma la plaza), les militants se prononceront le mardi 31 mai sur la reconduction du campement. Samedi 28 mai, les indignés installés sur la place centrale de la capitale catalane, ont été délogés par les forces de l'ordre, les Mossos d'Esquadra. Elle a été réinvestie quelques heures plus tard par les manifestants.
Le bilan de cette intervention est de 121 blessés, deux arrestations et quelques fractures. "L'utilisation disproportionnée de la violence" de la part des policiers a provoqué "l'indignation de tous et même de l'opposition au gouvernement catalan", souligne le quotidien argentin Clarín. Le nettoyage de la place en vue de la célébration de la victoire du Barça en Ligue des champions le 28 mai avait été l'excuse apportée par le gouvernement local à l'intervention musclée.
Sur la place du kilomètre zéro de l'Espagne, à Madrid, les indignés se préparent aussi à une éventuelle intervention. Le ministre de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, doit se prononcer rapidement sur une solution à apporter aux problèmes, sachant que la police a annoncé aux manifestants de la Puerta del Sol qu'à partir du 31 mai la communication sera rompu entre les forces de l'ordre et les indignés, affirme ABC.
courrierinternational
Si le mouvement résiste et s'étend à l'étranger (Paris, Athènes), le gouvernement doit se prononcer, dans les heures qui viennent, sur une possible intervention visant à déloger les manifestant de la Puerta del Sol. A Barcelone, une des villes qui avec Séville, Bilbao, Santiago et Valence continuent à "occuper la place" (expression issue du mouvement Toma la plaza), les militants se prononceront le mardi 31 mai sur la reconduction du campement. Samedi 28 mai, les indignés installés sur la place centrale de la capitale catalane, ont été délogés par les forces de l'ordre, les Mossos d'Esquadra. Elle a été réinvestie quelques heures plus tard par les manifestants.
Le bilan de cette intervention est de 121 blessés, deux arrestations et quelques fractures. "L'utilisation disproportionnée de la violence" de la part des policiers a provoqué "l'indignation de tous et même de l'opposition au gouvernement catalan", souligne le quotidien argentin Clarín. Le nettoyage de la place en vue de la célébration de la victoire du Barça en Ligue des champions le 28 mai avait été l'excuse apportée par le gouvernement local à l'intervention musclée.
Sur la place du kilomètre zéro de l'Espagne, à Madrid, les indignés se préparent aussi à une éventuelle intervention. Le ministre de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, doit se prononcer rapidement sur une solution à apporter aux problèmes, sachant que la police a annoncé aux manifestants de la Puerta del Sol qu'à partir du 31 mai la communication sera rompu entre les forces de l'ordre et les indignés, affirme ABC.
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