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« Dans les geôles de Bacchar Al Assad » est le titre d’un témoignage poignant publié dans « Le Monde » daté du dimache, par le journaliste algérien Khalid Sid Mohand, sur la torture qu’il a subie dans les prisons syriennes au début de la révolution. Il a été l’un des derniers journalistes étrangers à entrer en Syrie et à témoigner des horreurs commises par la police syrienne contre sa propre population.
Journaliste free lance pour plusieurs médias dont « Le Monde » et « France Culture », Khalid Sid Mohand a été arrêté, le 9 avril, par la police dans un café à Damas, alors qu’il couvrait la révolte en Syrie. Il a passé 25 jours dans le quartier général des services de renseignements syriens à Kufar Soussah, dans le sud de Damas, dans des conditions terribles, victime d’interrogatoires musclés, de torture et d’humiliations.
Il a, ainsi été, tour à tour, soupçonné d’avoir des liens avec Oussama Ben Laden, avec les partis politiques libanais, avec les services secrets saoudiens ou encore d’avoir été reçu à la Maison Blanche, alors qu’il était journaliste professionnel depuis une dizaine d’années, ayant plusieurs fois écrit sur la Syrie et le Moyen-Orient.
« Toutes mes réponses étaient ponctuées d’un « menteur » !, suivi d’un coup » raconte t-il dans son témoignage. Selon lui, le but de ses geôliers, n’était pas d’avoir des renseignements mais de l’humilier et de l’intimider. « J’ai découvert avec stupéfaction que mes geôliers étaient intoxiqués par leur propre propagande » explique t-il.
Sous la torture et les menaces d’être électrocuter, Khalid Sid Mohand révèle le pseudonyme sous lequel il travail, et il se met à paniquer à l’idée de révéler également les noms des syriens qui sont ses sources d’informations.
Khalid Sid Mohand a, également, vécu, de très prés, la torture quotidienne et inhumaine que subissaient dans cette prison, des dizaines de jeunes prisonniers syriens arrêtés lors des différentes manifestations dans les villes du pays.
Après 25 jours de détention et un début de grève de la faim, Khalid Sid Mohand sera finalement libéré. Et depuis, aucun journaliste étranger, n’a pu rentrer en Syrie où, la répression sanglante de la révolution a fait environ 1000 morts et des dizaines de milliers de blessées et de disparus, selon les premières estimations des organisations des droits humains.
Journaliste free lance pour plusieurs médias dont « Le Monde » et « France Culture », Khalid Sid Mohand a été arrêté, le 9 avril, par la police dans un café à Damas, alors qu’il couvrait la révolte en Syrie. Il a passé 25 jours dans le quartier général des services de renseignements syriens à Kufar Soussah, dans le sud de Damas, dans des conditions terribles, victime d’interrogatoires musclés, de torture et d’humiliations.
Il a, ainsi été, tour à tour, soupçonné d’avoir des liens avec Oussama Ben Laden, avec les partis politiques libanais, avec les services secrets saoudiens ou encore d’avoir été reçu à la Maison Blanche, alors qu’il était journaliste professionnel depuis une dizaine d’années, ayant plusieurs fois écrit sur la Syrie et le Moyen-Orient.
« Toutes mes réponses étaient ponctuées d’un « menteur » !, suivi d’un coup » raconte t-il dans son témoignage. Selon lui, le but de ses geôliers, n’était pas d’avoir des renseignements mais de l’humilier et de l’intimider. « J’ai découvert avec stupéfaction que mes geôliers étaient intoxiqués par leur propre propagande » explique t-il.
Sous la torture et les menaces d’être électrocuter, Khalid Sid Mohand révèle le pseudonyme sous lequel il travail, et il se met à paniquer à l’idée de révéler également les noms des syriens qui sont ses sources d’informations.
Khalid Sid Mohand a, également, vécu, de très prés, la torture quotidienne et inhumaine que subissaient dans cette prison, des dizaines de jeunes prisonniers syriens arrêtés lors des différentes manifestations dans les villes du pays.
Après 25 jours de détention et un début de grève de la faim, Khalid Sid Mohand sera finalement libéré. Et depuis, aucun journaliste étranger, n’a pu rentrer en Syrie où, la répression sanglante de la révolution a fait environ 1000 morts et des dizaines de milliers de blessées et de disparus, selon les premières estimations des organisations des droits humains.
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