Au détour d’un match à Marrakech où les supporters algériens se sont rendus, en avion et à près de 30 000 DA, s’est posée à la mi-temps la problématique des frontières terrestres. Fermées depuis 1994, après l’attentat de Marrakech d’ailleurs, suite auquel les autorités marocaines ont brutalement expulsé tous les Algériens du royaume. De l’eau et des larmes ont depuis coulé mais les frontières sont restées fermées sur l’intransigeance de la partie algérienne qui demande des excuses, et au détriment des populations des deux pays, obligées de payer très cher le rapprochement par avion.
Pourtant, avec la même langue, même culture, même mentalité et mêmes aspirations, jamais deux peuples ne se sont autant ressemblés. Tout les sépare dans le même temps, à commencer par leurs gouvernants, repliés chacun chez eux sur des fronts du refus. Quel est au fond le fond du problème ? Le Sahara occidental, que l’Algérie défend sur le principe du droit des peuples à l’autodétermination, que le Maroc ne reconnaît pas sur le principe de l’intégrité de son territoire. L’injustice ? C’est celle qui fait que les Sahraouis luttent depuis des décennies, faisant de ce conflit le plus vieux conflit dormant d’Afrique. Il y a pourtant une solution pour sortir de l’impasse qui semble indépassable.
Que chaque pays, le Maroc et l’Algérie, donne un bout de territoire pour créer la RASD, et dans ces confins désertiques, il y a de la place, l’Algérie est grande, plus grand pays d’Afrique après la partition du Soudan au début de l’année. L’Algérie donnerait ainsi un bout de désert à l’Ouest et le Maroc un bout de son Sud, la RASD aurait ses confins sahariens et son accès à la mer, avec éventuellement une capitale, Layoune, divisée en deux. Dans un deuxième temps, on ouvre les frontières, toutes les frontières. Qu’en penserait la RASD ? Le Maroc ? L’Algérie ? A suivre, après
la fin du match.
Chawki Amari
elwatan
Pourtant, avec la même langue, même culture, même mentalité et mêmes aspirations, jamais deux peuples ne se sont autant ressemblés. Tout les sépare dans le même temps, à commencer par leurs gouvernants, repliés chacun chez eux sur des fronts du refus. Quel est au fond le fond du problème ? Le Sahara occidental, que l’Algérie défend sur le principe du droit des peuples à l’autodétermination, que le Maroc ne reconnaît pas sur le principe de l’intégrité de son territoire. L’injustice ? C’est celle qui fait que les Sahraouis luttent depuis des décennies, faisant de ce conflit le plus vieux conflit dormant d’Afrique. Il y a pourtant une solution pour sortir de l’impasse qui semble indépassable.
Que chaque pays, le Maroc et l’Algérie, donne un bout de territoire pour créer la RASD, et dans ces confins désertiques, il y a de la place, l’Algérie est grande, plus grand pays d’Afrique après la partition du Soudan au début de l’année. L’Algérie donnerait ainsi un bout de désert à l’Ouest et le Maroc un bout de son Sud, la RASD aurait ses confins sahariens et son accès à la mer, avec éventuellement une capitale, Layoune, divisée en deux. Dans un deuxième temps, on ouvre les frontières, toutes les frontières. Qu’en penserait la RASD ? Le Maroc ? L’Algérie ? A suivre, après
la fin du match.
Chawki Amari
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