Rabat.- Les autorités marocaines ont lancé une offensive musclée contre les imprimeurs accusés de l’horrible crime d’imprimer des pancartes revendicatives du mouvement du 20 février.
Un tour des popotes a été lancé dans la capitale du royaume pour dissuader, sous peine de poursuites pénales, les récalcitrants. Avant d’imprimer quoi que ce soit tout imprimeur doit jouer à l’auxiliaire de police et informer l’autorité de la nature de la commande qu’on lui fait.
La première victime de cette campagne est un imprimeur de Rabat, Hassan Kacimi, qui a été arrêté et envoyé en prison à Rabat pour avoir imprimé une pancarte dans laquelle on voyait le patron du PAM et « ami du roi », Fouad Ali El Himma et son compère de parti et homme d’affaires Elias El Omari.
Après deux semaines en prison, le pauvre imprimeur accusé de « complicité » (sic) a été libéré après l’intervention de son avocat Tarek Sbaï.
Devant la cour, ce dernier a exigé du tribunal qu’il lui fournisse le nom du ou des plaignants : Fouad Ali El Himma, Elias El Omari ou quelqu’un d’autre. Devant l’incapacité des juges de donner une réponse logique et satisfaisante à la demande de la défense, l’imprimeur Hassan Kacimi fut libéré. Mais il est toujours poursuivi pour « complicité ».
Mais « complicité de quoi ?», s’est insurgé son conseil.
Badr Soundouss
Un tour des popotes a été lancé dans la capitale du royaume pour dissuader, sous peine de poursuites pénales, les récalcitrants. Avant d’imprimer quoi que ce soit tout imprimeur doit jouer à l’auxiliaire de police et informer l’autorité de la nature de la commande qu’on lui fait.
La première victime de cette campagne est un imprimeur de Rabat, Hassan Kacimi, qui a été arrêté et envoyé en prison à Rabat pour avoir imprimé une pancarte dans laquelle on voyait le patron du PAM et « ami du roi », Fouad Ali El Himma et son compère de parti et homme d’affaires Elias El Omari.
Après deux semaines en prison, le pauvre imprimeur accusé de « complicité » (sic) a été libéré après l’intervention de son avocat Tarek Sbaï.
Devant la cour, ce dernier a exigé du tribunal qu’il lui fournisse le nom du ou des plaignants : Fouad Ali El Himma, Elias El Omari ou quelqu’un d’autre. Devant l’incapacité des juges de donner une réponse logique et satisfaisante à la demande de la défense, l’imprimeur Hassan Kacimi fut libéré. Mais il est toujours poursuivi pour « complicité ».
Mais « complicité de quoi ?», s’est insurgé son conseil.
Badr Soundouss
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