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chômage au Maghreb

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  • #16
    Ok merci

    Eh ben je te rassure en te disant qu'il n' y aucune raison que la tendance change . .
    Et ceci en prenant en compte la revalorisation importante qui va s'opérer prochainement .

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    • #17
      Bonsoir,

      Je voudrai juste ajouter quelques précisions.
      Le chômage se définit comme étant l'inactivité forcée de la main d'oeuvre. l'inactivité non forcée constitue le chômage volontaire. Dans la théorie néoclassique ce phénomène se produit lorsque l'individu estime que les conditions de travail (salaire...) ne sont pas satisfaisantes, en égard au sacrifice qu'il consent pour travailler. Par ce comportement, il existe dans toute société un chômage naturel incompressible.
      Dans la théorie marxiste, le chômage constitue l'armée industrielle de reserve qui permet de maintenir le salaire à un niveau qui assure juste la reproduction de la force de travail.
      Dans l théorie keynesienne, le chômage est la conséquence de la faiblesse de la demande effective.
      Ainsi, le chômage peut revetir différentes formes:
      - chômage apparent;
      - chômage déguisé;
      - chômage frictionnel;
      - chômage saisonnier;
      - chômage structurel;
      - chômage technologique;

      Je reviendrai sur la définition de chacun si vous le voulez.

      Cependant, il bien nécessaire de préciser que:

      Le taux de chômage d'une économie n'est jamis nul, même lorsque l'économie est en plein emploi: à tout moment des salariés quittent spontanément leur travail pour en chercher un autre; des entreprises licencient des salariés qui deviennent chômeur le temps de trouver un travail; les nouveaux venus sur le marché de travail sont eux aussi momentanément chomeurs. Dans les travaux de Freidman, ce dernier appelle le taux de chômage correspondant à cette situation le taux de chômage naturel. Il développe un thèse selon laquelle quelle que soient les politiques économiques conjoncturelle menées, le taux de chômage d'une économie finira toujours par retourner à ce niveau naturel. Et pour ce taux de chômage, les salaires nominaux évoluent au taux de l'inflation anticipée: c'est ce qu'on appelle en économie: NAIRU (Non Accelarating Inflation rate of Unemployement. C'est danscette dernière appelation qu'on feit le lien entre chômage et croissance économique.

      Pour le mode de calcul du taux de chômage: il est simple, mais tout dépend de la définition que nous retenons de ses composantes.
      Nombre de chômeurs rapporté à la population active totale.
      Elements très difficile à determiner avec précision, pour la simple raison de l'existence d'un marché informel de travail et deuxièment l'absence d'enquêtes de terrain dans ce sens. Encore le problème de l'information.

      Je reviendrai plutard, pour parler du cas algérien.
      Passi passi werrana dipassi!

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      • #18
        Le mot chomage provient d'un ancien mot grec qui signifie "se reposer pendant qu'il fait chaud" et le mot travail a aussi une origine grecque qui signifie "torture".

        Voila pkoi on prefere chomer que travailler!!!

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        • #19
          @ auscasa

          Le chômage selon Lahlimi

          Ahmed R. Benshemsi

          “Moul détail”, le “ferrach” de contrebande, le dealer… tous des “actifs occupés” !


          Le chiffre est “historique”, claironnent les officiels. Pour la première fois depuis 35 ans, le taux de chômage au Maroc est “tombé” sous la barre des 10%. Il est, précisément, de 9,8% pour le premier trimestre 2006. Incroyable ! Notre taux de chômage serait donc plus bas que ceux de l’Allemagne, la France, l’Espagne et l’Italie ?!! Eh bien oui, à en croire le Haut commissariat au plan (HCP). L’explication serait simple : 9,8%, c’est une moyenne nationale. En milieu urbain, le taux
          de chômage est de 15,4%, et en milieu rural, de 3,9%. Donc, si nous présentons un chiffre aussi formidable, c’est qu’il a plu cette année et que presque tous les ruraux ont travaillé aux récoltes. CQFD, et les sceptiques sont invités à ravaler leur chique sous peine d’être taxés de “nihilistes”…

          Je vais quand même prendre ce risque, avec mes excuses anticipées à Monsieur Lahlimi. Non pas que notre Haut commissaire au plan nous donne de faux chiffres, hacha. Mais la méthode de calcul qui aboutit à ces chiffres est pour le moins étrange… Il faut savoir en effet que, selon le HCP, est considéré comme “actif occupé” (par opposition à “actif non occupé”, c’est-à-dire chômeur) “toute personne, même non rémunérée, participant à la production de biens et services”. “Même non rémunérée”, oui, vous avez bien lu.

          Concrètement, ça se passe comme ça : des équipes d’enquêteurs du HCP sillonnent le royaume, et demandent aux gens : “Avez-vous exercé une activité les six derniers mois ?”. Que cette activité ait été payante ou pas, formelle ou pas (voire légale ou pas !), si la réponse est “oui”, hop, le sondé est considéré ipso facto comme “occupé”. Le sont donc, d’après cette logique : les vendeurs de cigarettes au détail, le petit dealer de quartier, le rural qui trime sans contrepartie sur une exploitation familiale (même 2 ou 3 jours par mois), le “ferrach” qui vend sur un trottoir du linge espagnol acheté à Sebta, le marchand d’escargots bouillis qui manie sa louche à la porte de Casa-Port, le revendeur de bouteilles vides qui passe avec sa carriole sous votre fenêtre en hurlant “bîîîîîîîî”, etc... Que faut-il, dans ce cas, pour être officiellement déclaré “chômeur” ? Il faut répondre à l’enquêteur : “Non, je n’ai pas levé le petit doigt durant les six derniers mois et j’attends, le joint au bec et sans bouger de mon trottoir, qu’on m’offre un job à la préfecture avec la mutuelle et l’assurance retraite.” (Je caricature, oui, mais à peine). Vu comme ça, un taux de chômage de 9,8% est plutôt un drame national…

          Cela dit, cette drôle de nomenclature est peut-être légitime, finalement. Après tout, il est logique que le taux de chômage d’un pays reflète l’état réel de son tissu économique : très largement informel et précaire et se souciant comme d’une guigne de la légalité (notamment celle qui consiste à déclarer tout employé). Mais dans ce cas, M. Lahlimi et ses distingués statisticiens devraient pousser leur logique jusqu’au bout et intégrer dans le revenu national le fruit de toutes les activités informelles (donc, rappelons-le, illégales). Il y a quelques années, un homme politique de gauche avait estimé que ces activités fournissaient, au bas mot, la moitié du revenu national réel. Si le HCP se conformait à cette logique, notre PIB ferait un bond, pour le coup vraiment historique…
          Politiquement, c’est évidemment inenvisageable. Quant à cette sympathique entourloupe que constitue notre méthode de calcul, on veut bien l’endosser, puisque ça nous permet d’aligner des taux de chômage à faire pâlir d’envie le monde développé. Et tant pis si ce même monde développé, plutôt que de pâlir, se gondole, le rouge aux joues. Le ridicule ne tuant pas, le Maroc est donc bien vivant. Et même en pleine forme.

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          • #20
            Les fiches de paie

            en milieu rural, de 3,9%
            Parce qu'il ya des chiffres ?
            Je doute que les gens qui sont payé a la journée ou les fils et fille de famille d'agriculteur avait été s'inscrire au chomage .

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            • #21
              Merci pour l'article de Ahmed R. Benshemsi augustin. C'est exactement ce que je pensais. Une personne qui vend de la menthe 2h par jour non déclaré bien sûr, n'est pas considéré comme chômeur !

              Ces chiffres vont faire plaisir à M6 mais pas le peuple qui recherche un emploi !
              La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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              • #22
                La réalité est que le chomage est au dela des 20 pourcent dans les trois pays du maghreb.Bien sur il ya des "petits boulots" (qui ne permettent pas un certain niveau de vie minimum) pour tout le monde mais est ce suffisant pour qualifier ces personnes comme travailleurs?
                Ces chiffre servent seulement a faire plaisir aux gouvernants qui veulent vanter leur soi disant travaille.

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                • #23
                  Envoyé par Tizinissa
                  Avec un taux de chômage de 9,8%, le Maroc fait mieux que l’Algérie (15%) et la Tunisie (13,8%) dans le domaine de la création d’emplois.
                  Alors la Tunisie qui depuis 1962 a eu une croissance moyenne de 5 %, arrivera à réduire son taux de chômage à moins de 10 % en 2016, et nous, nous nous vantons et racontons des sornettes, vraiment je crois que les discours et les manipulations politisés des chiffres ont encore de beaux jours, je le dis aussi bien pour nos gouvernements réciproques.

                  La Tunisie est l'étalon de référence que l'on doit prendre en compte pour les comparaisons. Et aucun des deux pays le Maroc et l'Algérie ne peut aller plus vite que la Tunisie, dans les réformes ou la course à l'emploi. Donc si la Tunisie va mettre 10 ans pour réduire son chômage de 4 points, le Maroc et l'Algérie ne pourront pas faire mieux en 2 fois ou 3 fois moins de temps.
                  Bien à vous.
                  Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                  • #24
                    @zek

                    Alors la Tunisie qui depuis 1962 a eu une croissance moyenne de 5 %, arrivera à réduire son taux de chômage à moins de 10 % en 2016, et nous, nous nous vantons et racontons des sornettes, vraiment je crois que les discours et les manipulations politisés des chiffres ont encore de beaux jours, je le dis aussi bien pour nos gouvernements réciproques.
                    La dessus ta raison. C'est très logique ce que tu dit.


                    La Tunisie est l'étalon de référence que l'on doit prendre en compte pour les comparaisons. Et aucun des deux pays le Maroc et l'Algérie ne peut aller plus vite que la Tunisie, dans les réformes ou la course à l'emploi. Donc si la Tunisie va mettre 10 ans pour réduire son chômage de 4 points, le Maroc et l'Algérie ne pourront pas faire mieux en 2 fois ou 3 fois moins de temps.
                    Bien à vous.
                    Mais là, je ne suis pas d'accord. Je développe :
                    La Tunisie a certes, était par le passé le laboratoire du maghreb : ils était toujours les premiers à se lancer dans les nouvelles experiences. Mais ce n'est plus le cas .. et pas besoin d'exemplepour prouver que les deux autres pays commencent à prendre l'initiative dans "l'inovation en gestion" ... Faudra juste attendre les fruits : dans 3 à 7 ans à mon avis.

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                    • #25
                      En tout cas, quand je pense à ces chiffrres de 15% et de 10% de chômage en Algérie et au Maroc ainsi que leurs prévisions (plus bas que pour le G7), je suis mort de rire.
                      Les français et les allemands et autres vont faire des demandes d'immigration par centaine de milliers vu que le maghreb va être en plein emploi !

                      Il faut vraiment être naif pour croire une seconde à ces chiffres !
                      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                      • #26
                        Eh bien voyons, bientôt, ce sera les jeunes européens qui viendront mourir sur les plages du Maghreb.

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                        • #27
                          Les pays maghrébins décrêteront une réunion à Barcelone en sommant les européens de venir. Ils demanderont la création de zones de transit en Andalousie, en Corse et en Sicile mais les italiens ne voudront pas venir... Oh non, des clandestins scandinaves ont été interceptés et abandonnés dans les Alpes... Quel comportement ignoble des français ! Ah mais c'est de la faute des italiens car les espagnols faisaient la sièste....

                          Pendant ce temps-là, plus au sud, de l'autre côté de la méditerranée, tout va pour le mieux ! L'UMA est très forte politiquement et économiquement avec un taux de croissance de 10%.... etc etc.........
                          La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                          • #28
                            La Tunisie a certes, était par le passé le laboratoire du maghreb : ils était toujours les premiers à se lancer dans les nouvelles experiences. Mais ce n'est plus le cas

                            tout a fait d'accord,le gouvernement marocain actuel se révèle être plus audacieux et plus rapide dans l'application de reformes économiques qui donnent leur effet a court terme,c'est pour cela que les expériences marocaines intéressent de plus en plus a tunis comme le souligne l'article ci dessous.


                            La «Moroccan expertise» perce en Tunisie

                            De notre correspondante à Tunis, Yousra MAHFOUD

                            · Attijariwafa bank, BMCE, Maghreb Titrisation,… les Marocains de plus en plus présents

                            · Khalid Oudghiri reçu par le président Ben Ali


                            Décidément, l’expérience et l’expertise marocaines sont de plus en plus prisées en Tunisie. Le ton est donné et les ambitions affichées. Lorsqu’il s’agit d’expansion transfrontalières sud-sud, le Maroc n’hésite pas à donner l’exemple. Dans les milieux des affaires, l’on ne jure plus que par les avancées réalisées notamment du côté des institutions financières. Attijariwafa bank, la Banque marocaine pour le commerce extérieur, Maghreb Titrisation,… les Marocains ont réussi un coup de maître. Même dans les manifestations et rencontres spécialisées, la présence de banquiers et de financiers marocains est de plus en plus remarquée. La dernière en date, le séjour de Khalid Oudghiri, PDG du groupe Attijariwafa bank il y a une semaine où il a été reçu par le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali. Le séjour a été également l’occasion de participer comme invité d’honneur lors d’une grande manifestation économique où il s’est attardé sur la révolution dans les services (menaces et opportunités).
                            Aujourd’hui, Attijariwafa bank et la BMCE donnent l’exemple. La première est bien avancée dans le processus de modernisation de la Banque du Sud (cf. www.leconomiste.com) et la seconde promet des perspectives intéressantes à l’avenir.
                            Dans un siège flambant neuf sur l’avenue Mohammed V à Tunis, l’artère où siègent les principales institutions financières du pays, Axis Capital. Depuis le 20 janvier 2006, le Conseil du marché financier a autorisé «Axis Capital Bourse», société anonyme au capital de 1.000.000 de dinars, à exercer les activités d’intermédiation en Bourse liées à la négociation et l’enregistrement des valeurs mobilières à la Bourse des valeurs mobilières de Tunis, le conseil financier, le démarchage financier, la gestion individuelle de portefeuilles de valeurs mobilières, le portage d’actions, le placement de valeurs mobilières et des produits financiers. Rappelons qu’il y a quelques mois, Attijariwafa bank et Grupo Santander ont pris le contrôle de la Banque du Sud. De son côté, la BMCE a racheté, il y a plus d’une année, 50% du capital d’Axis, un groupe tunisien de conseils et d’études financières. Aujourd’hui, la Tunisie compte plusieurs entreprises de secteurs divers. De la communication aux entreprises textiles à l’industrie, plusieurs entités opèrent depuis la Tunisie, leur nombre est néanmoins resté limité...

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