Lors de sa première audience lundi, Anders Behring Breivik a reconnu être l'auteur du massacre de vendredi mais ne plaide pas coupable. Il a été placé en détention pour 8 semaines, dont 4 en isolement. Lundi, le bilan de la fusillade a été revu à la baisse.
Il reconnait les faits mais ne plaide pas coupable. Pendant l'audience de 40 minutes lundi pendant laquelle il a comparu devant le juge, Anders Behring Breivik a reconnu avoir perpétré le carnage vendredi en Norvège. Le juge a précisé que cet homme de 32 ans n'avait pas été autorisé à comparaître en uniforme. Breivik avait réclamé une audience publique, mais elle s'est tenue à huis-clos, conformément aux voeux de la police. Le juge avait redouté "une situation extraordinaire et extrêmement délicate eu égard à l'enquête et à la sécurité" dans le cas inverse.
Anders Behring Breivik placé en détention provisoire. Le suspect a été placé en détention provisoire pour une période renouvelable de 8 semaines, dont quatre en isolement total, a annoncé le tribunal d'Oslo. Selon l'agence de presse norvégienne NTB, Anders Behring Breivik était arrivé au tribunal en empruntant une entrée située à l'arrière du bâtiment et des personnes stationnant à proximité s'en sont pris au véhicule qui le transportait, une Mercedes blindée selon les médias, en criant "traître" et "salaud d'assassin".
Il dit être prêt à passer sa vie en prison. "Il a dit lors des interrogatoires qu'il était prêt à passer toute sa vie en prison", a indiqué Christian Hatlo lors d'un point de presse.
Il évoque "deux autres cellules" dans son organisation. Le suspect a évoqué lors de l'audience l'existence de "deux autres cellules" dans son organisation, selon un greffier du tribunal. Dimanche, il avait dit avoir agi seul. Mais la police norvégienne explore la piste d'éventuelles complicités. Dimanche, elle a arrêté puis relâché plusieurs personnes. Lundi, la police polonaise a interrogé un homme en lien avec l'attentat à la bombe commis à Oslo vendredi et a perquisitionné un entrepôt.
Il a dit vouloir défendre son pays et l'Europe contre l'islam et le marxisme. Le juge Kim Heger a déclaré à la presse que le suspect voulait défendre son pays et l'Europe contre l'islam et le marxisme, à l'issue de cette première audience. Il a dit avoir voulu s'en prendre au Parti travailliste, au pouvoir en Norvège, parce qu'à son avis cette formation avait trahi le pays. En massacrant sur une île des dizaines de membres des jeunesses travaillistes, il a voulu porter un coup d'arrêt au recrutement de nouveaux membres au sein de ce parti, qui, selon lui, favorise la venue massive de musulmans en Norvège. L'homme a dit en outre que "l'objectif de l'attaque était d'adresser un signal fort à la population" et a ajouté vouloir éviter que l'Occident ne soit contrôlé par les musulmans.
Le bilan de la fusillade ramené à 68 morts. La police norvégienne a ramené lundi à 68, contre 86 précédemment, le nombre de morts lors de la fusillade de vendredi à Utoeya. Elle invoque la difficulté de réunir et de synthétiser les renseignements sur ce qui s'est passé sur cette île. Dans le même temps, le bilan de l'attentat à la bombe dans le quartier des ministères à Oslo, commis quelques heures plus tôt, s'est alourdi à huit morts, contre sept jusqu'à présent. Au total, les attaques menées vendredi dernier ont ainsi fait 76 morts au vu du dernier bilan.
Le père du suspect cloîtré dans sa villa sous protection des gendarmes. Le père de l'auteur présumé des attaques restait lundi cloîtré dans sa villa de Cournanel, dans l'Aude, où il réside avec sa deuxième femme. Il est sous la protection des gendarmes. Une poignée de journalistes étaient encore présents lundi en fin d'après-midi devant la luxueuse villa. Dans un entretien diffusé dimanche par le journal norvégien Verdens Gang, Jens Breivik se disait sous le choc.
Lci
Il reconnait les faits mais ne plaide pas coupable. Pendant l'audience de 40 minutes lundi pendant laquelle il a comparu devant le juge, Anders Behring Breivik a reconnu avoir perpétré le carnage vendredi en Norvège. Le juge a précisé que cet homme de 32 ans n'avait pas été autorisé à comparaître en uniforme. Breivik avait réclamé une audience publique, mais elle s'est tenue à huis-clos, conformément aux voeux de la police. Le juge avait redouté "une situation extraordinaire et extrêmement délicate eu égard à l'enquête et à la sécurité" dans le cas inverse.
Anders Behring Breivik placé en détention provisoire. Le suspect a été placé en détention provisoire pour une période renouvelable de 8 semaines, dont quatre en isolement total, a annoncé le tribunal d'Oslo. Selon l'agence de presse norvégienne NTB, Anders Behring Breivik était arrivé au tribunal en empruntant une entrée située à l'arrière du bâtiment et des personnes stationnant à proximité s'en sont pris au véhicule qui le transportait, une Mercedes blindée selon les médias, en criant "traître" et "salaud d'assassin".
Il dit être prêt à passer sa vie en prison. "Il a dit lors des interrogatoires qu'il était prêt à passer toute sa vie en prison", a indiqué Christian Hatlo lors d'un point de presse.
Il évoque "deux autres cellules" dans son organisation. Le suspect a évoqué lors de l'audience l'existence de "deux autres cellules" dans son organisation, selon un greffier du tribunal. Dimanche, il avait dit avoir agi seul. Mais la police norvégienne explore la piste d'éventuelles complicités. Dimanche, elle a arrêté puis relâché plusieurs personnes. Lundi, la police polonaise a interrogé un homme en lien avec l'attentat à la bombe commis à Oslo vendredi et a perquisitionné un entrepôt.
Il a dit vouloir défendre son pays et l'Europe contre l'islam et le marxisme. Le juge Kim Heger a déclaré à la presse que le suspect voulait défendre son pays et l'Europe contre l'islam et le marxisme, à l'issue de cette première audience. Il a dit avoir voulu s'en prendre au Parti travailliste, au pouvoir en Norvège, parce qu'à son avis cette formation avait trahi le pays. En massacrant sur une île des dizaines de membres des jeunesses travaillistes, il a voulu porter un coup d'arrêt au recrutement de nouveaux membres au sein de ce parti, qui, selon lui, favorise la venue massive de musulmans en Norvège. L'homme a dit en outre que "l'objectif de l'attaque était d'adresser un signal fort à la population" et a ajouté vouloir éviter que l'Occident ne soit contrôlé par les musulmans.
Le bilan de la fusillade ramené à 68 morts. La police norvégienne a ramené lundi à 68, contre 86 précédemment, le nombre de morts lors de la fusillade de vendredi à Utoeya. Elle invoque la difficulté de réunir et de synthétiser les renseignements sur ce qui s'est passé sur cette île. Dans le même temps, le bilan de l'attentat à la bombe dans le quartier des ministères à Oslo, commis quelques heures plus tôt, s'est alourdi à huit morts, contre sept jusqu'à présent. Au total, les attaques menées vendredi dernier ont ainsi fait 76 morts au vu du dernier bilan.
Le père du suspect cloîtré dans sa villa sous protection des gendarmes. Le père de l'auteur présumé des attaques restait lundi cloîtré dans sa villa de Cournanel, dans l'Aude, où il réside avec sa deuxième femme. Il est sous la protection des gendarmes. Une poignée de journalistes étaient encore présents lundi en fin d'après-midi devant la luxueuse villa. Dans un entretien diffusé dimanche par le journal norvégien Verdens Gang, Jens Breivik se disait sous le choc.
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