Pour le premier jour de son procès, le président déchu est apparu alité dans le box des accusés. Il comparaît pour corruption et meurtres.
Jusqu'au dernier moment, la venue du président déchu sera restée incertaine. Hosni Moubarak est finalement arrivé ce mercredi matin au Caire, où s'est ouvert son procès pour meurtre de manifestants et corruption. Dans le box des accusés, grillagé et muni de barreaux, l'homme est apparu couché sur une civière. Ses opposants craignent que ses avocats arguent de son état de santé pour demander un report du procès.
Plus tôt dans la matinée, l'ex-président avait quitté à bord d'une ambulance l'hôpital de Charm el-Cheikh, où il est en détention préventive depuis avril. Il a quitté la station balnéaire en avion. Son procès se tient à l'académie de police du Caire, dans la banlieue de la capitale, où un amphithéâtre a été aménagé pour l'occasion.
Aux côtés de l'ex-président alité se tiennent ses deux fils Alaa et Gamal. Tous trois sont vêtus de blanc, la tenue réglementaire des prévenus n'ayant pas encore été condamnés. L'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli et six hauts responsables de la police comparaissent également. L'homme d'affaires Hussein Salem, un proche des Moubarak, sera lui jugé par contumace. Les accusés doivent répondre des accusations de détournement d'argent public et du meurtre de manifestants anti-régime pendant la révolte. Près de 850 personnes ont été tuées pendant le soulèvement de janvier-février. Pour ces faits, Hosni Moubarak risque la peine de mort.
Des heurts devant le tribunal
L'ancien Raïs comparaît moins de six mois après la chute de son régime, emporté par une révolte populaire le 11 février. Le procès, historique pour l'Égypte et le monde arabe, est diffusé en direct à la télévision publique. Près de 600 personnes - avocats, familles des victimes, journalistes - ont été autorisées à y assister.
Devant l'école de police, plusieurs dizaines de partisans de l'ancien président se sont heurtés mercredi matin à ses opposants. Des pierres ont été lancées de part et d'autre, avant que la police n'intervienne et n'installe un cordon entre les deux camps. Un important dispositif militaire et policier a été déployé pour assurer la sécurité des lieux. Des barbelés ont été placés devant le bâtiment et une dizaine de bus de la police anti-émeutes en gardent l'entrée.
figaro
Jusqu'au dernier moment, la venue du président déchu sera restée incertaine. Hosni Moubarak est finalement arrivé ce mercredi matin au Caire, où s'est ouvert son procès pour meurtre de manifestants et corruption. Dans le box des accusés, grillagé et muni de barreaux, l'homme est apparu couché sur une civière. Ses opposants craignent que ses avocats arguent de son état de santé pour demander un report du procès.
Plus tôt dans la matinée, l'ex-président avait quitté à bord d'une ambulance l'hôpital de Charm el-Cheikh, où il est en détention préventive depuis avril. Il a quitté la station balnéaire en avion. Son procès se tient à l'académie de police du Caire, dans la banlieue de la capitale, où un amphithéâtre a été aménagé pour l'occasion.
Aux côtés de l'ex-président alité se tiennent ses deux fils Alaa et Gamal. Tous trois sont vêtus de blanc, la tenue réglementaire des prévenus n'ayant pas encore été condamnés. L'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli et six hauts responsables de la police comparaissent également. L'homme d'affaires Hussein Salem, un proche des Moubarak, sera lui jugé par contumace. Les accusés doivent répondre des accusations de détournement d'argent public et du meurtre de manifestants anti-régime pendant la révolte. Près de 850 personnes ont été tuées pendant le soulèvement de janvier-février. Pour ces faits, Hosni Moubarak risque la peine de mort.
Des heurts devant le tribunal
L'ancien Raïs comparaît moins de six mois après la chute de son régime, emporté par une révolte populaire le 11 février. Le procès, historique pour l'Égypte et le monde arabe, est diffusé en direct à la télévision publique. Près de 600 personnes - avocats, familles des victimes, journalistes - ont été autorisées à y assister.
Devant l'école de police, plusieurs dizaines de partisans de l'ancien président se sont heurtés mercredi matin à ses opposants. Des pierres ont été lancées de part et d'autre, avant que la police n'intervienne et n'installe un cordon entre les deux camps. Un important dispositif militaire et policier a été déployé pour assurer la sécurité des lieux. Des barbelés ont été placés devant le bâtiment et une dizaine de bus de la police anti-émeutes en gardent l'entrée.
figaro
Commentaire