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Maroc : Les fortes pressions américaines

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  • #16
    Mockba
    peut etre que tu dois montrer ta bonne foi envers tes freres et soeurs marocains en postant un sujet positif a propos du maroc.


    El Madh, ne fait pas avancer les choses. Le thread n'est ni positif ni négatif. C'est l'image du Maroc à une période donnée (image vrai ou déformée - c'est justement là où se situe le débat).

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    • #17
      al madeh? on veut pas, mais concernant notre intégrité territoriale on est solidaire sinon tu deviens un traitre

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      • #18
        "textiles et plastiques qui ne remettent pas de l’invasion chinoise, d’où une chute des exportations et donc un déficit de la balance commerciale"

        Sur le point du Textile beaucoup de choses se sont passées depuis la publication de cet article en Octobre 05 . Le Maroc est entrain de revenir en force grace à l'ALE avec les USA. et de gros invetissements d'entreprises espagnoles, italienne et americaine vont pratiquement récuperer les emplois perdus en 2005. Voici un article parue dans Le figaro qui traite ce sujets:

        Après une chute de 30% de sa production textile il y a un an, le Maroc remonte la pente grâce à l'accord de libre-échange avec les Etats-Unis.

        «Le premier choc a été très dur avec une chute d'activité de 30%. Mais aujourd'hui la perte n'est plus que de 7 à 8%.» Un après la levée des quotas textiles, Mohamed Sajid, maire de Casablanca, peut respirer. «Ce que nous avons perdu d'un côté, nous l'avons récupéré de l'autre», a-t-il confié il y a une dizaine de jours lors d'un forum à Skhirat, à une vingtaine de kilomètres de Rabat.

        La bataille semblait pourtant perdue. Le déficit commercial du Maroc s'est creusé de 22,3% en 2005, à 7,71 milliards d'euros, en raison de la facture pétrolière et du recul des exportations de textile. Le salaire d'une ouvrière de confection dans le Maghreb est d'environ 200 euros par mois, contre 20 à 25 euros en Chine. De grands donneurs d'ordres comme Décathlon ou Zara ont quitté, au moins partiellement, le pays pour la Chine. Mais le pire a pu être évité grâce au blocage des produits textiles chinois par l'Union européenne à la rentrée dernière. La flambée du prix du pétrole a aussi contribué à freiner les importations en provenance de pays lointains. Enfin, l'entrée en vigueur le 1er janvier dernier de l'accord de libre-échange entre le Maroc et les Etats-Unis a commencé à produire ses effets.

        Investissements records

        «On n'a jamais reçu autant d'investissements que depuis cet accord avec les Etats-Unis», s'est félicité Jamal Eddine el-Jamali, directeur de la production industrielle au ministère marocain de l'Industrie et du Commerce. Cet accord n'est pourtant pas un cadeau des Etats-Unis. Les exportations textiles marocaines ne peuvent bénéficier d'un accès libre au marché américain que si elles ne contiennent que des fils, des fibres ou des tissus américains ou marocains. Cela limite l'intérêt d'un fabriquant d'un pays tiers de se servir du Maroc comme d'une plate-forme de réexportation vers les Etats-Unis.

        Mais certains investisseurs étrangers ont compris l'intérêt du dispositif. L'américain Fruit of the Loom (FOL) va investir à Skhirat 160 millions de dollars dans une usine qui devrait embaucher 1 150 salariés. «La proximité avec l'Europe et l'accord de libre-échange conclu avec les Etats-Unis ont incité le groupe à délocaliser un segment de sa production de la Chine vers le Maroc», a expliqué Brian Kennedy, patron de la filiale marocaine du groupe américain en annonçant cet investissement en mai dernier. Les mêmes raisons ont incité le groupe textile italien Legler à investir 87 millions de dollars au même endroit dans une usine qui créera 800 emplois. L'espagnol Tavex a également décidé d'investir 73,5 millions de dollars au Maroc.

        Au total, ces trois groupes vont dépenser 300 millions d'euros sur trois ans. Ils pourraient contribuer à créer près de 2 500 emplois dans un secteur qui est non seulement le premier exportateur du pays mais aussi son premier employeur. Sur les 467 000 salariés marocains, 220 000 travaillaient dans le textile en 2003. Mais nul ne sait combien ils sont encore aujourd'hui et encore moins combien ils seront dans les prochaines années.

        Georges Quioc
        Source : Le Figaro

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        • #19
          merci cher ami article trés intéréssant,tu n'a pas qlq chose de nouveau sur le tourisme?

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          • #20
            Citation ''le 12 septembre près de 2000 habitants de Bouarfa, à la frontière algérienne, protestant contre le chômage et l’absence de logements ont menacé d’une immigration collective vers l’Algérie et ont marché durant 17 kms pour se faire entendre''

            Je pense que ce genre de mainfestation existe également de l'autre coté de la frantière algérienne. Je vous invite à lire l'article suivant publié par le journal algérien El Watan:

            http://www.elwatan.com/2006-02-07/2006-02-07-35854


            Edition du 7 février 2006

            Pour exprimer leur ras-le-bol Des jeunes franchissent la frontière Marocaine


            Un nombre important de jeunes, estimé à plus de deux cents personnes, de la localité frontalière d’El Abed, au sud de Tlemcen, ont eu, avant-hier dans l’après-midi, une manière originale pour exprimer leur ras-le-bol : profitant du non-déroulement d’un match de football en raison de l’absence du service d’ordre, les jeunes se sont dirigés massivement vers le territoire marocain pour y pénétrer.

            Certains ont réussi à y mettre les pieds avant de rebrousser chemin. C’était là, disaient-ils, « une manière pour attirer l’attention sur nous et rencontrer le wali pour lui exposer tous les problèmes socioéconomiques que nous vivons ». « Ils ont été arrêtés sur le tracé par les gardes-frontières. » Cependant, ne lâchant pas prise, les manifestants, qui n’avaient rien de harraga, ont refusé de quitter les lieux. En fin d’après-midi, une commission de wilaya, conduite par le secrétaire général, s’est rendue sur les lieux de la protestation pour écouter ces citoyens « abandonnés à leur propre sort. Nous sommes les damnés de la terre, et il a fallu qu’on sorte de notre mutisme de cette manière pour que les autorités se déplacent jusque chez nous et nous écoutent ». Après plusieurs heures de dialogue, où les villageois ont énuméré tous leurs besoins, les esprits se sont apaisés et les choses sont rentrées dans l’ordre au début de la soirée. Cette forme de protestation a été différemment interprétée : en choisissant de braver le danger et fuir publiquement au Maroc, les jeunes protestataires voulaient « simplement dire que si l’Etat algérien n’était pas capable de nous prendre en charge, alors on était prêt à quitter notre pays ». C’était un message purement symbolique puisque, du côté voisin, ce n’est pas le Pérou, en ce sens que les Marocains de l’Est chérifien vivent grâce à cette partie de l’Algérie, et ce n’est un secret pour personne. Mais ce qu’il faut noter aussi, c’est que ces derniers temps, une lutte implacable est menée contre tous les trafics sur cette bande frontalière et c’est ce qui pousse certains observateurs à parler d’« instrumentalisation des jeunes par les gros trafiquants ». Toujours est-il que, instrumentalisation ou pas, la misère est un véritable fléau dans cette région où, également, la contrebande pratiquée par des bandes sans foi ni loi est un secret de Polichinelle...

            C. Berriah

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            • #21
              Je pense que ce genre de mainfestation existe également de l'autre coté de la frantière algérienne

              Je confirme. Petite nuance : les uns ont faim, les autres sont embarassés par la campagne de lutte contre le trabendisme.

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              • #22
                mockba:
                la fain?? tu es pire que le poéte arabe abou al3ala alma3arri..je te conseil de faire un tour à la compagne pour voir que votre pays a battu le record cette compagne agricole

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                • #23
                  La campagne Algérienne

                  Elle se porte plutôt bien ou mieux ( c'est fonction de l'esprit statique ou dynamique de notre vision des choses ) .
                  Le PNDA qui a fait parti justement des premières mesure Etatique porte chaque jour ses fruits .
                  Le domaine de la distribution et du conditionnement n'est pas à la hauteur certe . Il y a surproduction dans quelques créneaux .
                  Ah .. la distribution et l'esprit gestionnaire c'est un savoir important .
                  Mais Il y a des signes qui ne trompe pas comme le retour des gens à leurs terres après l'exode massif suite à la decennie .
                  Un autre signe tout aussi significaif est la reprise de facon importante des grandes Waada .
                  Ou il y a simplement ce que j'ai vu de mes propres yeux .

                  Commentaire


                  • #24
                    Citattion "Je confirme. Petite nuance : les uns ont faim, les autres sont embarassés par la campagne de lutte contre le trabendisme''

                    Je pense que ce que tu confirme est partiellement vrai. Le trabaendisme comme tu dis n'est qu'une partie des problèmes des villes frontalières avec le Maroc. La pauvreté en est une autre.

                    Je te renvoie à un autre poste déjà publié sur ce forum et qui met en relief le coté pauvereté et desaroi d'une frange de la population algérienne frontalière. Ceci dit je confirme que la pauvreté qui touche une partie de population du coté marocain est également un vrai problème....

                    Source: http://www.liberte-***********/edit.php?id=57771

                    Actualité (Mercredi 17 Mai 2006)


                    Elles faisaient partie d’un groupe qui a tenté de rallier l’Europe
                    Des femmes harragas repêchées au large d’Oran


                    Par : F. Boumediene

                    Les gardes-côtes ont porté secours à 7 personnes, dont deux jeunes femmes, à bord d’un canot pneumatique endommagé à 4 miles au large de Bouisville.

                    Au moment où des familles de “harragas algériens” s’étaient regroupées, hier matin, au siège du Croissant-Rouge avec le désir de créer une association et dire tout le drame qui se joue quotidiennement au large des côtes algériennes, les garde-côtes de la frange marine ouest portaient secours à 7 harragas dont deux jeunes filles. Ils se trouvent en bonne santé, puisqu’ils ont pu descendre seuls et sans aucune aide du patrouilleur qui les a ramenés au port d’Oran.
                    Âgés de 23 à 30 ans, originaires d’Oran et de Tlemcen pour l’un d’entre eux, ce groupe de candidats à l’immigration clandestine a pu être secouru par les garde-côtes, hier à 10h30, alors qu’ils étaient depuis plusieurs heures dans l’eau s’agrippant avec la rage du désespoir à un canot pneumatique. Selon les déclarations faites aux agents de la sécurité, ils sont partis de Bouisville, sur la Corniche oranaise, mardi dernier à 6h30 à bord d’une embarcation pneumatique, achetée à Bouzedjar et qui n’avait aucun numéro d’immatriculation. Une demi-heure à peine après avoir quitté la côte, leur embarcation aurait heurté un rocher en raison de l’épais brouillard, et très rapidement, ils ont coulé. Organisés dans leur tentative de rejoindre les côtes espagnoles, les 7 harragas disposaient d’un portable, c’est ce qui leur a permis, eux-mêmes, de lancer un appel de détresse aux garde-côtes qui ont pu les récupérer alors qu’ils se trouvaient à 4 miles au large de Bouisville. Jusqu’ici, les 7 jeunes gens, qui ne disposaient d’aucune pièce d’identité, déclarent avoir voulu se rendre aux îles Habibas, sachant pertinemment qu’ils encouraient jusqu’à 6 mois de prison
                    pour tentative d’immigration clandestine.
                    D’ailleurs, ils seront présentés, aujourd’hui, au parquet du tribunal de Aïn El-Turk territorialement compétent. Durant tout le temps qu’ils ont passé à répondre aux questions des agents de police, leur regard fuyant était celui des personnes perdues, avec ce sentiment de malaise profond qui se dégageait de tout leur corps.
                    L’information que des candidats à l’immigration clandestine avaient été retrouvés vivants, à tôt fait de parvenir aux familles de harragas réunies au même instant au siège du Croissant-Rouge algérien d’Oran, avec les responsables du service des rétablissements des liens familiaux (RSF). En quelques minutes, la tension montait chez les pères et les mères que nous venions juste de rencontrer. Plusieurs d’entre eux se sont précipités au port d’Oran avec nous, espérant y retrouver le fils, qu’ils recherchaient, certains, depuis des mois. Vacillants presque, ils ne purent constater, une fois de plus, que pour eux c’était une fausse alerte, une de plus, malheureusement.
                    En effet, ces familles de harragas qui se comptent par dizaines, rien qu’au niveau d’Oran, ont déposé des demandes auprès du service RLF du CRA pour que des recherches soient menées en Espagne notamment par le biais de la Croix-Rouge espagnole. Pour la seule journée d’hier, les bénévoles du CRA ont enregistré 24 nouvelles demandes de recherche, alors qu’ils ont déjà à leur niveau plus de 20 dossiers. Sur 34 enquêtes menées, 8 se sont avérées positives et 6 négatives.
                    Mais pour ces pères et ces mères de harragas que nous avons rencontrés, la détresse, la souffrance est terrible. C’est un poids incommensurable qu’ils doivent porter chaque jour. Mohamed, qui est sans nouvelles de son fils de 23 ans depuis le 17 mars, vit en suspens.
                    Chaque information, chaque rumeur faisant état de harragas retrouvés ou de corps repêchés le rend fou : “Ouldi h’rag le 17 mars, à chaque fois que j’entends que la mer a rejeté un corps, je cours à la morgue…, j’ai été partout à Bouzedjar, à Béni Saf, j’ai appelé les consulats algériens au Maroc, en Espagne rien… IIs me raccrochent au nez !... Pourquoi ? Pourquoi dans ce pays, les responsables ne veulent rien faire pour ces jeunes, donnez-leur du travail !…” La colère s’empare du vieil homme qui ne comprend pas pourquoi on cherche avant tout à le culpabiliser lui en tant que père et d’ajouter : “Ils ont des milliards au gouvernement, pourquoi ne donnent-ils rien à ces jeunes pour les aider au lieu de les laisser partir comme ça et mourir…” Une mère, qui elle aussi reste sans nouvelles de son fils harraga parti en février dernier avec un groupe de 11 autres jeunes, nous lâche : “Je veux que les autorités fassent le nécessaire pour ramener les corps qui ont été retrouvés sur les côtes espagnoles… ça ne fait rien, mort ou vivant mais que je sache où est mon fils !… Est-ce qu’ils sont incapables de nous les ramener…”
                    Certains n’ont plus ni le courage ni la force de parler, la voix cassée, la gorge nouée par les sanglots. Plusieurs ont quitté la salle n’en pouvant plus. Un jeune homme venu de Tiaret pour tenter d’avoir des nouvelles de son frère, lui aussi, embarqué à partir de Bouzedjar à destination de l’Espagne, a toutes les peines du monde à contenir sa douleur : “J’ai aidé mon frère pour qu’il paye son passage, 3 ont été retrouvés vivants, 3 autres sont morts et 6 sont portés disparus… J’ai cherché partout et personne ne m’aide ou ne nous accorde de l’importance !…”Et c’est ce qui est le plus difficile à vivre pour ces familles qui sont seules face à ce drame inhumain, ne sachant si les leurs sont morts ou vivants.
                    Aujourd’hui, les familles de harragas à Oran veulent s’organiser, se constituer en association pour qu’enfin les autorités cessent de se voiler la face, qu’on écoute leur souffrance et qu’enfin, en Algérie l’on reconnaisse qu’il s’agit là, non pas d’un phénomène ponctuel, mais d’un véritable fléau. L’ensemble de la société est touchée et on se retrouve en fait devant une forme de suicide social collectif. “en restant ici, ils se considèrent comme morts, c’est pour cela qu’il y a tant de harragas en Algérie, ce pays est en train de tuer sa jeunesse !…” nous lâchera un jeune qui a ainsi perdu plusieurs de ses copains une nuit en partance vers ailleurs.
                    Pour l’un de nos interlocuteurs qui a trois membres de sa famille disparus, des jeunes universitaires, l’association est la seule solution pour que ces jeunes “ne soient pas que des chiffres, des faits divers… que les autorités assument leurs responsabilités !…” finira-t-il par dire.

                    F. Boumediene

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