Au moins 18 personnes ont été tuées et 8 blessées, vendredi, dans l'explosion d'une bombe à la représentation des Nations unies à Abuja, la capitale du Nigeria. Un attentat-suicide revendiqué dans la soirée par la secte islamiste Boko Haram.
Le bilan est encore provisoire et pourrait s'alourdir. Au moins 18 personnes ont été tuées et 8 blessées, vendredi, dans l'explosion d'une bombe au coeur de l'immeuble qui abrite la représentation des Nations unies à Abuja, la capitale du Nigeria. Des témoins ont rapporté qu'une épaisse fumée noire s'échappait du bâtiment de plusieurs étages qui a été largement endommagé par la déflagration. Certains ont vu des ambulances transportant des victimes. "Nous avons déployé nos policiers et nos équipes de déminage", a déclaré un porte-parole de la police.
Une employée des Nations unies a indiqué que "beaucoup de gens [étaient] encore enfermés en haut, nous avons besoin d'une grue pour les faire descendre". "Cela ressemble à un attentat suicide", a confié un agent de sécurité, précisant qu'un "homme au volant d'une Honda a forcé son passage à travers les barrières et a percuté le bâtiment. Une bombe a alors explosé". La police a confirmé qu'un "kamikaze" était à l'origine de l'attentat. "Il est mort sur le coup", a annoncé Mike Zuokumor, responsable de la police dans la capitale fédérale du Nigéria, lors d'un point presse.
Une minute de silence au Conseil de sécurité
L'attentat-suicide a été revendiqué dans la soirée par un homme affirmant être un porte-parole de la secte islamiste Boko Haram. "Nous avons lancé l'attaque avec une précision absolue. L'attaque a été minitieusement préparée et exécutée. Nous avons dit à plusieurs reprises que l'Onu est l'une de nos principales cibles", a affirmé par téléphone cet homme disant s'appeler Abu Darda. Mais ses propos n'ont pas pu être vérifiés de source indépendante.
Le siège de l'Onu à Abuja abrite plusieurs agences onusiennes opérant au Nigéria, comme l'Unicef, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). En hommage aux victimes, le Conseil de sécurité de l'Onu a observé une minute de silence avant d'entamer un débat sur les missions de maintien de la paix dans le monde. La secrétaire générale adjointe de l'Onu Asha-Rose Migiro et le responsable de l'Onu pour la sécurité Gregory Starr étaient en route pour le Nigéria vendredi après-midi.
TF1-LCI
Le bilan est encore provisoire et pourrait s'alourdir. Au moins 18 personnes ont été tuées et 8 blessées, vendredi, dans l'explosion d'une bombe au coeur de l'immeuble qui abrite la représentation des Nations unies à Abuja, la capitale du Nigeria. Des témoins ont rapporté qu'une épaisse fumée noire s'échappait du bâtiment de plusieurs étages qui a été largement endommagé par la déflagration. Certains ont vu des ambulances transportant des victimes. "Nous avons déployé nos policiers et nos équipes de déminage", a déclaré un porte-parole de la police.
Une employée des Nations unies a indiqué que "beaucoup de gens [étaient] encore enfermés en haut, nous avons besoin d'une grue pour les faire descendre". "Cela ressemble à un attentat suicide", a confié un agent de sécurité, précisant qu'un "homme au volant d'une Honda a forcé son passage à travers les barrières et a percuté le bâtiment. Une bombe a alors explosé". La police a confirmé qu'un "kamikaze" était à l'origine de l'attentat. "Il est mort sur le coup", a annoncé Mike Zuokumor, responsable de la police dans la capitale fédérale du Nigéria, lors d'un point presse.
Une minute de silence au Conseil de sécurité
L'attentat-suicide a été revendiqué dans la soirée par un homme affirmant être un porte-parole de la secte islamiste Boko Haram. "Nous avons lancé l'attaque avec une précision absolue. L'attaque a été minitieusement préparée et exécutée. Nous avons dit à plusieurs reprises que l'Onu est l'une de nos principales cibles", a affirmé par téléphone cet homme disant s'appeler Abu Darda. Mais ses propos n'ont pas pu être vérifiés de source indépendante.
Le siège de l'Onu à Abuja abrite plusieurs agences onusiennes opérant au Nigéria, comme l'Unicef, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). En hommage aux victimes, le Conseil de sécurité de l'Onu a observé une minute de silence avant d'entamer un débat sur les missions de maintien de la paix dans le monde. La secrétaire générale adjointe de l'Onu Asha-Rose Migiro et le responsable de l'Onu pour la sécurité Gregory Starr étaient en route pour le Nigéria vendredi après-midi.
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