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L'Iran sanctionné par l'UE pour avoir aidé la Syrie

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  • L'Iran sanctionné par l'UE pour avoir aidé la Syrie

    La République islamique d'Iran est la nouvelle cible de sanctions européennes prises au sujet de la Syrie. L'accusant d'avoir "fourni aux services de sécurité syriens une assistance technique, du matériel et un soutien pour réprimer les mouvements de contestation civils", l'UE a décidé de s'en prendre à l'unité d'élite iranienne al-Qods. Concrètement, une partie de ses membres est désormais visée par un gel de ses avoirs en Europe, ainsi que par une interdiction de déplacement. Ces forces spéciales appartiennent au corps des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique, et sont employées dans toutes les interventions extérieures de l'Iran.

    Elles sont notamment présentes en Irak, où elles soutiennent les mouvances chiites, contribuant à accentuer l'enlisement des forces américaines sur le terrain. Mercredi encore, l'unité d'élite iranienne a été impliquée dans la mort de 40 à 50 rebelles kurdes, membres du Parti pour une vie libre du Kurdistan (PJAK), lors d'une offensive menée à la frontière entre l'Iran et l'Irak. Rien n'indique cependant leur présence sur le terrain en Syrie, ce que confirme Rami Abdul Rahmane, de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, l'un des rares à disposer d'un vaste réseau fiable d'informateurs dans le pays.
    Une aide logistique

    "Il est certain que les Iraniens apportent une aide logistique à la Syrie", avoue le militant. "Téhéran, qui a l'expérience de l'étouffement d'une révolte populaire en 2009, indique à Damas que la meilleure façon de réprimer est d'arrêter un maximum de manifestants, plutôt que de les tuer. Personne ne sait exactement combien de prisonniers compte la Syrie aujourd'hui." Pour sa part, Mohammad-Reza Djalili explique qu'"une intervention iranienne au sol serait contre-productive, autant pour Téhéran que pour Damas. Surtout quand on sait qu'ils pourraient intervenir en Syrie par l'intermédiaire du Hezbollah." Ce professeur émérite à l'Institut de hautes études internationales et du développement à Genève, et auteur avec Thierry Kellner de "L'histoire contemporaine de l'Iran" (La Découverte), ajoute que "les Iraniens disposent d'un système de contrôle des communications encore plus poussé que les Syriens".

    Tandis que la Turquie et l'Arabie saoudite ont officiellement appelé à la fin des violences en Syrie, l'Iran a toujours fait preuve d'un soutien indéfectible à l'égard de son allié stratégique. "Le devoir de tous les musulmans est de contribuer à la stabilisation de la Syrie contre les complots destructeurs de l'Amérique et d'Israël", a encore annoncé le 15 août le grand ayatollah ultraconservateur Nasser Makarem Chirazi. Mercredi, la présidente de la commission parlementaire iranienne pour les droits de l'homme est même allée jusqu'à convoquer l'ambassadeur de Turquie en Iran, pour lui signifier que son pays avait tort d'affaiblir Bachar el-Assad car il faisait barrage contre Israël.

    Une décision politique

    L'État hébreu et la République islamique auraient pourtant tout à gagner à ce que le président syrien perdure. "Côté iranien, explique Mohammad-Reza Djalili, la chute du régime d'Assad signerait l'effondrement de l'investissement d'une trentaine d'années visant à développer l'axe Téhéran-Damas, artère vitale de la politique levantine de l'Iran. Côté israélien, Assad a finalement été un très bon soutien à Israël, car depuis 1967, lui et son père garantissent une stabilité sur la frontière syro-israélienne. En cas de chute de Bachar el-Assad, tout autre régime, islamique ou non, devrait dès lors se montrer beaucoup plus entreprenant vis-à-vis du Golan."

    La décision de l'UE n'est pas une première. En juin, trois responsables iraniens des Gardiens de la révolution avaient déjà été visés par des sanctions pour avoir aidé à mater les contestataires. Or ceux-ci étaient déjà sous le coup de restrictions similaires en raison du programme nucléaire iranien, ce qui pourrait témoigner d'un but politique de ces nouvelles sanctions. "Les Européens veulent contribuer à ternir davantage l'image de l'Iran auprès de la rue arabe, qui était encore au zénith il y a deux ans, lorsque Ahmadinejad paraissait être le seul leader musulman à critiquer ouvertement Israël", estime Mohammad-Reza Djalili. "D'ailleurs, les sondages montrent bien que l'Iran est aujourd'hui en perte de vitesse dans l'opinion publique arabe en raison de son soutien indéfectible à la Syrie."

    Le point.

  • #2
    bachar aidé par l'iran = Bachar pas traitre , pas harki
    peuple aidé par l'occident = peuple traitre , peuple harki

    qu'en sera t'il si peuple aidé par l'iran ?
    ou bachar aidé par l'occident ?

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    • #3
      bachar aidé par l'iran = Bachar pas traitre , pas harki
      peuple aidé par l'occident = peuple traitre , peuple harki

      qu'en sera t'il si peuple aidé par l'iran ?
      ou bachar aidé par l'occident ?
      Bonnes questions....j'ai remarqué en effet que ces derniers jour le mot ''harki'' revient tout le temps.

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      • #4
        l'Iran a toujours fait preuve d'un soutien indéfectible à l'égard de son allié stratégique. "Le devoir de tous les musulmans est de contribuer à la stabilisation de la Syrie contre les complots destructeurs de l'Amérique et d'Israël"
        Les iraniens ne sont pas de musulmans. ils vénèrent les tombeaux. en particulier celui de Kerbala. ce sont des mouchrikines. des adorateurs de Kerbala. Quand à la Syrie de Bachaa Al Assad, elle peut creuver!

        En juin, trois responsables iraniens des Gardiens de la révolution avaient déjà été visés par des sanctions pour avoir aidé à mater les contestataires.
        Les gardiens de la fausse religion (le chiisme), me parraît plus appropriée.

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