En réponse à MNEBHI suite a son article " l ALGERIE UN DRAGON RÉGIONAL EN PAPIER"
TRIBUNE LIBRE DE DJERRAD AMAR
Franchement, en lisant seulement le titre et les 5 premières lignes de l’article, j’ai deviné du coup sa provenance. Car il n’y a que le Maroc et ceux qui se font appeler « l’opposition algérienne à l’étranger » ainsi quelques critiques indépendants non structurés qui passent leur temps, à tort ou à raison, à fustiger ou critiquer « le régime algérien », « le pouvoir des généraux », « la sécurité militaire » et tutti quanti. A la différence que chez les marocains transparait, en plus, une certaine colère et vengeance à voir leurs sites et certains de leurs journaux. Au début, je ne voulais pas répondre car étant habitué à ce genre d’attaques continues de l’Algérie dans leurs médias et à leurs inepties. Mais comme il s’agit cette fois du choix d’un site respectable, honnête, qui cherche la vérité – surtout en ce moment avec la Libye - j’ai compris qu’il y avait dernière un opportunisme et une volonté de brouiller les choses pour masquer la vérité. Je devais donc répondre pour rétablir la vérité aux habitués de ce blog avec objectivité, sagesse et simplicité.
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Une petite recherche sur l’auteur de l’article m’a permis de confirmer qu’il est marocain. Une lecture de ses articles me donne une idée sur sa personnalité. Lisez cet extrait titré « Réaction à l’article du Prince Moulay Hicham », cousin du roi Mohammed VI, surnommé le Prince ‘rouge’, en raison de son engagement pour une démocratisation du régime politique marocain, devenu une source « d’inspiration pour de nombreux marocains cultivés, comme les militants du mouvement de 20 février»:
« Qu’il me soit permis de réagir, comme tout citoyen marocain, … à l’article du prince Moulay Hicham [L’allégeance entre pratique démocratique et pratique théocratique], comme l’ont très bien fait Messieurs … Qu’il sache que la bey’a, acte d’allégeance, au Maroc constitue le ciment qui unit le Roi à Son peuple. Que cet acte se perpétue et se transmet de génération en génération… la cérémonie formelle de l’allégeance… sont parties intégrantes des institutions du Royaume du Maroc. Cette pratique ancestrale est capitale dans la «stratégie de légitimation du système politique marocain» … De plus, cette cérémonie a été instituée par le Prophète Sidna Mohammed au VIIe siècle, car sans bey’a, aucun acte religieux et politique n’est légitime… Par ailleurs l’allégeance et le Serment de la Marche Verte se doivent d’être transmis à nos descendants. … qui sont des éléments fondamentaux de notre identité nationale. Enfin, je me permets de rappeler à votre Altesse que vous avez signé l’acte d’allégeance … Que déduire de votre intervention sur la bey’a ? Je vous laisse seul pour me trouver la réponse et avec tous mes respects, Votre Altesse ».
Comme si le roi avait besoin d’une aide et en l’occurrence de celle Mnebhi. On déduit bien que ce dernier n’est pas du tout ce qu’il veut montrer être. Il n’est ni « des services marocain » ni même un sous-traitant chargé de la propagande, mais un vulgaire courtisan qui propose ses « capacités » et sa « prédisposition » à servir bassement.
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Ses articles que cite d’ailleurs le commentateur « moreno » confirment bien mes propos sur sa personnalité. Ses textes – qui visent en particulier l’Algérie – sont un tissu de mensonges et de contre-vérité. Il ne fait que dénigrer et fausser la réalité. Son article sur ce blog vient comme on peut le deviner en soutient aux renégats de Benghazi et à l’Otan bien sûr mais surtout comme occasion pour attaquer l’Algérie principalement. Au regard de quelques-uns de ses titres ont saisi parfaitement la « spécialité » de l’auteur : «À ceux qui attaquent le Maroc », «Une belle déculottée pour le mouvement du 20 février et ses ‘phagocyteurs’ », « Dissidence au sein du Front Polisario », « Déliquescence de l’Etat algérien et provocation d’Alger », « La schizophrénie des généraux algériens envers le Maroc », « Le Maroc en mouvement et l’Algérie dans l’inertie totale », «Une pantalonnade algéro-polisarienne historique en Libye », « Chute de Kadhafi : L’oligarchie militaro-politique algérienne en position critique » etc. Tous tournent autour du « pouvoir algérien », du Sahara occidental (RASD), de la fermeture des frontières. Ce qui est intéressant à dire c’est que toutes les interventions et critiques d’officiels ou de journalistes marocains, à propos de l’Algérie, se fixent toujours sur ces trois thèmes. Vous leur parlerez des « vendanges en Australie », ils s’arrangent pour introduire ces mêmes thèmes ! Une obsession maladive qui relève plutôt de la pathologie. Et l’on pressent chez eux un sentiment de frustration une envie de régler un compte à l’Algérie à travers leur récurrent souhait d’un chaos et incitation à la révolte. Leurs écrits et déclarations s’observent plus comme du clabaudage, du bavardage, des mensonges, du dénigrement et de propos méprisants que des écrits scientifiques qui se fondent sur l’analyse objective. On ne décèle aucun signe de sagesse pour de tempérer les divergences entre les 2 pays. En revanche, les algériens adoptent en vers eux une attitude plus mesurée en les ignorant souvent. Avec ces travers, franchement, ils ne rendent pas service à leur roi et à leur pays. Un roi qui tente de rompre avec les pratiques de son père en menant une politique progressive de démocratisation et de conciliation. Pratiques d’un ex roi despotiques et moribondes faites de complots, de combines, d’arrogance, de revanche et d’injustices dont le jeune roi a héritées.
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Pour mettre le lecteur au clair, il doit savoir ce qui divise actuellement le Maroc et l’Algérie. En plus des vicissitudes de l’histoire qu’aliment des stéréotypes que font durer certains surtout du coté marocain, il y a surtout le Sahara occidental et l’ouverture de la frontière.
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Le Sahara occidentale, que le Maroc occupe depuis 1975, après le départ des espagnols, est vue par l’Algérie comme un problème de décolonisation dont la solution est l’autodétermination du peuple sahraoui. C’est donc, aux yeux de l’Algérie, conforme à la légalité (au droit internationale) et légitime (au regard de son histoire coloniale). Là est la divergence fondamentale. Ecoutons notre ‘analyste’ « Alger voit également avec l’arrivée d’un régime démocratique pro-occidental à Tripoli [c’est-à-dire le CNT] un soutien de poids sur la question du Sahara Marocain s’évaporer. » Le Maroc soutient donc ces traitres pour ça ?
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La fermeture de la frontière par l’Algérie qui fait suite à l’attentat terroriste, en 1994, commis à l’hôtel Atlas Asni à Marrakech. Le roi Hassan II qui a vite fait d’accuser injustement « les services Algérien » – malgré les mises en gardes de certaines personnalités officiels français – impose par humiliation le visa d’entrée pour les Algériens tout en durcissant leurs conditions de séjours sur son territoire. En réponse l’Algérie ferme carrément les frontières pour bien «les rassurer». Qui est perdant ? Le Maroc dit que c’est l’Algérie. Pourquoi alors cette obsession à demander en permanence son ouverture contrairement à l’Algérie qui temporise en conditionnant cette réouverture «aux [règlement des] problèmes qui ont entraîné sa fermeture» selon Bouteflika et a «…une approche globale de ce que nous voulons faire de notre Maghreb» selon Zerhouni l’ex ministre de l’intérieur. En fait c’est bien le Maroc qui est et qui reste le grand perdant. Ce sont plus de 2 de milliards de dollards/an de perdus ; faite le calcul sur 17 ans ! Voilà les vraies causes et les vrais objectifs qui poussent les marocains à de tels comportements contre l’Algérie et ses dirigeants. Les visas ont été levés en 2005/2006. Reste plusieurs questions dont celle du Sahara Occidental.,
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TRIBUNE LIBRE DE DJERRAD AMAR
Franchement, en lisant seulement le titre et les 5 premières lignes de l’article, j’ai deviné du coup sa provenance. Car il n’y a que le Maroc et ceux qui se font appeler « l’opposition algérienne à l’étranger » ainsi quelques critiques indépendants non structurés qui passent leur temps, à tort ou à raison, à fustiger ou critiquer « le régime algérien », « le pouvoir des généraux », « la sécurité militaire » et tutti quanti. A la différence que chez les marocains transparait, en plus, une certaine colère et vengeance à voir leurs sites et certains de leurs journaux. Au début, je ne voulais pas répondre car étant habitué à ce genre d’attaques continues de l’Algérie dans leurs médias et à leurs inepties. Mais comme il s’agit cette fois du choix d’un site respectable, honnête, qui cherche la vérité – surtout en ce moment avec la Libye - j’ai compris qu’il y avait dernière un opportunisme et une volonté de brouiller les choses pour masquer la vérité. Je devais donc répondre pour rétablir la vérité aux habitués de ce blog avec objectivité, sagesse et simplicité.
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Une petite recherche sur l’auteur de l’article m’a permis de confirmer qu’il est marocain. Une lecture de ses articles me donne une idée sur sa personnalité. Lisez cet extrait titré « Réaction à l’article du Prince Moulay Hicham », cousin du roi Mohammed VI, surnommé le Prince ‘rouge’, en raison de son engagement pour une démocratisation du régime politique marocain, devenu une source « d’inspiration pour de nombreux marocains cultivés, comme les militants du mouvement de 20 février»:
« Qu’il me soit permis de réagir, comme tout citoyen marocain, … à l’article du prince Moulay Hicham [L’allégeance entre pratique démocratique et pratique théocratique], comme l’ont très bien fait Messieurs … Qu’il sache que la bey’a, acte d’allégeance, au Maroc constitue le ciment qui unit le Roi à Son peuple. Que cet acte se perpétue et se transmet de génération en génération… la cérémonie formelle de l’allégeance… sont parties intégrantes des institutions du Royaume du Maroc. Cette pratique ancestrale est capitale dans la «stratégie de légitimation du système politique marocain» … De plus, cette cérémonie a été instituée par le Prophète Sidna Mohammed au VIIe siècle, car sans bey’a, aucun acte religieux et politique n’est légitime… Par ailleurs l’allégeance et le Serment de la Marche Verte se doivent d’être transmis à nos descendants. … qui sont des éléments fondamentaux de notre identité nationale. Enfin, je me permets de rappeler à votre Altesse que vous avez signé l’acte d’allégeance … Que déduire de votre intervention sur la bey’a ? Je vous laisse seul pour me trouver la réponse et avec tous mes respects, Votre Altesse ».
Comme si le roi avait besoin d’une aide et en l’occurrence de celle Mnebhi. On déduit bien que ce dernier n’est pas du tout ce qu’il veut montrer être. Il n’est ni « des services marocain » ni même un sous-traitant chargé de la propagande, mais un vulgaire courtisan qui propose ses « capacités » et sa « prédisposition » à servir bassement.
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Ses articles que cite d’ailleurs le commentateur « moreno » confirment bien mes propos sur sa personnalité. Ses textes – qui visent en particulier l’Algérie – sont un tissu de mensonges et de contre-vérité. Il ne fait que dénigrer et fausser la réalité. Son article sur ce blog vient comme on peut le deviner en soutient aux renégats de Benghazi et à l’Otan bien sûr mais surtout comme occasion pour attaquer l’Algérie principalement. Au regard de quelques-uns de ses titres ont saisi parfaitement la « spécialité » de l’auteur : «À ceux qui attaquent le Maroc », «Une belle déculottée pour le mouvement du 20 février et ses ‘phagocyteurs’ », « Dissidence au sein du Front Polisario », « Déliquescence de l’Etat algérien et provocation d’Alger », « La schizophrénie des généraux algériens envers le Maroc », « Le Maroc en mouvement et l’Algérie dans l’inertie totale », «Une pantalonnade algéro-polisarienne historique en Libye », « Chute de Kadhafi : L’oligarchie militaro-politique algérienne en position critique » etc. Tous tournent autour du « pouvoir algérien », du Sahara occidental (RASD), de la fermeture des frontières. Ce qui est intéressant à dire c’est que toutes les interventions et critiques d’officiels ou de journalistes marocains, à propos de l’Algérie, se fixent toujours sur ces trois thèmes. Vous leur parlerez des « vendanges en Australie », ils s’arrangent pour introduire ces mêmes thèmes ! Une obsession maladive qui relève plutôt de la pathologie. Et l’on pressent chez eux un sentiment de frustration une envie de régler un compte à l’Algérie à travers leur récurrent souhait d’un chaos et incitation à la révolte. Leurs écrits et déclarations s’observent plus comme du clabaudage, du bavardage, des mensonges, du dénigrement et de propos méprisants que des écrits scientifiques qui se fondent sur l’analyse objective. On ne décèle aucun signe de sagesse pour de tempérer les divergences entre les 2 pays. En revanche, les algériens adoptent en vers eux une attitude plus mesurée en les ignorant souvent. Avec ces travers, franchement, ils ne rendent pas service à leur roi et à leur pays. Un roi qui tente de rompre avec les pratiques de son père en menant une politique progressive de démocratisation et de conciliation. Pratiques d’un ex roi despotiques et moribondes faites de complots, de combines, d’arrogance, de revanche et d’injustices dont le jeune roi a héritées.
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Pour mettre le lecteur au clair, il doit savoir ce qui divise actuellement le Maroc et l’Algérie. En plus des vicissitudes de l’histoire qu’aliment des stéréotypes que font durer certains surtout du coté marocain, il y a surtout le Sahara occidental et l’ouverture de la frontière.
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Le Sahara occidentale, que le Maroc occupe depuis 1975, après le départ des espagnols, est vue par l’Algérie comme un problème de décolonisation dont la solution est l’autodétermination du peuple sahraoui. C’est donc, aux yeux de l’Algérie, conforme à la légalité (au droit internationale) et légitime (au regard de son histoire coloniale). Là est la divergence fondamentale. Ecoutons notre ‘analyste’ « Alger voit également avec l’arrivée d’un régime démocratique pro-occidental à Tripoli [c’est-à-dire le CNT] un soutien de poids sur la question du Sahara Marocain s’évaporer. » Le Maroc soutient donc ces traitres pour ça ?
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La fermeture de la frontière par l’Algérie qui fait suite à l’attentat terroriste, en 1994, commis à l’hôtel Atlas Asni à Marrakech. Le roi Hassan II qui a vite fait d’accuser injustement « les services Algérien » – malgré les mises en gardes de certaines personnalités officiels français – impose par humiliation le visa d’entrée pour les Algériens tout en durcissant leurs conditions de séjours sur son territoire. En réponse l’Algérie ferme carrément les frontières pour bien «les rassurer». Qui est perdant ? Le Maroc dit que c’est l’Algérie. Pourquoi alors cette obsession à demander en permanence son ouverture contrairement à l’Algérie qui temporise en conditionnant cette réouverture «aux [règlement des] problèmes qui ont entraîné sa fermeture» selon Bouteflika et a «…une approche globale de ce que nous voulons faire de notre Maghreb» selon Zerhouni l’ex ministre de l’intérieur. En fait c’est bien le Maroc qui est et qui reste le grand perdant. Ce sont plus de 2 de milliards de dollards/an de perdus ; faite le calcul sur 17 ans ! Voilà les vraies causes et les vrais objectifs qui poussent les marocains à de tels comportements contre l’Algérie et ses dirigeants. Les visas ont été levés en 2005/2006. Reste plusieurs questions dont celle du Sahara Occidental.,
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