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LIBYE. le nouveau régime triomphe à l'ONU

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  • LIBYE. le nouveau régime triomphe à l'ONU

    Le drapeau vert, rouge et noir de la Libye nouvelle flottait mardi devant les Nations unies. Une consécration diplomatique pour l'ex-rébellion. Déjà reconnu par quelque 90 pays, le Conseil national de transition (CNT), l'insurrection libyenne, s'est vu attribuer le siège de la Libye à l'ONU. Et, en lever de rideau de l'Assemblée générale, une centaine de dirigeants du monde, parmi lesquels Barack Obama et Nicolas Sarkozy, se sont penchés sur l'avenir du pays, à l'invitation de Ban Ki-moon.

    «Aujourd'hui, les Libyens écrivent un nouveau chapitre dans la vie de leur nation. Après quatre décennies de ténèbres, ils peuvent marcher dans les rues, libérés d'un tyran», a déclaré le président américain. «Ce sont les Libyens qui ont libéré la Libye», a-t-il poursuivi. «En même temps, la Libye représente une leçon sur ce que la communauté internationale peut réussir lorsque nous sommes solidaires», a ajouté le président des États-Unis, allusion transparente dans cette enceinte à l'invasion de l'Irak décidée par son prédécesseur sans l'aval de l'ONU. Quelques jours après le vote de la résolution 2009 dégelant les avoirs libyens à l'étranger, la reconstruction du pays, la mise en *place d'une Constitution et d'un État de droit étaient à l'agenda. «Le plus tôt cette démocratie sera en place, le mieux cela sera», a déclaré Nicolas Sarkozy en exprimant sa «confiance dans l'avenir du pays même s'il y aura des hauts et des bas».

    Il a balayé la menace représentée par les islamistes. «La peur est mauvaise conseillère. Avec des raisonnements comme celui-là, l'Europe de l'Est ne se serait jamais débarrassé du communisme», a-t-il ajouté. De plus, l'Otan poursuivra sa mission tant que les populations seront menacées, a-t-il assuré de concert avec son homologue américain.

    Les printemps arabes «seule bonne nouvelle»

    Barack Obama tenait tout particulièrement à ce rendez-vous. «Même si la conférence a été organisée par le secrétaire général de l'ONU, elle témoigne de la volonté du président américain de reprendre l'initiative et de s'approprier le processus de paix en Libye. Il ne voulait pas laisser ce dossier aux Européens», estime une source diplomatique. Pour le président américain, il s'agissait aussi d'estomper l'affaire palesti*nienne, qui focalise toute l'attention à l'ONU et singularise la position des États-Unis, seul membre permanent du Conseil de sécurité à avoir annoncé qu'il opposerait son veto à l'adhésion d'un État de Palestine à l'Organisation. Mais le conflit israélo-palestinien s'est rappelé à lui, par la voix de Nicolas Sarkozy. «Prenons garde que des conflits qui durent depuis soixante ans ne viennent empoisonner la construction de la démocratie dans les pays musulmans.» Le sujet ne manquera pas d'être évoqué lors de l'entretien qu'auront aujourd'hui les deux présidents, français et américain.

    Revenant sur les printemps arabes, le président français a estimé que ces révolutions sont la seule «bonne nouvelle» du début du XXIe siècle, qui «ne nous réserve pas beaucoup de bonnes surprises». «Nous n'avons à gérer que des crises nouvelles, crise économique, crise financière, crise de la famine, crise de la pauvreté. Partout, ce ne sont que complications et difficultés», a-t-il ajouté .

    Le fair-play de Washington

    Hormis le cadre onusien, l'agenda de la conférence mardi ressemblait fort à celui de la réunion de Paris, au début du mois. Côté français, il n'était pas question de raviver les susceptibilités, encore moins les tensions transatlan*tiques qui ont émaillé l'intervention en Libye. D'ailleurs, à Paris, on constate que Washington a globalement été fair-play. «À la différence de ce qui s'est passé en Bosnie en 1995, les Américains n'ont pas cherché à escamoter notre rôle», indique une source diplomatique. Certains ont la dent un peu plus dure : «Les Américains ont toujours eu un temps de retard en Libye», souligne un diplomate. Au début de la crise, la plupart des conseillers de la Maison-Blanche préconisaient la non-intervention, invoquant notamment le péril islamiste. A contrario, Hillary Clinton a joué un rôle important en faveur d'une initiative, après avoir été convaincue par la Ligue arabe. Mais Washington est resté lent à soutenir le CNT. C'est mardi seulement que son chef, Moustapha Abdeljalil, a pu s'entretenir avec Barack Obama pour la première fois.

    Par Alain Barluet, Le Figaro

  • #2
    Je ne sais pas à quoi joue Kadhafou quand il dit "ils ne peuvent pas rester eternellement, ils vont partir" et les autres lui répondent " ils ne vont pas encore partir". Il est en train de dire aux Occidentaux "dés que vous partirez je reprendrais le pouvoir" dans ce cas là il est en train de les inciter à ne pas partir et rester eternellement...
    Pas à la tique ..

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    • #3
      il aime sa petite personne plus que toute la Libye...un grand égocentrique ce connard...

      et dire qu'il aurait pu se casser et éviter à la Libye tout ce sang qu'il a lui même promit...

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      • #4
        Ben dés le premier discours il les a averti que la Libye c'est lui qui l'a construite pierre par pierre, manière de leurs dire qu'il ne partira pas avant de détruire tout ce qu'il a construit. "Dommage" pour lui les choses se sont passées vite à Tripoli et n'a pu la détruire comme Misrata par exemple.
        Pas à la tique ..

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