· Conclu sous médiation égyptienne, l'accord entre Israël et le Hamas devrait entrer en application dans quelques jours. La libération du soldat franco-israélien serait effectuée contre l'échange de prisonniers palestiniens.
Le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a affirmé mardi soir qu'il avait présenté à son gouvernement un accord qui «amènera Gilad Shalit sain et sauf à ses parents et à tout le peuple d'Israël dans quelques jours». Le soldat franco-israélien est détenu à Gaza par le Hamas depuis juin 2006. «Cet accord a été paraphé jeudi (dernier) et signé définitivement aujourd'hui», a-t-il précisé.
«L'accord d'échange sera appliqué dans quelques jours», a confirmé sur son site internet la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam.
Un millier de Palestiniens libérés
Selon les informations de Reuters, l'accord prévoit l'élargissement en deux temps d'un millier de détenus palestiniens. Les 450 premiers seraient remis en liberté au même moment que Gilad Shalit et les 550 autres le seraient par la suite.
La libération de chacun des prisonniers palestiniens devrait être soumise à l'accord du Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien. Selon la télévision israélienne, Yoram Cohen, le chef du Shin Beth, qui a récemment pris ses fonctions, a joué un rôle déterminant dans la conclusion de cet accord en affirmant qu'une «telle opportunité ne se représenterait probablement pas dans un proche avenir». Israël et le Hamas ont tous deux assoupli leurs positions respectives, a ajouté la télévision israélienne.
Selon la chaîne 2, la majorité des ministres convoqués mardi soir devrait approuver l'accord en question. Dans le passé, Nétanyahou s'était engagé en cas d'accord à obtenir le feu vert de la Knesset, le Parlement israélien.
Gilad Shalit, qui a également la nationalité française, a été enlevé en juin 2006 en lisière de la bande de Gaza par un commando de trois groupes armés palestiniens, dont la branche militaire du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007. Il est depuis détenu au secret.
Le Hamas veut l'échanger contre un millier de Palestiniens, mais les négociations ont jusqu'à présent achoppé sur l'identité des détenus concernés et le lieu de leur libération, le gouvernement israélien se refusant à relâcher en Cisjordanie des Palestiniens impliqués dans des attentats.
Par Le Figaro.
Le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a affirmé mardi soir qu'il avait présenté à son gouvernement un accord qui «amènera Gilad Shalit sain et sauf à ses parents et à tout le peuple d'Israël dans quelques jours». Le soldat franco-israélien est détenu à Gaza par le Hamas depuis juin 2006. «Cet accord a été paraphé jeudi (dernier) et signé définitivement aujourd'hui», a-t-il précisé.
«L'accord d'échange sera appliqué dans quelques jours», a confirmé sur son site internet la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam.
Un millier de Palestiniens libérés
Selon les informations de Reuters, l'accord prévoit l'élargissement en deux temps d'un millier de détenus palestiniens. Les 450 premiers seraient remis en liberté au même moment que Gilad Shalit et les 550 autres le seraient par la suite.
La libération de chacun des prisonniers palestiniens devrait être soumise à l'accord du Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien. Selon la télévision israélienne, Yoram Cohen, le chef du Shin Beth, qui a récemment pris ses fonctions, a joué un rôle déterminant dans la conclusion de cet accord en affirmant qu'une «telle opportunité ne se représenterait probablement pas dans un proche avenir». Israël et le Hamas ont tous deux assoupli leurs positions respectives, a ajouté la télévision israélienne.
Selon la chaîne 2, la majorité des ministres convoqués mardi soir devrait approuver l'accord en question. Dans le passé, Nétanyahou s'était engagé en cas d'accord à obtenir le feu vert de la Knesset, le Parlement israélien.
Gilad Shalit, qui a également la nationalité française, a été enlevé en juin 2006 en lisière de la bande de Gaza par un commando de trois groupes armés palestiniens, dont la branche militaire du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007. Il est depuis détenu au secret.
Le Hamas veut l'échanger contre un millier de Palestiniens, mais les négociations ont jusqu'à présent achoppé sur l'identité des détenus concernés et le lieu de leur libération, le gouvernement israélien se refusant à relâcher en Cisjordanie des Palestiniens impliqués dans des attentats.
Par Le Figaro.
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