Les manifestants installés place Tahrir, au Caire, pour réclamer une accélération du retour à un régime civil, ont fait échec lundi à une nouvelle tentative de dispersion des forces de l'ordre, rapportent des témoins.
Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène et s'en sont pris à un hôpital de fortune, ont-ils précisé, ajoutant que les contestataires avaient riposté en leur lançant des morceaux de bétons arrachés à la chaussée.
Douze personnes au moins ont été tuées ce week-end lors d'affrontements similaires. L'Egypte n'avait pas connu de telles scènes de violences depuis le renversement d'Hosni Moubarak, le 11 février, au terme de la "révolution du Nil".
Selon la télévision publique, ces violences ont fait dix morts pour la seule journée dimanche, auxquels s'ajoutent les deux décès signalés samedi, au premier jour des affrontements. Les blessés se comptent par centaines. Des dizaines de personnes ont été arrêtées.
Ces tensions interviennent une semaine avant le début des élections législatives le 28 novembre, premier scrutin de l'après-Moubarak.
Les autorités affirment que la police n'a pas ouvert le feu sur les manifestants mais ces derniers ont brandi des cartouches, des douilles et des grenades vides de gaz lacrymogènes.
"Le peuple veut la chute du régime", ont scandé des milliers de manifestants avant et après la charge de la police, appuyée par des militaires qui étaient jusqu'à présent restés en retrait.
D'autres slogans visaient directement le maréchal Hussein Tantaoui, qui fut pendant vingt ans le ministre de la Défense de Moubarak et dirige le Conseil suprême des forces armées (CSFA), à la tête de l'Egypte depuis le renversement du "raïs".
Les forces de l'ordre étaient déjà intervenues dimanche soir pour tenter d'évacuer la place Tahrir à coups de matraques et de grenades lacrymogènes, mais des manifestants se sont regroupés et ont passé une troisième nuit sur ce site-symbole de la révolution de l'hiver dernier.
Le Mouvement du 6-Avril, qui fut en pointe dans la contestation contre le régime de Moubarak, a prévenu qu'il resterait place Tahrir tant que ses exigences n'auraient pas été acceptées. Il réclame notamment un engagement sur la tenue de l'élection présidentielle d'ici avril prochain et la constitution d'un gouvernement de salut national en lieu et place du CSFA.
Reuters
Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène et s'en sont pris à un hôpital de fortune, ont-ils précisé, ajoutant que les contestataires avaient riposté en leur lançant des morceaux de bétons arrachés à la chaussée.
Douze personnes au moins ont été tuées ce week-end lors d'affrontements similaires. L'Egypte n'avait pas connu de telles scènes de violences depuis le renversement d'Hosni Moubarak, le 11 février, au terme de la "révolution du Nil".
Selon la télévision publique, ces violences ont fait dix morts pour la seule journée dimanche, auxquels s'ajoutent les deux décès signalés samedi, au premier jour des affrontements. Les blessés se comptent par centaines. Des dizaines de personnes ont été arrêtées.
Ces tensions interviennent une semaine avant le début des élections législatives le 28 novembre, premier scrutin de l'après-Moubarak.
Les autorités affirment que la police n'a pas ouvert le feu sur les manifestants mais ces derniers ont brandi des cartouches, des douilles et des grenades vides de gaz lacrymogènes.
"Le peuple veut la chute du régime", ont scandé des milliers de manifestants avant et après la charge de la police, appuyée par des militaires qui étaient jusqu'à présent restés en retrait.
D'autres slogans visaient directement le maréchal Hussein Tantaoui, qui fut pendant vingt ans le ministre de la Défense de Moubarak et dirige le Conseil suprême des forces armées (CSFA), à la tête de l'Egypte depuis le renversement du "raïs".
Les forces de l'ordre étaient déjà intervenues dimanche soir pour tenter d'évacuer la place Tahrir à coups de matraques et de grenades lacrymogènes, mais des manifestants se sont regroupés et ont passé une troisième nuit sur ce site-symbole de la révolution de l'hiver dernier.
Le Mouvement du 6-Avril, qui fut en pointe dans la contestation contre le régime de Moubarak, a prévenu qu'il resterait place Tahrir tant que ses exigences n'auraient pas été acceptées. Il réclame notamment un engagement sur la tenue de l'élection présidentielle d'ici avril prochain et la constitution d'un gouvernement de salut national en lieu et place du CSFA.
Reuters
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