Le Caire, 23 novembre 2011. Depuis 5 jours, les dizaines de milliers de manifestants de la place Tahrir demandent la chute du régime militaire et réclament la mise en place immédiate d'un conseil civil de transition.
La réponse du Conseil Supérieur des Forces Armées (CSFA) est sans merci. Depuis le début des confrontations on enregistre près de 100 morts, par asphyxie ou par balles, et plus de 3000 blessés. Le carnage se poursuit au moment où j'écris ces lignes. Gazage, asphyxie, tirs sporadiques à balles réelles et arrestations.
Hier, le maréchal Tantaoui a prononcé un discours télévisé dans lequel il s'est félicité de son bilan, de celui de l'armée, protectrice des aspirations démocratiques du peuple égyptien magnifique.
Ce jour, le CSFA a fait une nouvelle déclaration selon laquelle aucun gaz n'avait été tiré par les forces de l'ordre et que celles-ci n'étaient, à aucun moment, équipées de balles réelles. On soupçonne qu'un des gazs utilisés est un gaz CR, interdit par une convention internationale dont l'Egypte, avec la Corée du Nord…, n'est pas signataire.
Place Tahrir, les 5 hopitaux de campagne sont débordés par des arrivages permanents de blessés et de morts.
Libération
La réponse du Conseil Supérieur des Forces Armées (CSFA) est sans merci. Depuis le début des confrontations on enregistre près de 100 morts, par asphyxie ou par balles, et plus de 3000 blessés. Le carnage se poursuit au moment où j'écris ces lignes. Gazage, asphyxie, tirs sporadiques à balles réelles et arrestations.
Hier, le maréchal Tantaoui a prononcé un discours télévisé dans lequel il s'est félicité de son bilan, de celui de l'armée, protectrice des aspirations démocratiques du peuple égyptien magnifique.
Ce jour, le CSFA a fait une nouvelle déclaration selon laquelle aucun gaz n'avait été tiré par les forces de l'ordre et que celles-ci n'étaient, à aucun moment, équipées de balles réelles. On soupçonne qu'un des gazs utilisés est un gaz CR, interdit par une convention internationale dont l'Egypte, avec la Corée du Nord…, n'est pas signataire.
Place Tahrir, les 5 hopitaux de campagne sont débordés par des arrivages permanents de blessés et de morts.
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