Trois partis politiques marocains ont rejoint le concert des militants du Mouvement du 20 février appelant les électeurs à boycotter le scrutin du 25 novembre au Maroc.
Le Parti socialiste unifié (PSU), le Parti avant-gardiste démocrate socialiste (PADS) et Annahj Addimocrati insistent sur le fait que la situation politique actuelle ne permet pas la tenue d'un scrutin démocratique.
Selon le PADS, la nouvelle constitution ne respecte pas la volonté populaire comme source de tous les pouvoirs. Ce parti a donc décidé de se retirer au vu des conditions entourant ces élections, notamment ce qu'il considère comme le pillage de la richesse nationale et la corruption.
Selon Mohamed Sassi, membre du bureau politique du PSU, la participation aux élections durant une période de manifestations historiques est un véritable suicide politique. Le conseil national du parti estime que les autorités n'ont aucune intention de favoriser une véritable transition démocratique liant les choix de la population exprimés lors du scrutin à de réelles décisions politiques.
Un avis partagé par Abdellah Harrif, le secrétaire général d'Annahj Addimocrati, pour lequel cette élection législative anticipée aura lieu dans un climat non démocratique, où la constitution donne les pleins pouvoirs au Roi et non au peuple.
"Cette élection débouchera sur un parlement et un gouvernement qui ne représenteront pas les intérêts des citoyens", ajoute Harrif. "Elle sera placée sous la direction du ministère de l'Intérieur, qui a une longue histoire de détournement des élections."
Conformément au principe du pluralisme politique, ces partis ont le droit de faire passer leur message par le truchement des médias audiovisuels, au même titre que les 32 autres partis qui se présentent aux élections. Selon la Haute autorité de la communication et de l'audiovisuel (HACA), le temps de présence qui leur a été alloué lors de la campagne pré-électorale est de neuf heures.
Les opposants à cette campagne de boycott insistent sur le fait qu'une forte participation est essentielle pour lutter contre la corruption.
"Nous devons avoir confiance en les institutions de notre pays, en la parole de Sa Majesté le Roi et en les dispositions de la nouvelle constitution", a déclaré le secrétaire général du Mouvement populaire Mohand Laenser.
Une opinion partagée par le secrétaire général du Parti pour la justice et le développement (PJD), Abdelilah Benkirane. Lors d'une réunion organisée le 12 novembre à Salé sous le thème "Notre vote est notre chance de mettre un terme à la corruption", il a déclaré que les gens devaient voter en masse pour renforcer la démocratie et l'Etat de droit.
Certains affirment que l'abstention ne fera qu'inciter les candidats peu scrupuleux à utiliser de l'argent sale. Les partisans de la participation électorale insistent sur le fait qu'une forte participation est la seule manière de mettre en place des institutions politiques crédibles. La participation n'avait été que de 37 pour cent en 2007, ce qui avait eu un impact sur la crédibilité de la précédente législature.
Source: Magharebia
Le Parti socialiste unifié (PSU), le Parti avant-gardiste démocrate socialiste (PADS) et Annahj Addimocrati insistent sur le fait que la situation politique actuelle ne permet pas la tenue d'un scrutin démocratique.
Selon le PADS, la nouvelle constitution ne respecte pas la volonté populaire comme source de tous les pouvoirs. Ce parti a donc décidé de se retirer au vu des conditions entourant ces élections, notamment ce qu'il considère comme le pillage de la richesse nationale et la corruption.
Selon Mohamed Sassi, membre du bureau politique du PSU, la participation aux élections durant une période de manifestations historiques est un véritable suicide politique. Le conseil national du parti estime que les autorités n'ont aucune intention de favoriser une véritable transition démocratique liant les choix de la population exprimés lors du scrutin à de réelles décisions politiques.
Un avis partagé par Abdellah Harrif, le secrétaire général d'Annahj Addimocrati, pour lequel cette élection législative anticipée aura lieu dans un climat non démocratique, où la constitution donne les pleins pouvoirs au Roi et non au peuple.
"Cette élection débouchera sur un parlement et un gouvernement qui ne représenteront pas les intérêts des citoyens", ajoute Harrif. "Elle sera placée sous la direction du ministère de l'Intérieur, qui a une longue histoire de détournement des élections."
Conformément au principe du pluralisme politique, ces partis ont le droit de faire passer leur message par le truchement des médias audiovisuels, au même titre que les 32 autres partis qui se présentent aux élections. Selon la Haute autorité de la communication et de l'audiovisuel (HACA), le temps de présence qui leur a été alloué lors de la campagne pré-électorale est de neuf heures.
Les opposants à cette campagne de boycott insistent sur le fait qu'une forte participation est essentielle pour lutter contre la corruption.
"Nous devons avoir confiance en les institutions de notre pays, en la parole de Sa Majesté le Roi et en les dispositions de la nouvelle constitution", a déclaré le secrétaire général du Mouvement populaire Mohand Laenser.
Une opinion partagée par le secrétaire général du Parti pour la justice et le développement (PJD), Abdelilah Benkirane. Lors d'une réunion organisée le 12 novembre à Salé sous le thème "Notre vote est notre chance de mettre un terme à la corruption", il a déclaré que les gens devaient voter en masse pour renforcer la démocratie et l'Etat de droit.
Certains affirment que l'abstention ne fera qu'inciter les candidats peu scrupuleux à utiliser de l'argent sale. Les partisans de la participation électorale insistent sur le fait qu'une forte participation est la seule manière de mettre en place des institutions politiques crédibles. La participation n'avait été que de 37 pour cent en 2007, ce qui avait eu un impact sur la crédibilité de la précédente législature.
Source: Magharebia
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