LE CAIRE (Reuters) - Mohamed ElBaradeï, candidat à la présidentielle, a offert samedi de diriger un gouvernement d'union nationale en Egypte pour accélérer le transfert de pouvoir aux civils réclamé par les manifestants hostiles à la mainmise des militaires.
La nomination par le Conseil suprême des forces armées (CSFA) de Kamal Ganzouri au poste de Premier ministre d'un cabinet de "salut national" n'a pas convaincu la place Tahrir où un vaste rassemblement est à nouveau programmé ce dimanche, à la veille de la première phase, étalée sur deux jours, des élections législatives.
Sous la pression de la rue, et face à la violence qui a fait 42 morts dans le pays au cours de la semaine écoulée, le CSFA, à la tête de l'Egypte depuis la chute du président Hosni Moubarak le 11 février, a accepté la tenue d'une élection présidentielle d'ici juin prochain et limogé le gouvernement d'Essam Charaf.
Mais les protestataires de la place Tahrir rejettent le choix de Kamal Ganzouri, Premier ministre d'Hosni Moubarak entre 1996 et 1999, qu'ils considèrent comme un représentant de l'ancien régime.
Certains groupes de manifestants seraient prêts à voir Mohamed ElBaradeï diriger un organe civil qui superviserait la transition vers la démocratie à la place du CSFA.
"TOTALEMENT NEUTRE"
L'ancien directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) est respecté par les militants pro-démocratie mais beaucoup d'Egyptiens le considèrent comme peu au fait des affaires nationales en raison de ses nombreuses années passées à l'étranger.
Son équipe de campagne a fait savoir samedi qu'il était prêt à renoncer à briguer la présidence "s'il lui est officiellement demandé de former un gouvernement de salut national (...), afin d'être totalement neutre pendant la période de transition".
Mohamed ElBaradeï a rencontré des mouvements de jeunes révolutionnaires et des partis politiques qui ont rejeté la nomination de Kamal Ganzouri.
"Les forces et groupes politiques ont souligné que le seul moyen de sortir de la crise était de former un gouvernement de coalition nationale avec les pleins pouvoirs pour gérer la période de transition jusqu'à la tenue de l'élection présidentielle", a déclaré l'équipe de campagne.
La nomination par le Conseil suprême des forces armées (CSFA) de Kamal Ganzouri au poste de Premier ministre d'un cabinet de "salut national" n'a pas convaincu la place Tahrir où un vaste rassemblement est à nouveau programmé ce dimanche, à la veille de la première phase, étalée sur deux jours, des élections législatives.
Sous la pression de la rue, et face à la violence qui a fait 42 morts dans le pays au cours de la semaine écoulée, le CSFA, à la tête de l'Egypte depuis la chute du président Hosni Moubarak le 11 février, a accepté la tenue d'une élection présidentielle d'ici juin prochain et limogé le gouvernement d'Essam Charaf.
Mais les protestataires de la place Tahrir rejettent le choix de Kamal Ganzouri, Premier ministre d'Hosni Moubarak entre 1996 et 1999, qu'ils considèrent comme un représentant de l'ancien régime.
Certains groupes de manifestants seraient prêts à voir Mohamed ElBaradeï diriger un organe civil qui superviserait la transition vers la démocratie à la place du CSFA.
"TOTALEMENT NEUTRE"
L'ancien directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) est respecté par les militants pro-démocratie mais beaucoup d'Egyptiens le considèrent comme peu au fait des affaires nationales en raison de ses nombreuses années passées à l'étranger.
Son équipe de campagne a fait savoir samedi qu'il était prêt à renoncer à briguer la présidence "s'il lui est officiellement demandé de former un gouvernement de salut national (...), afin d'être totalement neutre pendant la période de transition".
Mohamed ElBaradeï a rencontré des mouvements de jeunes révolutionnaires et des partis politiques qui ont rejeté la nomination de Kamal Ganzouri.
"Les forces et groupes politiques ont souligné que le seul moyen de sortir de la crise était de former un gouvernement de coalition nationale avec les pleins pouvoirs pour gérer la période de transition jusqu'à la tenue de l'élection présidentielle", a déclaré l'équipe de campagne.
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