Après la victoire des islamistes au Maroc et en Tunisie, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, s'est déclaré ce lundi favorable à un dialogue avec tous les partis "qui ne franchissent pas les lignes rouges".
Le parti islamiste Justice et Développement (PJD) a remporté les élections législatives organisées vendredi au Maroc en obtenant 107 des 395 sièges à pouvoir. Les récentes élections en Tunisie avaient donné l'avantage aux islamistes modérés du parti Ennahda.
Dialogue nécessaire
Après s'être réjoui de l'organisation "d'élections libres" dans ces deux pays, Alain Juppé s'est prononcé pour un dialogue avec les partis respectant des principes jugés cruciaux par la France.
"On ne peut pas partir du principe que tout parti qui se réfère à l'islam doit être stigmatisé. Je pense que ce serait une erreur historique", a-t-il déclaré sur France Info.
"Il faut au contraire parler avec ceux qui ne franchissent pas les lignes rouges qui sont les nôtres, c'est-à-dire le respect des élections, l'Etat de droit, les droits de l'homme et les droits de la femme, naturellement", a ajouté le chef de la diplomatie française.
Reuters
Le parti islamiste Justice et Développement (PJD) a remporté les élections législatives organisées vendredi au Maroc en obtenant 107 des 395 sièges à pouvoir. Les récentes élections en Tunisie avaient donné l'avantage aux islamistes modérés du parti Ennahda.
Dialogue nécessaire
Après s'être réjoui de l'organisation "d'élections libres" dans ces deux pays, Alain Juppé s'est prononcé pour un dialogue avec les partis respectant des principes jugés cruciaux par la France.
"On ne peut pas partir du principe que tout parti qui se réfère à l'islam doit être stigmatisé. Je pense que ce serait une erreur historique", a-t-il déclaré sur France Info.
"Il faut au contraire parler avec ceux qui ne franchissent pas les lignes rouges qui sont les nôtres, c'est-à-dire le respect des élections, l'Etat de droit, les droits de l'homme et les droits de la femme, naturellement", a ajouté le chef de la diplomatie française.
Reuters
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