Bonjour, selon la Sofres, 31% des Français souhaitent que le leader du Front national soit candidat en 2007 et 36% pronostiquent sa présence au second tour.
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CE N’EST plus seulement une hypothèse d’école. Plus seulement un épouvantail. Plus un cauchemar. Le Pen pourrait très bien être présent de nouveau au second tour de la présidentielle l’an prochain.
Il pourrait même rassembler sur nom plus de voix qu’en 2001. C’est ce qu’indique un sondage publié ce matin par le Nouvel Observateur qui lui donne au moins 8 %, mais avec un potentiel électoral allant jusqu’à 17 % ! En effet, 8% des personnes interrogées se disent sûres de voter en sa faveur, 9% affirment qu’elle voteront sans doute pour lui, et 10% n’excluent pas de le faire. Or chacun sait que Le Pen est systématiquement sous-évalué par les sondages, les personnes interrogées ayant tendance à ne pas déclarer leur vote en faveur du Front National.
Soit ils en ont honte. Soit ils entendent voter pour un autre candidat, tout en se réservant la possibilité mettre un bulletin Le Pen dans le secret de l’isoloir, pour, comme le disent de plus en plus de Français, "emmerder" les candidats de l’establishment, dégoûtés par l’image que donne un pouvoir politique de plus en plus déliquescent.
En pleine affaire Clearstream, Jacques Chirac, avec l’épisode Guy Drut, vient de conforter ceux qui font leur miel de la dénonciation de la "République des copains et des coquins". Le député Pierre Lellouche n’avait pas tort de se demander "si nous ne sommes pas en train tous ensemble d'aller droit dans le mur en klaxonnant, en laissant la France à Jean-Marie Le Pen et à Ségolène Royal". Dans cette hypothèse, comme dans sa jumelle (Sarkozy-Le Pen) ce serait la répétition de 2002 en pire, car il y a cinq ans les électeurs des grands partis avaient également voulu adresser un message d’insatisfaction à leur camp.
Un an avant la présidentielle de 2001, on ne créditait Le Pen que de 6 à 8,5 % alors qu’il a fait 16,9 % le 21 avril. On imagine le choc si cette situation se répétait. La France désignant l’extrême droite deuxième force politique du pays. Et pour la seconde fois en cinq ans. Ce serait une fois de trop, et la France en serait durablement éclaboussée. Même si l’image de Le Pen reste mauvaise et même si ses idées ne progressent plus dans l’opinion. Même si le deuxième tour le plus probable risque d’opposer Sarkozy à Ségolène Royal qui, tous deux dépassent les 30 % d’intentions de vote. Pour l’instant. JMB
http://permanent.nouvelobs.com/polit...1.OBS9885.html
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CE N’EST plus seulement une hypothèse d’école. Plus seulement un épouvantail. Plus un cauchemar. Le Pen pourrait très bien être présent de nouveau au second tour de la présidentielle l’an prochain.
Il pourrait même rassembler sur nom plus de voix qu’en 2001. C’est ce qu’indique un sondage publié ce matin par le Nouvel Observateur qui lui donne au moins 8 %, mais avec un potentiel électoral allant jusqu’à 17 % ! En effet, 8% des personnes interrogées se disent sûres de voter en sa faveur, 9% affirment qu’elle voteront sans doute pour lui, et 10% n’excluent pas de le faire. Or chacun sait que Le Pen est systématiquement sous-évalué par les sondages, les personnes interrogées ayant tendance à ne pas déclarer leur vote en faveur du Front National.
Soit ils en ont honte. Soit ils entendent voter pour un autre candidat, tout en se réservant la possibilité mettre un bulletin Le Pen dans le secret de l’isoloir, pour, comme le disent de plus en plus de Français, "emmerder" les candidats de l’establishment, dégoûtés par l’image que donne un pouvoir politique de plus en plus déliquescent.
En pleine affaire Clearstream, Jacques Chirac, avec l’épisode Guy Drut, vient de conforter ceux qui font leur miel de la dénonciation de la "République des copains et des coquins". Le député Pierre Lellouche n’avait pas tort de se demander "si nous ne sommes pas en train tous ensemble d'aller droit dans le mur en klaxonnant, en laissant la France à Jean-Marie Le Pen et à Ségolène Royal". Dans cette hypothèse, comme dans sa jumelle (Sarkozy-Le Pen) ce serait la répétition de 2002 en pire, car il y a cinq ans les électeurs des grands partis avaient également voulu adresser un message d’insatisfaction à leur camp.
Un an avant la présidentielle de 2001, on ne créditait Le Pen que de 6 à 8,5 % alors qu’il a fait 16,9 % le 21 avril. On imagine le choc si cette situation se répétait. La France désignant l’extrême droite deuxième force politique du pays. Et pour la seconde fois en cinq ans. Ce serait une fois de trop, et la France en serait durablement éclaboussée. Même si l’image de Le Pen reste mauvaise et même si ses idées ne progressent plus dans l’opinion. Même si le deuxième tour le plus probable risque d’opposer Sarkozy à Ségolène Royal qui, tous deux dépassent les 30 % d’intentions de vote. Pour l’instant. JMB
http://permanent.nouvelobs.com/polit...1.OBS9885.html
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