Les autorités turques ont expulsé plusieurs rebelles libyens hospitalisés dans ce pays. La cause en est, qu'ils ont tenté de violer des infirmières turques qui leur prodiguaient des soins.
Plusieurs médias ont rapporté qu’un avion ayant transporté des rebelles libyens expulsés de Turquie s’est posé le vendredi dernier à l’aéroport libyen de Benina dans la région de Benghazi, mais aucun responsable ne s’est déplacé pour accueillir les blessés. La raison est simple : les « revenants » ont été impliqués dans des scandales sexuels en Turquie où ils étaient hospitalisés. La décision de ce pays de les expulser quelques jours seulement après que le Maroc ait expulsé d’autres rebelles libyens qui ont été aussi hospitalisés dans les hôpitaux du royaume chérifien. La décision marocaine a été prise après que des rebelles libyens « ivres » ont tenté de violer des infirmières qui leur prodiguaient des soins.
Contacté par Echorouk pour avoir des informations à ce sujet, le représentant du Conseil national de transition (CNT), Djemaâ Kemati, a démenti catégoriquement l’expulsion de rebelles libyens par la Turquie et le Maroc. Il a à ce propos regretté les informations rapportées par plusieurs médias. Il a d’autre part indiqué que ce « genre de choses » arrive dans tous les pays du monde.
Pour sa part, le représentant du CNT aux États-Unis, Achraf Toulouthi a affirmé à Echorouk par téléphone que l’être humain n’est pas parfait. Il a ajouté que des hommes célibataires ayant combattu des mois peuvent céder à la tentation et commettre certaines choses. Dans le même contexte, il rappellera que l’ancien président des États-Unis Bill Clinton et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn ont été impliqués dans des scandales sexuels. « Par conséquent si des rebelles libyens ont harcelé sexuellement des infirmières turques et marocaines, cela est tout à fait normal », a déclaré Achraf Toulouthi à Echorouk. « Tous les jeunes peuvent commettre une telle chose. En outre, les rebelles libyens ne sont pas des anges », a-t-il ajouté. « s’il s’avère que ces rebelles ont transgressé les lois de la Turquie et du Maroc, je dirai que c’est tout à fait normal qu’ils soient expulsés de ces pays qui les ont accueillis », a-t-il encore dit.
Interrogé sur cette affaire, l’écrivain et journaliste turque Zahid Ghoul, a indiqué qu’il n’a pas d'informations à ce ce sujet. « Même si les autorités turques ont expulsé des rebelles libyens, cela ne changera rien dans les relations entre les deux pays », a conclu Zahid Ghoul.
Assia Chalabi /Version française Madjid D. (Echourouk)
Plusieurs médias ont rapporté qu’un avion ayant transporté des rebelles libyens expulsés de Turquie s’est posé le vendredi dernier à l’aéroport libyen de Benina dans la région de Benghazi, mais aucun responsable ne s’est déplacé pour accueillir les blessés. La raison est simple : les « revenants » ont été impliqués dans des scandales sexuels en Turquie où ils étaient hospitalisés. La décision de ce pays de les expulser quelques jours seulement après que le Maroc ait expulsé d’autres rebelles libyens qui ont été aussi hospitalisés dans les hôpitaux du royaume chérifien. La décision marocaine a été prise après que des rebelles libyens « ivres » ont tenté de violer des infirmières qui leur prodiguaient des soins.
Contacté par Echorouk pour avoir des informations à ce sujet, le représentant du Conseil national de transition (CNT), Djemaâ Kemati, a démenti catégoriquement l’expulsion de rebelles libyens par la Turquie et le Maroc. Il a à ce propos regretté les informations rapportées par plusieurs médias. Il a d’autre part indiqué que ce « genre de choses » arrive dans tous les pays du monde.
Pour sa part, le représentant du CNT aux États-Unis, Achraf Toulouthi a affirmé à Echorouk par téléphone que l’être humain n’est pas parfait. Il a ajouté que des hommes célibataires ayant combattu des mois peuvent céder à la tentation et commettre certaines choses. Dans le même contexte, il rappellera que l’ancien président des États-Unis Bill Clinton et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn ont été impliqués dans des scandales sexuels. « Par conséquent si des rebelles libyens ont harcelé sexuellement des infirmières turques et marocaines, cela est tout à fait normal », a déclaré Achraf Toulouthi à Echorouk. « Tous les jeunes peuvent commettre une telle chose. En outre, les rebelles libyens ne sont pas des anges », a-t-il ajouté. « s’il s’avère que ces rebelles ont transgressé les lois de la Turquie et du Maroc, je dirai que c’est tout à fait normal qu’ils soient expulsés de ces pays qui les ont accueillis », a-t-il encore dit.
Interrogé sur cette affaire, l’écrivain et journaliste turque Zahid Ghoul, a indiqué qu’il n’a pas d'informations à ce ce sujet. « Même si les autorités turques ont expulsé des rebelles libyens, cela ne changera rien dans les relations entre les deux pays », a conclu Zahid Ghoul.
Assia Chalabi /Version française Madjid D. (Echourouk)
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