Une ONG américaine dénonce avec force la situation dangereuse qui prévaut dans les camps de Tindouf
Washington, 05/06/06 - Une organisation non-gouvernementale américaine a exprimé, dans une lettre adressée à la secrétaire d'Etat américaine, Mme Condoleezza Rice, sa profonde préoccupation concernant la détérioration de la situation des droits de l'homme dans les camps de Tindouf en Algérie.
Dans cette lettre en date du 3 juin et dont MAP-Washington a reçu une copie, le "Conseil Américain pour les Prisonniers de Guerre Marocains" appelle les Etats-Unis à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la souffrance des populations séquestrées dans les camps de Tindouf et pour placer les autorités algériennes devant leur ''ultime responsabilité'' quant à la sécurité des Marocains sahraouis tenus en otage sur leur territoire.
''L'Algérie a fait suffisamment de dégâts et notre gouvernement et la communauté internationale devraient avoir le courage de se tenir du côté de ce qui est juste et de dire au régime algérien : assez'', a souligné l'organisation américaine, qui a ''dénoncé avec force la situation dangereuse'' qui prévaut dans les camps de Tindouf en Algérie'' où ''les milices du polisario, avec l'aide des services de sécurité algériens, ont cruellement et sauvagement réprimé un soulèvement de la population des camps''.
Rappelant que le soulèvement de la population a éclaté après que Habbadi Ould Mohamed Lamine Ould Hmimed de la tribu Laâyaycha ait été arrêté et "torturé en public" par les milices du "polisario" et que ''la brutale répression qui s'en est suivie a fait qu'une douzaine de Sahraouis ont été blessés et emprisonnés pour avoir légitimement exprimé leurs frustrations et leurs opinions sur les terribles conditions qu'ils doivent endurer dans les camps'', le Conseil s'est dit ''extrêmement préoccupé et inquiété'' par la décision des autorités algériennes de couper tous les moyens de communication dans les camps ''les isolant ainsi du reste du monde''.
Le Conseil se dit aussi préoccupé par ''l'annulation unilatérale'' de l'échange de visites familiales qui était prévu pour le 2 juin.
Le conseil, qui a réitéré sa ferme condamnation de ce qui se déroule actuellement dans les camps de Tindouf et de ce qui s'y est déroulé pendant plus de trente ans, a exprimé des craintes que la situation dangereuse qui y prévaut actuellement ne mène à davantage de représailles contre les Marocains sahraouis sans défense qui sont séquestrés dans les camps de Tindouf derrière ''la version algérienne du rideau de fer''.
Après avoir rappelé ''les crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés impunément par l'Algérie et ses agents du polisario, de façon routinière et systématique, dans ces camps, notamment les meurtres, exécutions sommaires, esclavage, travail forcé, trafic des personnes, et d'autres crimes", le conseil a appelé les Etats-Unis à ''affirmer sans ambiguïté que la situation malsaine des droits humains qui prévaut dans les camps ne peut continuer'' et à ''prendre des mesures urgentes pour mettre fin aux souffrances humaines qui prévalent dans les camps de Tindouf''.
Soulignant que le gouvernement américain devrait faire ce qu'il faut pour aider à libérer les populations séquestrées ''des griffes rapaces du régime algérien'', l'ONG américaine a exhorté à ce propos les Etats-Unis à appeler pour la levée immédiate du siège imposé aux populations des camps et la fin de la politique de répression qui y est de mise.
Les Etats-Unis devraient aussi aider à placer les camps de Tindouf sous contrôle international et contribuer à mobiliser la communauté internationale pour que les populations des camps soient transférées dans leurs pays d'origine en toute sécurité, a souligné le conseil, indiquant que cette ''mesure cruciale'' facilitera la résolution de ce problème qui a duré plus de trente ans.
Le conseil a également exhorté le gouvernement américain à placer le polisario sur la liste des organisations terroristes du département d'Etat pour ''ses activités terroristes à l'encontre de la population civile sans défense'', pour ''avoir menacé de lancer des attaques armées contre le Maroc'' et pour ''avoir proféré des menaces terroristes contre une compagnie américaine qui opérait au Sahara Marocain''.
Le gouvernement américain devrait aussi mener des enquêtes sur les crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par le polisario, souligne le conseil américain pour les Prisonniers de Guerre Marocains.
source MAP
Washington, 05/06/06 - Une organisation non-gouvernementale américaine a exprimé, dans une lettre adressée à la secrétaire d'Etat américaine, Mme Condoleezza Rice, sa profonde préoccupation concernant la détérioration de la situation des droits de l'homme dans les camps de Tindouf en Algérie.
Dans cette lettre en date du 3 juin et dont MAP-Washington a reçu une copie, le "Conseil Américain pour les Prisonniers de Guerre Marocains" appelle les Etats-Unis à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la souffrance des populations séquestrées dans les camps de Tindouf et pour placer les autorités algériennes devant leur ''ultime responsabilité'' quant à la sécurité des Marocains sahraouis tenus en otage sur leur territoire.
''L'Algérie a fait suffisamment de dégâts et notre gouvernement et la communauté internationale devraient avoir le courage de se tenir du côté de ce qui est juste et de dire au régime algérien : assez'', a souligné l'organisation américaine, qui a ''dénoncé avec force la situation dangereuse'' qui prévaut dans les camps de Tindouf en Algérie'' où ''les milices du polisario, avec l'aide des services de sécurité algériens, ont cruellement et sauvagement réprimé un soulèvement de la population des camps''.
Rappelant que le soulèvement de la population a éclaté après que Habbadi Ould Mohamed Lamine Ould Hmimed de la tribu Laâyaycha ait été arrêté et "torturé en public" par les milices du "polisario" et que ''la brutale répression qui s'en est suivie a fait qu'une douzaine de Sahraouis ont été blessés et emprisonnés pour avoir légitimement exprimé leurs frustrations et leurs opinions sur les terribles conditions qu'ils doivent endurer dans les camps'', le Conseil s'est dit ''extrêmement préoccupé et inquiété'' par la décision des autorités algériennes de couper tous les moyens de communication dans les camps ''les isolant ainsi du reste du monde''.
Le Conseil se dit aussi préoccupé par ''l'annulation unilatérale'' de l'échange de visites familiales qui était prévu pour le 2 juin.
Le conseil, qui a réitéré sa ferme condamnation de ce qui se déroule actuellement dans les camps de Tindouf et de ce qui s'y est déroulé pendant plus de trente ans, a exprimé des craintes que la situation dangereuse qui y prévaut actuellement ne mène à davantage de représailles contre les Marocains sahraouis sans défense qui sont séquestrés dans les camps de Tindouf derrière ''la version algérienne du rideau de fer''.
Après avoir rappelé ''les crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés impunément par l'Algérie et ses agents du polisario, de façon routinière et systématique, dans ces camps, notamment les meurtres, exécutions sommaires, esclavage, travail forcé, trafic des personnes, et d'autres crimes", le conseil a appelé les Etats-Unis à ''affirmer sans ambiguïté que la situation malsaine des droits humains qui prévaut dans les camps ne peut continuer'' et à ''prendre des mesures urgentes pour mettre fin aux souffrances humaines qui prévalent dans les camps de Tindouf''.
Soulignant que le gouvernement américain devrait faire ce qu'il faut pour aider à libérer les populations séquestrées ''des griffes rapaces du régime algérien'', l'ONG américaine a exhorté à ce propos les Etats-Unis à appeler pour la levée immédiate du siège imposé aux populations des camps et la fin de la politique de répression qui y est de mise.
Les Etats-Unis devraient aussi aider à placer les camps de Tindouf sous contrôle international et contribuer à mobiliser la communauté internationale pour que les populations des camps soient transférées dans leurs pays d'origine en toute sécurité, a souligné le conseil, indiquant que cette ''mesure cruciale'' facilitera la résolution de ce problème qui a duré plus de trente ans.
Le conseil a également exhorté le gouvernement américain à placer le polisario sur la liste des organisations terroristes du département d'Etat pour ''ses activités terroristes à l'encontre de la population civile sans défense'', pour ''avoir menacé de lancer des attaques armées contre le Maroc'' et pour ''avoir proféré des menaces terroristes contre une compagnie américaine qui opérait au Sahara Marocain''.
Le gouvernement américain devrait aussi mener des enquêtes sur les crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par le polisario, souligne le conseil américain pour les Prisonniers de Guerre Marocains.
source MAP
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