Une mission de l'Union européenne chargée d'observer les élections au Sénégal a demandé dimanche à la plus haute instance juridique du pays d'expliquer pourquoi elle avait accepté certaines candidatures à la présidentielle et en avait rejeté d'autres.
Le Conseil constitutionnel a validé vendredi la candidature du président Abdoulaye Wade, 85 ans, ainsi que celles de 13 rivaux pour le vote du 26 février mais a refusé celle de Youssou N'Dour, vedette internationale de la chanson, au motif qu'il n'avait pas réuni les 10.000 signatures de soutien requises.
Cette décision a déclenché de violentes émeutes dans la nuit de vendredi à samedi et un policier a succombé à des blessures à la tête.
Thijs Berman, le chef de la mission d'observation des élections de l'UE, a appelé le Conseil, qui se réunit dimanche pour entendre les recours en appel, à rendre publiques les raisons de ses décisions, tant pour les candidatures validées que pour celles qui ont été refusées.
"Un candidat comme Youssou N'Dour, dont la candidature refusée avait pourtant été soutenue par des milliers de signatures, devrait avoir accès aux dossiers afin de pouvoir examiner de près pourquoi elle a été rejetée, c'est important", a déclaré Berman au micro de RFI.
"Je pense que non seulement chaque candidat mais aussi chaque citoyen sénégalais a le droit de savoir", a t-il ajouté. C'est seulement en comprenant les raisons qui ont motivé la décision du Conseil constitutionnel que celle-ci pourra être acceptée." La décision finale du Conseil constitutionnel est attendue d'ici quelques jours.
L'opposition a menacé samedi de rendre le pays "ingouvernable" si Wade persistait dans sa volonté de briguer un troisième mandat en février. Elle ne lui reconnaît pas le droit de se représenter en vertu de la Constitution, qui interdit d'effectuer plus de deux mandats présidentiels consécutifs.
"Abdoulaye Wade a déclaré la guerre au peuple", a déclaré samedi Amath Dansakho, membre du Parti de l'Indépendance et du travail (PIT) et du M23, un front d'opposants au chef de l'Etat. "La décision que nous venons de prendre prouvera à Wade que nous sommes dans un pays où les gens sont libres. Nous allons rendre ce pays ingouvernable", a-t-il ajouté.
Reuters
Le Conseil constitutionnel a validé vendredi la candidature du président Abdoulaye Wade, 85 ans, ainsi que celles de 13 rivaux pour le vote du 26 février mais a refusé celle de Youssou N'Dour, vedette internationale de la chanson, au motif qu'il n'avait pas réuni les 10.000 signatures de soutien requises.
Cette décision a déclenché de violentes émeutes dans la nuit de vendredi à samedi et un policier a succombé à des blessures à la tête.
Thijs Berman, le chef de la mission d'observation des élections de l'UE, a appelé le Conseil, qui se réunit dimanche pour entendre les recours en appel, à rendre publiques les raisons de ses décisions, tant pour les candidatures validées que pour celles qui ont été refusées.
"Un candidat comme Youssou N'Dour, dont la candidature refusée avait pourtant été soutenue par des milliers de signatures, devrait avoir accès aux dossiers afin de pouvoir examiner de près pourquoi elle a été rejetée, c'est important", a déclaré Berman au micro de RFI.
"Je pense que non seulement chaque candidat mais aussi chaque citoyen sénégalais a le droit de savoir", a t-il ajouté. C'est seulement en comprenant les raisons qui ont motivé la décision du Conseil constitutionnel que celle-ci pourra être acceptée." La décision finale du Conseil constitutionnel est attendue d'ici quelques jours.
L'opposition a menacé samedi de rendre le pays "ingouvernable" si Wade persistait dans sa volonté de briguer un troisième mandat en février. Elle ne lui reconnaît pas le droit de se représenter en vertu de la Constitution, qui interdit d'effectuer plus de deux mandats présidentiels consécutifs.
"Abdoulaye Wade a déclaré la guerre au peuple", a déclaré samedi Amath Dansakho, membre du Parti de l'Indépendance et du travail (PIT) et du M23, un front d'opposants au chef de l'Etat. "La décision que nous venons de prendre prouvera à Wade que nous sommes dans un pays où les gens sont libres. Nous allons rendre ce pays ingouvernable", a-t-il ajouté.
Reuters
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