Lors de son prêche habituel du vendredi 16 mars, dans une mosquée sur les hauteurs d’Alger, le prédicateur algérien et co-fondateur du FIS, Ali Benhadj, est revenu sur la scène du baisemain au prince héritier Hassan El Alaoui dans le zoo de Rabat. Une scène qui a fait le tour du monde et fait des Marocains la risée du Monde arabe.
Après avoir rappelé que le régime marocain n’était pas « islamique » mais « laïc », et qu’autant le roi Hassan II que son successeur Mohamed VI sont des dirigeants « laïcs » qui n’ont rien à voir avec la religion, Ali Benhadj a stigmatisé l’utilisation de la religion par les monarques marocains. « Ils utilisent la religion pour réprimer les peuples », a-t-il dit à ses ouailles réunies autour de lui.
Dans ce prêche, Benhadj s’en prend, sans le citer explicitement, au Parti de la justice et du développement (PJD), dont le patron actuel, le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, avait déclaré à plusieurs reprises reconnaître la « commanderie des croyants » et la fonction de chef religieux du souverain.
« Vous avez vu le jeune fils de Mohamed VI ? Ils se prosternent pour lui baiser la main… C’est ça l’islam ? Et après il y a des partis islamistes qui te disent que cet enfant est le descendant du prophète et que son grand père est le prophète… Non, non, non… Nous ne croyons pas cette chose (…) Nous avons aujourd’hui des rois qui nous amènent des enfants à qui on baise les mains et les pieds. C’est quoi ça ? C’est de l’esclavage ? Je croyais vraiment que ce jeune roi serait différent de son père, Hassan II. (…) Je croyais qu’il allait demander aux Marocains de ne plus lui baiser les mains, mais seulement de le saluer. Mais qu’est-ce qu’on voit ? Un général qui se prosterne et baise la main et le pied du roi. Quoi ? C’est comme ça que faisait le prophète ? (…) Nous avons aujourd’hui des dirigeants et des rois qui sont aux ordres de l’Amérique. C’est la secrétaire d’Etat Clinton qui donne les ordres : toi tu fais ça, et toi cela ! Et ils se taisent ».
Pauvres de nous ! Après les Egyptiens, les Koweïtiens, les Tunisiens et les autres peuples arabo-musulmans, voilà que les Algériens se mettent de la partie pour se moquer de nos chères traditions de servitude."
Demainonline[/SIZE][/FONT]
Après avoir rappelé que le régime marocain n’était pas « islamique » mais « laïc », et qu’autant le roi Hassan II que son successeur Mohamed VI sont des dirigeants « laïcs » qui n’ont rien à voir avec la religion, Ali Benhadj a stigmatisé l’utilisation de la religion par les monarques marocains. « Ils utilisent la religion pour réprimer les peuples », a-t-il dit à ses ouailles réunies autour de lui.
Dans ce prêche, Benhadj s’en prend, sans le citer explicitement, au Parti de la justice et du développement (PJD), dont le patron actuel, le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, avait déclaré à plusieurs reprises reconnaître la « commanderie des croyants » et la fonction de chef religieux du souverain.
« Vous avez vu le jeune fils de Mohamed VI ? Ils se prosternent pour lui baiser la main… C’est ça l’islam ? Et après il y a des partis islamistes qui te disent que cet enfant est le descendant du prophète et que son grand père est le prophète… Non, non, non… Nous ne croyons pas cette chose (…) Nous avons aujourd’hui des rois qui nous amènent des enfants à qui on baise les mains et les pieds. C’est quoi ça ? C’est de l’esclavage ? Je croyais vraiment que ce jeune roi serait différent de son père, Hassan II. (…) Je croyais qu’il allait demander aux Marocains de ne plus lui baiser les mains, mais seulement de le saluer. Mais qu’est-ce qu’on voit ? Un général qui se prosterne et baise la main et le pied du roi. Quoi ? C’est comme ça que faisait le prophète ? (…) Nous avons aujourd’hui des dirigeants et des rois qui sont aux ordres de l’Amérique. C’est la secrétaire d’Etat Clinton qui donne les ordres : toi tu fais ça, et toi cela ! Et ils se taisent ».
Pauvres de nous ! Après les Egyptiens, les Koweïtiens, les Tunisiens et les autres peuples arabo-musulmans, voilà que les Algériens se mettent de la partie pour se moquer de nos chères traditions de servitude."
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