Écrit par Katherine Junger Lundi, 21 Mai 2012 11:15
Les dirigeants du Polisario et leurs milices armées continuent à faire subir aux réfugiés sahraouis des camps de Tindouf, toute sorte de violence morale et physique et ce dans l’impunité et une indifférence quasi-totale des autorités du pays hôte, l’Algérie. Tout récemment une famille sahraouie a perdu dans des circonstances non élucidées, un de ses membres. Il s’agit du dénommé Bechri Sid Ahmed Zein, dont le corps a été retrouvé calciné non loin de Bir Mougrien, en compagnie des corps de trois autres individus non identifiés. Suite à ce lâche assassinat, la famille de la victime a adressé une lettre au Secrétaire Général des Nations Unies et à des organisations internationales des droits de l’Homme, dans laquelle elle sollicite une protection contre les abus des dirigeants du Polisario.
Les membres de cette famille, originaire de la tribu R’guibat Oulad Moussa, projettent aussi d’observer un sit-in ouvert devant le siège du HCR à Rabouni jusqu’à ce que ses revendications soient satisfaites.
Dans sa lettre, la famille réclame l’ouverture d’une enquête approfondie aux fins de déterminer le commanditaire et les auteurs de ces assassinats. La famille accuse directement les services de sécurité du Polisario d’avoir commandité l’assassinat de Bechri Sid Ahmed Zein. Celui-ci, travaillait de son vivant, pour le compte d’un cadre de la direction du Polisario, connu pour ses activités de trafic en tout genre, avant d’aller rejoindre le mouvement d’opposition "5 mars" qui organise régulièrement des manifestations dans le camp de Rabouni qui abrite le QG du Polisario.
La mère et la tante du défunt, Lalla et Dadu Ment Zrouk, ont été emprisonnées à plusieurs reprises pour les mêmes mobiles. En 2009, après une prise de bec avec Khatri Addouh, président du Conseil National Sahraoui (CNS- parlement), alors wali de "Smara", Lalla Ment Zrouk a été mise au cachot. Elle a été ensuite libérée sur ordre de Mohamed Abdelaziz, suite la pression de manifestations des membres de sa famille et de sa tribu. Le cas de cette famille n’est que la partie visible de l’iceberg, les violations, les exactions, les tortures, les assassinats et les incarcérations sans jugements sont légion dans les camps de Tindouf, un no man’s land implanté en plein désert algérien, mais complètement isolé du reste du monde.
droits-humains.org

Les membres de cette famille, originaire de la tribu R’guibat Oulad Moussa, projettent aussi d’observer un sit-in ouvert devant le siège du HCR à Rabouni jusqu’à ce que ses revendications soient satisfaites.
Dans sa lettre, la famille réclame l’ouverture d’une enquête approfondie aux fins de déterminer le commanditaire et les auteurs de ces assassinats. La famille accuse directement les services de sécurité du Polisario d’avoir commandité l’assassinat de Bechri Sid Ahmed Zein. Celui-ci, travaillait de son vivant, pour le compte d’un cadre de la direction du Polisario, connu pour ses activités de trafic en tout genre, avant d’aller rejoindre le mouvement d’opposition "5 mars" qui organise régulièrement des manifestations dans le camp de Rabouni qui abrite le QG du Polisario.
La mère et la tante du défunt, Lalla et Dadu Ment Zrouk, ont été emprisonnées à plusieurs reprises pour les mêmes mobiles. En 2009, après une prise de bec avec Khatri Addouh, président du Conseil National Sahraoui (CNS- parlement), alors wali de "Smara", Lalla Ment Zrouk a été mise au cachot. Elle a été ensuite libérée sur ordre de Mohamed Abdelaziz, suite la pression de manifestations des membres de sa famille et de sa tribu. Le cas de cette famille n’est que la partie visible de l’iceberg, les violations, les exactions, les tortures, les assassinats et les incarcérations sans jugements sont légion dans les camps de Tindouf, un no man’s land implanté en plein désert algérien, mais complètement isolé du reste du monde.
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