Suite à la décision de Hamadi Jebali, Chef du Gouvernement provisoire Tunisien, d’extrader Baghdadi Mahmoudi, ex-premier ministre libyen, vers la Libye actuelle sans consultation préalable avec Moncef Marzouki, le Président provisoire de la République, une crise institutionnelle inédite, depuis les élections du 23 octobre 2011 a éclaté en Tunisie.
Une guerre de communiqués s’est instaurée entre la présidence de la République et le Gouvernement tunisien. En effet, Marzouki estime que la remise de Mahmoudi aux autorités libyennes relève de la politique étrangère donc des prérogatives de la Présidence de la République.
Un communiqué de l’Agence France Presse (AFP) rendu public le 25 juin 2012, relatant la crise institutionnelle entre Marzouki et Jebali, conclut à « une faiblesse des prérogatives du Président de la République cruellement surnommé « tartour » (en arabe: personnage insignifiant, de décor), sur les réseaux sociaux tunisiens ».
Quelle image Moncef Marzouki va-t-il présenter dans ses rencontres futures avec des Chefs d’États et de Gouvernements étrangers après ce scandale qui fait perdre au Président sa crédibilité et ridiculise l’image de la Tunisie sur le plan international ?
La présidence de la Tunisie a-t-elle encore un poids et une valeur sur le plan international ?
Suite à cet esclandre, un président digne de ce nom peut-il rester à son poste, et conserver encore une influence et une audience auprès de la population Tunisienne ?
Les Tunisiens et les Français célèbrent Marzouki surnommé « tartour » à leur façon sur Twitter
Un jeu s’est développé actuellement sur Twitter où les internautes rivalisent d’imaginations pour associer le mot de « Tartour » à des noms de films célèbres.
L’un des Tweeple a lancé le jeu sous la dénomination suivante #RemplacerUnMotDuTitredunFilmParTartour, des milliers de personnes ont participé à ce jeu en publiant des titres dont nous citons les plus amusants : Tartoupolis, et dieu créa Tartour, Tartour-ninja, Tartour de Tarascon, le Barnous de Tartour … même les français ont participé à ce jeu pour se moquer de notre «cher» Président.
Un président de la République élu sans prérogatives
Dés qu’il a été élu président de la République tunisienne par l’ANC, il n’a pris aucune décision importante sur le plan politique ou économique, car le Gouvernement veut s’occuper de tous les problèmes sans avoir à négocier avec le Président de la République.
Marzouki se contente de voyager à l’intérieur de la Tunisie et plus rarement à l’étranger, pour servir de miroir au Gouvernement de la Troïka. La seule marque de respect qui lui a été accordée par un Tunisien est un «baise main» qui a fait couler beaucoup d’encre dans la presse tunisienne et étrangère, et qui rappelle l’époque du «Califat», si chère au Gouvernement actuel.
Une image négative de Moncef Marzouki a commencé à apparaître, bien avant le qualificatif actuel de «Tartour», depuis son élection à la présidence de la République le 12 décembre 2011 : L e journal Français Le Figaro avait publié un article le 12 décembre 2011, pour brosser un portrait physique peu flatteur de Moncef Marzouki : « le visage basané taillé à la serpe d’un orgueilleux bédouin de 66 ans qui parle un français châtié débité à la vitesse d’un TGV. ..»
Un Président qui a décidé la vente des palais présidentiels, qui veut limoger le Gouverneur de la Banque Centrale tunisienne, qui touche un salaire de 30 000 DT par mois, qui a reproché la tenue d’une conférence politique par un discours dans une mosquée, et de nombreux autres « incidents » du même genre, peut-on regretter son éventuel départ ?
tunisienumerique
Une guerre de communiqués s’est instaurée entre la présidence de la République et le Gouvernement tunisien. En effet, Marzouki estime que la remise de Mahmoudi aux autorités libyennes relève de la politique étrangère donc des prérogatives de la Présidence de la République.
Un communiqué de l’Agence France Presse (AFP) rendu public le 25 juin 2012, relatant la crise institutionnelle entre Marzouki et Jebali, conclut à « une faiblesse des prérogatives du Président de la République cruellement surnommé « tartour » (en arabe: personnage insignifiant, de décor), sur les réseaux sociaux tunisiens ».
Quelle image Moncef Marzouki va-t-il présenter dans ses rencontres futures avec des Chefs d’États et de Gouvernements étrangers après ce scandale qui fait perdre au Président sa crédibilité et ridiculise l’image de la Tunisie sur le plan international ?
La présidence de la Tunisie a-t-elle encore un poids et une valeur sur le plan international ?
Suite à cet esclandre, un président digne de ce nom peut-il rester à son poste, et conserver encore une influence et une audience auprès de la population Tunisienne ?
Les Tunisiens et les Français célèbrent Marzouki surnommé « tartour » à leur façon sur Twitter
Un jeu s’est développé actuellement sur Twitter où les internautes rivalisent d’imaginations pour associer le mot de « Tartour » à des noms de films célèbres.
L’un des Tweeple a lancé le jeu sous la dénomination suivante #RemplacerUnMotDuTitredunFilmParTartour, des milliers de personnes ont participé à ce jeu en publiant des titres dont nous citons les plus amusants : Tartoupolis, et dieu créa Tartour, Tartour-ninja, Tartour de Tarascon, le Barnous de Tartour … même les français ont participé à ce jeu pour se moquer de notre «cher» Président.
Un président de la République élu sans prérogatives
Dés qu’il a été élu président de la République tunisienne par l’ANC, il n’a pris aucune décision importante sur le plan politique ou économique, car le Gouvernement veut s’occuper de tous les problèmes sans avoir à négocier avec le Président de la République.
Marzouki se contente de voyager à l’intérieur de la Tunisie et plus rarement à l’étranger, pour servir de miroir au Gouvernement de la Troïka. La seule marque de respect qui lui a été accordée par un Tunisien est un «baise main» qui a fait couler beaucoup d’encre dans la presse tunisienne et étrangère, et qui rappelle l’époque du «Califat», si chère au Gouvernement actuel.
Une image négative de Moncef Marzouki a commencé à apparaître, bien avant le qualificatif actuel de «Tartour», depuis son élection à la présidence de la République le 12 décembre 2011 : L e journal Français Le Figaro avait publié un article le 12 décembre 2011, pour brosser un portrait physique peu flatteur de Moncef Marzouki : « le visage basané taillé à la serpe d’un orgueilleux bédouin de 66 ans qui parle un français châtié débité à la vitesse d’un TGV. ..»
Un Président qui a décidé la vente des palais présidentiels, qui veut limoger le Gouverneur de la Banque Centrale tunisienne, qui touche un salaire de 30 000 DT par mois, qui a reproché la tenue d’une conférence politique par un discours dans une mosquée, et de nombreux autres « incidents » du même genre, peut-on regretter son éventuel départ ?
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