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Dans le Royaume du Commandeur des Croyants

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  • Dans le Royaume du Commandeur des Croyants

    Je suis arrivé au Maroc pour entamer mes études supérieures, en compagnie d’autres camarades boursiers comme moi. Je n’avais aucune appréhension en atterrissant à l’aéroport Mohammed V. Mais j’ai commencé à déchanter... deux jours seulement après mon arrivée.

    Durant 2 années, comme la plupart de mes "congénères", j’ai souvent été confronté à des situations tragi-comiques. Comme ce matin lorsque, avec un groupe d’étudiants, nous nous rendions au marché de J5, dans un quartier situé à quelques encablures de la résidence universitaire, à Rabat.

    En chemin, nous avons essuyé des jets de pierre de la part de gamins qui devaient avoir entre douze et quatorze ans, et qui criaient à tue-tête : "Cannibales! Cannibales!" Pour notre troisième jour au Maroc, c’était un drôle d’accueil, une rebuffade que j’ai toujours du mal à oublier.

    «Elle n’est qu’une esclave!»

    Deux ans après cette mésaventure, un nouveau "choc." Cela s’est passé dans un bus. Une vieille dame, qui tenait à peine sur ses pieds, venait de monter à bord. Toutes les places assises étant déjà occupées, une jeune étudiante subsaharienne s’est donc empressée de céder son siège à la "mamie" eu égard à son âge.

    Et alors qu’elle s’attendait à un mot aimable, voire à une bénédiction, la jeune fille a eu droit à un terrible:

    "De toute façon, elle n’est qu’une esclave et donc elle devait céder sa place à n’importe quel Marocain dans ce bus!"

    Incrédules pendant un moment car ne parlant pas la darija [ndlr: arabe dialectal marocain], nous avons été abasourdis après qu’une Mauritanienne, noire elle aussi, nous eut traduit la phrase.

    C’était d’autant plus choquant qu’il ne s’agissait pas là de gamins comme à J5, mais bien d’une personne du troisième âge qui, à travers ce comportement, venait par ailleurs de porter un sacré coup à l’un des piliers de l’éducation africaine: le respect des personnes âgées. En effet, suite à cet incident, certains étudiants ont décidé de se passer le mot : désormais, on ne cède plus sa place à qui que ce soit, fût-t-il mourant!.

    «Un fils d’esclave, qui me fait l’aumône»

    Comment peut-on être mendiante et avoir ce sentiment de supériorité propre à tous les racistes du monde? La scène s’est déroulée à Rabat quand j’y étais encore étudiant. Un ami comorien au teint de jais, qui venait de percevoir sa bourse, s’est arrêté devant une femme d’un âge avancé qui lui tendait la sébile et lui a remis une pièce de dix dirhams. Alors qu’il continuait son chemin, il entendit la mendiante dire en arabe:

    "Oh mon Dieu, qu’ai-je fait pour mériter un tel sort: un Noir, un fils d’esclave, qui me fait l’aumône?!"

    Le bienfaiteur n’en croyait pas ses oreilles. Revenant sur ses pas, il dit à la femme, en lui tendant un billet de vingt dirhams:

    "Excusez-moi, c’est vingt dirhams que je voulais vous donner et non dix." Quand elle lui a rendu la pièce de dix, le jeune étudiant l’a remise dans sa poche... avec son billet de vingt dirhams! Il a alors assené à la mendiante, en arabe classique (les Comoriens sont aussi arabophones):

    "Puisque votre dieu entend bien vos complaintes, demandez-lui donc de l’argent!".

    «La prochaine fois, on te tue!»

    Flâner aux alentours de la résidence universitaire à Rabat, quand j’y vivais encore, relevait d’une aventure dangereuse. De nombreux étudiants subsahariens y ont été victimes d’agressions atroces, certaines ayant même abouti à des hospitalisations. Je me souviens de Sacko, un étudiant malien, et de Kromah, un Libérien, pour ne citer qu’eux.

    Le premier avait été sauvagement roué de coups juste à l’entrée du campus, ses bourreaux lui crachaient dessus et le traitaient de "qird" (singe), de "k’hal" (Noir) de "`abd" (esclave)… Et n’eût été l’intervention des gardiens alertés par ses cris stridents, il serait mort. Finalement, il s’en est sorti avec plusieurs mois d’indisponibilité médicale, et a dû manquer la période des examens.

    Kromah, lui, s’était pris un violent coup de couteau au niveau de l’abdomen. A la vue d’un groupe d’étudiants qui passait par là et qui était plus important en nombre, ses agresseurs ont pris la fuite, mais pas sans lui lancer cette menace:

    "La prochaine fois, on te tue! Et c’est valable pour tous tes camarades, transmets-leur le message. Compris, sale nègre?"

    L’étudiant libérien, qui saignait abondamment et qui se tordait de douleur, n’a pu répondre que par un acquiescement de la tête.

    Sacko et Kromah ne sont ni les premières ni les dernières victimes d’agressions anti-Noirs dans les environs de la cité, mais leur mésaventure a été la goutte d’eau de trop: les étudiants subsahariens étaient alors descendus dans la rue pour exprimer leur ras-le-bol et appeler les autorités à prendre les mesures qui s’imposaient. Depuis, le phénomène a certes perdu de l’ampleur mais il persiste.

    Même les professeurs s’y mettent

    Et pendant que de jeunes Marocains à la "chasse" au Noir semaient la terreur dans les environs immédiats du campus, dans les salles de classe, certains professeurs, pourtant censés véhiculer des valeurs telles que le respect de la dignité humaine, se sont montrés tout simplement indignes de l’une de leur mission.

    C’est le cas de cette professeure qui, en plein cours, ne s’est pas gênée pour traiter une Gabonaise de "négresse". Je me souviens que nous nous étions tous regardés avant de baisser la tête un certain moment. Alice –c’est son prénom–, qui était assise juste à côté de moi, m’a lancé un regard qui me hante encore aujourd’hui et m’a dit:

    "J’ai suffisamment entendu ce genre de propos désobligeants dans la rue et dans les transports en commun pour m’en accommoder, car je les ai jusque-là mis sur le compte de l’ignorance; mais venant d’une prof’…"

    L’enseignante dont il est question est aujourd’hui à la retraite, je l’ai croisée une ou deux fois dans des conférences.


    «Quelle heure est-il?»

    Il s’agit là d’un classique! Au début, je ne comprenais pas pourquoi le "quelle heure est-il?" était accompagné d’un sourire narquois dès que je regardais ma montre pour y répondre. Les aînés m’ont expliqué par la suite que c’était pour me signifier:

    "Regarde ton poignet et rappelle-toi que tu es noir!"

    Désormais, dès qu’on me demande "ch’hal essa`a" (quelle heure est-il ?), je préfère prendre mon téléphone portable pour répondre…


    Source: Un Africain en Afrique

  • #2
    Je commence a détester ce genres de noirs qui font de la sur-victimisation et qui crient au racisme à chaque 2 secondes et à chaque coin de rue..

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    • #3
      mais qui a changé le titre de l'article? Deja les droits d'auteurs sont baffoués en copiant l'article mais en plus on modifie le contenu et meme la source, lamentable MEK

      galek source african en afrique, c'est pluto slate afrique

      pour ceux qui se plaignent de racisme, ils n'ont qu'aller faire un tour dans la caserne des generaux d'à coté
      Dernière modification par ourgha, 30 juin 2012, 10h00.

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      • #4
        Une chose que je ne comprend pas
        ils se comportent comment avec les noirs marocains ?
        tchek tchek tchek

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        • #5
          de la meme façon que les bleus algeriens

          Commentaire


          • #6
            pour ceux qui se plaignent de racisme, ils n'ont qu'aller faire un tour dans la caserne des generaux d'à coté
            de la meme façon que les bleus algeriens
            quel est le rapport avec le topic ??? ..... c'est comme ça que tu défend les marocains !!!

            yakhi bahloul, ça prouve que le récit est vrai
            Dernière modification par YSN, 30 juin 2012, 10h19.
            Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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            • #7
              Pathétique
              le pire c'est que la moitié de la population marocaine est noire !
              tchek tchek tchek

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              • #8
                quel est le rapport avec le topic ??? ..... c'est comme ça que tu défend les marocains !!!

                Le rapport c'est qu'il a trouvé que le texte du topic est biaisé et il a voulu rendre la monnaie à l'éditeur.

                Les Algériens du forum auraient réagis de la même manière

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                • #9
                  Kems

                  le pire c'est que la moitié de la population marocaine est noire !

                  N’exagérons pas.

                  Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de Marocains qui te ressemblent.

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                  • #10
                    defendre les marocains? Mais qui est le juge?

                    yakhi bahloul....

                    Tu vois, inutile de defendre ces marocains, ils sont coupables, YSN est formaté ainsi

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                    • #11
                      Fajito

                      Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de Marocains qui te ressemblent.
                      Plutôt mourir que de ressembler à tes congénères ...
                      tchek tchek tchek

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                      • #12
                        Plutôt mourir que de ressembler à tes congénères .

                        Je pense que eux aussi ne souhaiteraient pas te ressembler ^^.

                        Commentaire


                        • #13
                          Ourgha,

                          l'Art de prendre une partie du texte, et de broder autour

                          Je vois que tu excele dans le Tbahlil

                          Si t'a rien a dire sur le topic initial et incapable de donner des arguments objectifs,
                          ne te ridiculise pas

                          A toutes fins utiles, je remet le texte complet :

                          quel est le rapport avec le topic ??? ..... c'est comme ça que tu défend les marocains !!!

                          yakhi bahloul, ça prouve que le récit est vrai
                          Bon creusage
                          Dernière modification par YSN, 30 juin 2012, 10h45.
                          Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

                          Commentaire


                          • #14
                            Fajito

                            Je pense que eux aussi ne souhaiteraient pas te ressembler ^^.
                            Quand je leur dis
                            que je suis algérien
                            ils tombent des nues

                            sans rancune Maroki je suis tout sauf raciste
                            tchek tchek tchek

                            Commentaire


                            • #15
                              ysn

                              et tu crois que la maroc a besoin que je le defende pour des accusation emanants d'un petit etudiant qui se trouve redevable envers lui
                              penses y, et abaraka men tbahdil prets à croire n'importe quoi qui egratine le maroc

                              bonne journée

                              Commentaire

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