Elle vient encore de se distinguer par une lettre ouverte qu’elle a adressée à Jean-François Lamour, ministre de la Jeunesse et des Sports et de la Vie associative. Elle y déclare son «écœurement» et son indignation de voir que le film Bled Number One, de Rabah Ameur Zaïmeche, qui vient de sortir sur les écrans français, puisse recevoir le prix de la Jeunesse au dernier Festival de Cannes.
Et pourquoi donc, Madame est choquée, écœurée et dégoûtée ? Parce que, explique-t-elle, dans ce film figure une scène «effroyable de mise à mort d’un taureau, préalablement traité avec violence, lors d’une fête de la Zerda». Et la Bardot de poursuivre : «Quelle leçon souhaitez-vous donner à la jeunesse en montrant un animal se faire égorger puis dépecer sauvagement ?» C’est en effet atroce de permettre ces scènes insoutenables, plus insoutenables encore que les humains qui se font massacrer tous les jours, ou que les populations affamées qui crèvent devant nous de famine organisée, montrées tous les soirs sur les écrans, sans que s’en émeuve la «protectrice des animaux». En vérité la «star» a un autre combat que celui de la défense des animaux. N’osant pas s’insurger contre la consécration d’un cinéaste étranger et particulièrement arabe et plus aggravant encore maghrébin, elle saisit l’occasion pour désigner «ces étrangers qui inondent la France» et qui vont jusqu’à rafler des prix dans un domaine — le cinéma — qu’elle considère comme étant encore le sien. Son racisme n’est plus à prouver, même si, en l’occurrence, il prend des chemins détournés. N’est-ce pas cette étoile éteinte qui n’a cessé de déverser son fiel sur tous les étrangers et qui répète, en chœur avec Le Pen et à satiété que la «présence musulmane est indésirable en France». Elle a été encore plus loin dans son livre Un cri dans le désert en y déclarant, entre autres : «Les clandestins ou des gueux profanent et prennent d’assaut nos églises (…) étalent leurs odeurs nauséabondes sous les voûtes sacrées des chœurs.» Pour ces propos, elle avait été condamnée en 2004 par le tribunal correctionnel de Paris à une amende de 5000 euros. Mais qu’est-ce que 5000 euros pour Bardot qui brasse, à travers sa fondation, des sommes colossales, destinées en grande partie à financer son véritable combat, celui contre la présence des «sales Arabes» sur le sol pur de l’Hexagone» ?
K. B.-A.
Et pourquoi donc, Madame est choquée, écœurée et dégoûtée ? Parce que, explique-t-elle, dans ce film figure une scène «effroyable de mise à mort d’un taureau, préalablement traité avec violence, lors d’une fête de la Zerda». Et la Bardot de poursuivre : «Quelle leçon souhaitez-vous donner à la jeunesse en montrant un animal se faire égorger puis dépecer sauvagement ?» C’est en effet atroce de permettre ces scènes insoutenables, plus insoutenables encore que les humains qui se font massacrer tous les jours, ou que les populations affamées qui crèvent devant nous de famine organisée, montrées tous les soirs sur les écrans, sans que s’en émeuve la «protectrice des animaux». En vérité la «star» a un autre combat que celui de la défense des animaux. N’osant pas s’insurger contre la consécration d’un cinéaste étranger et particulièrement arabe et plus aggravant encore maghrébin, elle saisit l’occasion pour désigner «ces étrangers qui inondent la France» et qui vont jusqu’à rafler des prix dans un domaine — le cinéma — qu’elle considère comme étant encore le sien. Son racisme n’est plus à prouver, même si, en l’occurrence, il prend des chemins détournés. N’est-ce pas cette étoile éteinte qui n’a cessé de déverser son fiel sur tous les étrangers et qui répète, en chœur avec Le Pen et à satiété que la «présence musulmane est indésirable en France». Elle a été encore plus loin dans son livre Un cri dans le désert en y déclarant, entre autres : «Les clandestins ou des gueux profanent et prennent d’assaut nos églises (…) étalent leurs odeurs nauséabondes sous les voûtes sacrées des chœurs.» Pour ces propos, elle avait été condamnée en 2004 par le tribunal correctionnel de Paris à une amende de 5000 euros. Mais qu’est-ce que 5000 euros pour Bardot qui brasse, à travers sa fondation, des sommes colossales, destinées en grande partie à financer son véritable combat, celui contre la présence des «sales Arabes» sur le sol pur de l’Hexagone» ?
K. B.-A.

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