La réalité du terrain diffère du tableau catastrophiste qu’en proposent les médias en Europe et aux États-Unis.
Très éloignée de la vision simpliste d’une insurrection populaire contre une dictature, la conjoncture syrienne se décline effectivement de manière plus complexe et l’opposition au président al-Assad, bien loin de constituer un bloc solidaire, se révèle fragmentée et très locale.
À l’intérieur du pays et dans les grandes villes, le calme règne, et l’armée régulière est fidèle au gouvernement, soutenu, fût-ce par défaut face à l’islamisme radical, par une majorité de la population, à commencer par les communautés alaouite et chrétiennes, mais aussi par la classe moyenne sunnite, favorable aux réformes économiques entreprises depuis 2000.
Seules les villes de Hama et de Homs connaissent des troubles significatifs, et des agglomérations de moindre importance, le long des frontières turque et libanaise, à travers lesquelles s’infiltrent des combattants, armés et soutenus par l’étranger.
Les rebelles de Homs –il s’agit bien d’une rébellion armée- ne constituent pas la principale préoccupation du gouvernement, qui parviendrait à ramener l’ordre en quelques heures de combats, s’il ne craignait la réaction de l’opinion internationale et de donner du grain à moudre au couple franco-qatari, désireux, pour des raisons encore obscures, de promouvoir une intervention armée similaire à celle qui s’est achevée par la mort de plusieurs dizaines de milliers de civils en Libye.
Les manifestants sont donc contraints de se réunir par groupes de quelques centaines seulement, dans les ruelles .
Leurs seules armes sont des pierres, qu’ils lancent sur les forces gouvernementales, lesquelles répliquent par des gaz lacrymogènes et des tirs de plombs de chasse, rarement par des tirs de balles.
Hama n’est donc pas le théâtre de violents affrontements .
Les réels défis pour le régime sont, d’une part, les groupes de combattants salafistes, qui se déplacent et commettent çà et là des atrocités enlèvements, mutilations, exécutions sommaires)contre des soldats et des policiers, mais aussi contre des civils qui refusent de les appuyer, et, d’autre part, l’Armée syrienne libre (ASL), composée de déserteurs et d’éléments étrangers, qatari et libyens notamment, entraînés par des éléments de l’armée française dans les camps de « réfugiés » au Liban et en Turquie.
L’ASL attaque les agglomérations proches des zones frontalières, principalement Zabadani, au nord-ouest de Damas, à la frontière du Liban, Talkalakh et Qousseir, dans la province de Homs, et Idlib, à proximité de la frontière turque. Les factions libanaises hariristes qui la soutiennent au Liban prennent ainsi le risque de provoquer l’extension du conflit au territoire libanais.
Le Hezbollah, allié de Damas, pourrait en effet soulager considérablement le gouvernement syrien en attaquant les bases arrière de l’ASL.
Très éloignée de la vision simpliste d’une insurrection populaire contre une dictature, la conjoncture syrienne se décline effectivement de manière plus complexe et l’opposition au président al-Assad, bien loin de constituer un bloc solidaire, se révèle fragmentée et très locale.
À l’intérieur du pays et dans les grandes villes, le calme règne, et l’armée régulière est fidèle au gouvernement, soutenu, fût-ce par défaut face à l’islamisme radical, par une majorité de la population, à commencer par les communautés alaouite et chrétiennes, mais aussi par la classe moyenne sunnite, favorable aux réformes économiques entreprises depuis 2000.
Seules les villes de Hama et de Homs connaissent des troubles significatifs, et des agglomérations de moindre importance, le long des frontières turque et libanaise, à travers lesquelles s’infiltrent des combattants, armés et soutenus par l’étranger.
Les rebelles de Homs –il s’agit bien d’une rébellion armée- ne constituent pas la principale préoccupation du gouvernement, qui parviendrait à ramener l’ordre en quelques heures de combats, s’il ne craignait la réaction de l’opinion internationale et de donner du grain à moudre au couple franco-qatari, désireux, pour des raisons encore obscures, de promouvoir une intervention armée similaire à celle qui s’est achevée par la mort de plusieurs dizaines de milliers de civils en Libye.
Les manifestants sont donc contraints de se réunir par groupes de quelques centaines seulement, dans les ruelles .
Leurs seules armes sont des pierres, qu’ils lancent sur les forces gouvernementales, lesquelles répliquent par des gaz lacrymogènes et des tirs de plombs de chasse, rarement par des tirs de balles.
Hama n’est donc pas le théâtre de violents affrontements .
Les réels défis pour le régime sont, d’une part, les groupes de combattants salafistes, qui se déplacent et commettent çà et là des atrocités enlèvements, mutilations, exécutions sommaires)contre des soldats et des policiers, mais aussi contre des civils qui refusent de les appuyer, et, d’autre part, l’Armée syrienne libre (ASL), composée de déserteurs et d’éléments étrangers, qatari et libyens notamment, entraînés par des éléments de l’armée française dans les camps de « réfugiés » au Liban et en Turquie.
L’ASL attaque les agglomérations proches des zones frontalières, principalement Zabadani, au nord-ouest de Damas, à la frontière du Liban, Talkalakh et Qousseir, dans la province de Homs, et Idlib, à proximité de la frontière turque. Les factions libanaises hariristes qui la soutiennent au Liban prennent ainsi le risque de provoquer l’extension du conflit au territoire libanais.
Le Hezbollah, allié de Damas, pourrait en effet soulager considérablement le gouvernement syrien en attaquant les bases arrière de l’ASL.
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