Grandiose Europe
Dans cette tempête provoquée par la chute du marché immobilier aux Etats-Unis en août 2007 (Cinq ans déjà), tout reste, toujours, à faire dans la construction de l'Union européenne qui s'enfonce peu à peu dans le marasme. Zone Euro, les 17 pays cumulent 10,9% de la population active au chômage.
Dettes souveraines, désintégration des bilans bancaires, tissus social qui se délite… menaçant chaos… L'Europe plonge en récession, produit intérieur brut de la zone euro recul de 0,2% au deuxième trimestre après une stagnation au premier !
Une nouvelle forme d’autocratie
Aujourd’hui, une nouvelle fois, l’Europe se penche sur ses propres misères et refuse, pour le moment, toute solidarité. Août 2012, la Grèce lance un cri d’alarme, Monsieur Samaras, Premier Ministre et Président de la Nouvelle démocratie, (le plus vieux parti conservateur de l'échiquier politique grec) rencontre la Chancelière allemande toujours arque boutée sur ses certitudes obsolètes. Monsieur Samaras, veut de la souplesse sur le plan d'austérité imposé, il ne fait pas de doute que ses amis européens ultralibéraux vont la lui en accorder, en forçant ainsi et aussi, le peuple Grec, déjà défait, à plus de sacrifices, souplesse (sous conditions) confirmée par les déclarations du bon Monsieur Juncker qui envisage (?) de donner une nouvelle chance à la Grèce… une façon de reprendre du souffle avant d’être étrangler encore plus fort ! Les cartels néolibéraux sont féconds et puissants ! Qui sont ces gens qui envisagent plus ou moins de malheur pour les peuples ?
A ce rythme, parions que la Grèce deviendra rapidement la plus grande entreprise privée au monde. N’a-t-elle pas déjà le désir de vendre au privé des parts de son territoire ?
Devenue un lieu d'exercice d’une nouvelle forme d’autocratie,ce tournant dangereux et alarmant est un éloignement démocratique.
Le vent de la démocratie et de la solidarité a pourtant soufflé sur le monde, ce souffle a déjà terrassé nombre de satrapes. Est-il imaginable que nous puissions, ensemble, mettre fin au dictat (générateur de si nombreuses souffrances) de la financiarisation sur le politique ?
Au cœur de la crise, une spirale inconsidérée des profits générés par le crédit, de fait, une expansion inconsidérée du crédit, et, parallèlement, l’emportement infernal des dettes publiques non contrôlées depuis des décennies.
Les déficits budgétaires des États européens en quatre ans, ont explosé, outrepassant de loin le critère de convergence du pacte de stabilité et de croissance (les fameux 3% du PIB).
De l'urgence de réguler la finance
En 2008, la banqueroute de Lehman Brothers annonce la faillite générale. En 2012, face aux risques engendrés par cette « industrie », il n’existe toujours pas de règles puissantes et performantes pour la contrôler. Sans changement, les peuples continueront à payer les incuries des banquiers et autres spéculateurs.
Dans cette tempête provoquée par la chute du marché immobilier aux Etats-Unis en août 2007 (Cinq ans déjà), tout reste, toujours, à faire dans la construction de l'Union européenne qui s'enfonce peu à peu dans le marasme. Zone Euro, les 17 pays cumulent 10,9% de la population active au chômage.
Dettes souveraines, désintégration des bilans bancaires, tissus social qui se délite… menaçant chaos… L'Europe plonge en récession, produit intérieur brut de la zone euro recul de 0,2% au deuxième trimestre après une stagnation au premier !
Une nouvelle forme d’autocratie
Aujourd’hui, une nouvelle fois, l’Europe se penche sur ses propres misères et refuse, pour le moment, toute solidarité. Août 2012, la Grèce lance un cri d’alarme, Monsieur Samaras, Premier Ministre et Président de la Nouvelle démocratie, (le plus vieux parti conservateur de l'échiquier politique grec) rencontre la Chancelière allemande toujours arque boutée sur ses certitudes obsolètes. Monsieur Samaras, veut de la souplesse sur le plan d'austérité imposé, il ne fait pas de doute que ses amis européens ultralibéraux vont la lui en accorder, en forçant ainsi et aussi, le peuple Grec, déjà défait, à plus de sacrifices, souplesse (sous conditions) confirmée par les déclarations du bon Monsieur Juncker qui envisage (?) de donner une nouvelle chance à la Grèce… une façon de reprendre du souffle avant d’être étrangler encore plus fort ! Les cartels néolibéraux sont féconds et puissants ! Qui sont ces gens qui envisagent plus ou moins de malheur pour les peuples ?
A ce rythme, parions que la Grèce deviendra rapidement la plus grande entreprise privée au monde. N’a-t-elle pas déjà le désir de vendre au privé des parts de son territoire ?
Devenue un lieu d'exercice d’une nouvelle forme d’autocratie,ce tournant dangereux et alarmant est un éloignement démocratique.
Le vent de la démocratie et de la solidarité a pourtant soufflé sur le monde, ce souffle a déjà terrassé nombre de satrapes. Est-il imaginable que nous puissions, ensemble, mettre fin au dictat (générateur de si nombreuses souffrances) de la financiarisation sur le politique ?
Au cœur de la crise, une spirale inconsidérée des profits générés par le crédit, de fait, une expansion inconsidérée du crédit, et, parallèlement, l’emportement infernal des dettes publiques non contrôlées depuis des décennies.
Les déficits budgétaires des États européens en quatre ans, ont explosé, outrepassant de loin le critère de convergence du pacte de stabilité et de croissance (les fameux 3% du PIB).
De l'urgence de réguler la finance
En 2008, la banqueroute de Lehman Brothers annonce la faillite générale. En 2012, face aux risques engendrés par cette « industrie », il n’existe toujours pas de règles puissantes et performantes pour la contrôler. Sans changement, les peuples continueront à payer les incuries des banquiers et autres spéculateurs.
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