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Des frères très américains

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  • Des frères très américains

    Après la visite en juillet de la secrétaire d'état américaine , Hilary Clinton, puis celle de la directrice générale du FMI , Christine Lagarde le22 aout , une délégation officielle américaine est arrivé au Caire le 27 aout
    Conduite par Robert Hormats, sous secrétaire pour la croissance économique , l'énergie et l'environnement , elle comprenait des hauts fonctionnaires de la maison blanche , du département du trésor de l'agence des états unis pour le développement international (USAID)
    Interviewé par El Ahram Hebdo , Saadeddine Ibrahim , professeur de sociologie a l'université américaine du caire , explique les enjeux ces visites
    Al Ahram Hébdo
    << Vous etes également la nationalité américaine et vous etre réputé proche des centre de décisions américains .Que pensez vous des relations qui prévalent actuellement entre les frères musulmans et l'administration américaine?>>

    Saadeddine Ibrahim

    << je ne prétends pas disposer d'information , mais il y a des indices
    Il est clair que les frères musulmans sont soucieux d'entretenir de bonnes relations avec les états unis
    Entre les deux tours de l'élection présidentielle, il ont dépéché une délégation
    d'une trentaine de personne parmi les membre occidentalisés de la confrérie, pour prendre le pouls des cercles officiels américains et frapper aux portes de Washington et de New York
    leur messages était que les frères musulmans ne touchaient pas aux intérets politiques et économique des américains dans la région et qu'ils respectaient le traité de paix égypto -israélien
    il faut également souligner que les frères musulmans sont favorable à l'économie de marché, ce qui facilitera beaucoup de chose dans leur relation
    avec les états unis.>>
    De son coté l'éditorialiste du quotidien indépendant Al Chorouk écrit:

    <<Il n'est pas étonnant de voir le gouvernement soutenu par la confrérie des frères musulmans et son parti adhérer a la politique du Fond monétaire international.
    par la bouche de de deux de ses ténors en matière d'économie, la confrérie affirme clairement qu'elle n'avait aucune réserve contre les politique libérale suivies par les gouvernement de Moubarek.
    Ainsi, le recours au Fond monétaire est tout a fait logique et colle étroitement à la vision américaine, ce qui explique la bénédiction de l'administration américaine d'écarter Tantaoui et Annan, les gros calibres du conseil militaire.>>

    Et il ajoute, loin de se soucier de la dimension idéologique de la confrérie, les Etats Unis ne s'intéressent qu'aux garanties qu'elle apporte aux privilèges économiques et politiquee des accords de Camp David:

    <<Cela concernent deux volets très clairs , l'acceptation d'une paix froide avec israel qui garanti à Tel_Aviv la sécurité.
    Il est demandé a l'Egypte de rester dans l'axe de la modération qui consisite à etouffer tout mouvement contestataire.
    Moubarek et l'Arabie Saoudite jouaient ce role à la perfection.
    Actuellement , cette dernière est le chef de file de cette politique.
    l'autre axe concerne l'économie les états unies veulent garder le Caire dans la sphère de l'économie mondiale , ce qui leur garantit plusieurs avantages, notament la mainmise des sociétés américaines sur de gros investissement en matière de gaz et de pétrole et sur les armes fournies
    C'est pour cela la confrérie ne pourra pas opérer des changement radicaux pour mettre fin a l'état d'allégenceéconomique et politique consacré par les accords de Camp David.
    la confrérie et son parti ne pourrant pas mettre sur pied une politique économique garantissant la souveraineté de" l'égypte
    Les frères musulmans vont compter sur des politiques économique très proche de l'économie de marché et très loin des classe pauvres et marginales>>

    Information Ouvrières du 6 septembre 2012
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