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Maroc - Sauver la face

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    SAUVER LA FACE

    La question n'a jamais été de savoir si le Maroc accepte le fait que Christopher Ross demeure en charge du dossier du Sahara Occidental pour l'Onu. Les choses ont été suffisamment claires dès l'annonce imprudente, par Rabat, d'un «retrait de confiance» à l'égard de l'émissaire onusien. La réplique immédiate du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, qui a réitéré sa confiance à son envoyé spécial et le message sans équivoque des Américains ne laissaient guère de place pour les conjectures.

    Le soutien sans faille de Paris au Maroc sur cette question n'était d'aucun secours. La décision marocaine était d'autant plus cavalière qu'elle invoquait de fort mauvaises raisons : que l'Onu s'occupe des droits de l'homme au Sahara Occidental n'a rien d'une hérésie. Il y a eu une grosse erreur d'appréciation de la part des autorités marocaines sur leur capacité - et celle de Paris - à faire avaliser la décision «de retrait de confiance». La France a été bien la seule à se contenter de «prendre note» du retrait de confiance, tous les autres pays, y compris ceux qui passent pour des soutiens au Maroc, ont rejeté la décision de Rabat. Le maintien de Christopher Ross n'était pas discutable, négociable. On semble surtout avoir complaisamment laissé au Maroc du temps pour qu'il trouve un moyen de sauver la face.

    La seule question qui se posait depuis le début est de savoir «quand» Rabat prendra acte de la bérézina diplomatique et mettra fin officiellement à un «retrait de confiance» resté sans effet. Vendredi dernier, le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Garcia-Margallo, a dit avoir «assuré M. Ross du soutien de l'Espagne à la recherche d'une solution durable, pacifique au Sahara Occidental, qui prenne en compte le principe de l'autodétermination du peuple sahraoui dans le cadre des principes et résolutions de l'Onu». Le même Garcia-Margallo avait, en juin dernier, pris à partie Christopher Ross en lui demandant «d'avancer dans le dossier plus rapidement et se concentrer sur les sujets centraux de ce dossier au lieu de se perdre dans les sujets accessoires ». En réponse immédiate à ce retournement pro-marocain d'un ministre du Parti Popular, Ban Ki-moon avait fait dire par son porte-parole que Christopher Ross «a donné diverses opportunités aux parties pour débattre de thèmes centraux mais jusqu'à présent les parties n'ont pas bougé de leurs positions initiales».

    Le secrétaire général de l'Onu n'a pas transigé sur son soutien à Christopher Ross et ceux qui étaient tentés de justifier la position marocaine se sont fait une raison. Il reste au Maroc à le faire. Et cela relève purement et simplement de la cuisine politique interne. La décision de «retrait de confiance» a beau avoir été inspirée ou décidée par le palais, ce sera au gouvernement islamiste de Benkirane de l'endosser. Il faut sauver la face du roi. Le «geste» de Rabat n'aura fait en définitive que renforcer la position de médiateur de Christopher Ross. Toutes les parties du conflit, Maroc et Polisario notamment, devront tenir compte de ce «poids» devenu plus fort du médiateur.


    par M. Saadoune

    Le Quotidien d'Oran

    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    encore le meme sujet

    tu peux pas sauver le niveau de forum en proposant des sujets nouveaux,et concernant d'autres pays,international ne veut pas dire le Maroc

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    • #3
      slt Iska!

      Au rythme où vont les choses ces derniers jours, le Maroc devrait vopir comment sauver le c ul et non seulement la face!

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      • #4
        y'en a qui n'arrivent pas à faire leur deuil, il faudra les aider

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        • #5
          L'étau se ressere .


          Vive la rasd indépendante .....
          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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          • #6
            Le torchon d'oran pfff

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            • #7
              Cibeles
              Le torchon d'oran pfff
              Attend je vais te poster la même info donnée par un journal de ton pays .

              Sahara[
              Maroc : Christopher Ross marque son retour par la présentation d’un rapport au conseil de sécurité



              Par Mohammed Jaabouk

              En mai dernier, Rabat demandait le départ de Ross. Dans les prochaines semaines, le même Ross présentera, devant les membres du conseil de sécurité, un état des lieux du processus de négociations au Sahara. C’est la première étape avant sa tournée dans la région.


              Après quelques mois de chômage technique, Christopher Ross est de retour sur le dossier du Sahara. Son agenda serait même fixé. L’envoyé personnel du secrétaire général s’apprête à effectuer dans les prochaines semaines une nouvelle tournée dans la région. En attendant ce très attendu rendez-vous, le médiateur américain a profité des travaux de la 67ème session de l’Assemblée générale de l’ONU pour annoncer officiellement sa « reprise » de ses fonctions. Vendredi à New York, il a eu des entretiens avec le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Margallo. Ross n’y est pas rentré bredouille, il a pu arracher un soutien clair et fort de Madrid à sa mission. « Nous avons rassuré M. Ross du soutien de l'Espagne à la recherche d'une solution stable, pacifique au Sahara Occidental, qui prenne en compte le principe de l'autodétermination du peuple sahraoui dans le cadre des principes et des résolutions de l'ONU » a déclaré Margallo à la presse à l’issue de sa réunion avec Ross. Un bon point dans l’escarcelle de l’américain. La Mauritanie, partie prenante dans les négociations indirectes sur l’avenir du Sahara, a également réitéré son appui à Christopher Ross.

              Ross devant le conseil de sécurité

              Avant d’initier sa tournée dans la région, l’envoyé personnel du secrétaire général au Sahara devra comparaître devant les membres du conseil de sécurité pour la présentation d’un état des lieux du processus des négociations entre le Maroc et le Polisario. Une réunion qui devrait être à huis-clos. L’annonce en a été faite par Ban Ki-moon lors de son allocution à la 67ème session de l’Assemblée général de l’ONU. Le secrétaire général a notamment reconnu les nombreux obstacles qui se dressent devant la résolution du conflit au Sahara. Et de rappeler que les deux derniers rounds des réunions informelles, la 8ème en juillet 2011 et la 9ème en mars 2012, tenues à Manhasset aux Etats-Unis, n’ont guère enregistré de progrès.
              Le passage de Ross devant les Quinze du conseil de sécurité sera suivi par une nouvelle tournée dans la région. Une conséquence logique de la levée, fin août, de l’obstacle marocain à la reprise de la mission du médiateur américain au Sahara. Pour mémoire, en mai dernier, Rabat avait réclamé, haut et fort; le départ de Ross. Une demande qui s’était heurtée au refus catégorique de Washington. Parfaitement conscient de l’influence américaine dans le dossier, le royaume s’est résigné à accepter le retour de Ross. Une concession au « partenaire stratégique» du Maroc. ya biladi
              " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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