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Report du procès des prisonniers sahraouis du "Groupe Gdeim Izik"

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  • Report du procès des prisonniers sahraouis du "Groupe Gdeim Izik"

    Le procès des 24 prisonniers politiques sahraouis dit "groupe Gdeim Izik", prévu mercredi devant le tribunal militaire de Rabat, a été reporté, pour la seconde fois à une date ultérieure, après un premier report intervenu le 13 janvier 2012, a-t-on constaté.

    Aucune raison n’a été fournie sur ce report par le juge d’instruction aux familles des prisonniers, détenus à la prison locale 2 de Salé (ville jumelle de Rabat), depuis le démantèlement par les forces marocaines du camp de Gdeim Izik près d’El-Ayoun (Sahara occidental) le 8 novembre 2010.

    A la suite de ce report, les familles des prisonniers ont observé un sit-in d’une demi-heure devant le tribunal militaire lors duquel elles ont dénoncé leur comparution devant une cour martiale et réaffirmé leur détermination à militer jusqu’à leur libération.

    Des observateurs et militants de droits de l’homme européens venus notamment de France, d’Italie, d’Espagne et de Grande-Bretagne devaient assister au procès, relève-t-on.

    Depuis leur incarcération, les prisonniers sahraouis ont observé plusieurs grèves de la faim afin d’alerter l’opinion publique et revendiquer l’amélioration de leurs conditions de détention ainsi que leur libération inconditionnelle ou la tenue d’un procès juste et équitable devant un tribunal civil.

    Les grèves de la faim avaient été déclenchées "pour protester contre le déni des droits fondamentaux, légitimes et légales à l’intérieur de la prison" et pour demander que les prisonniers soient présentés devant un tribunal garantissant "l’accomplissement de toutes les conditions d’un procès juste et équitable ou soient libérés sans conditions".

    La situation des détenus sahraouis avait suscité la préoccupation de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) qui avait interpellé, en mai 2012, le ministère de la Justice marocain sur les conditions de leur détention.

    L’AMDH avait demandé l’intervention du ministère pour sauver la vie de ces détenus et à agir "immédiatement" pour éviter le pire vu l’état inquiétant de leur santé.

    Pour sa part, l’Association de défense des droits de l’homme (ASDHOM) a adressé cette semaine depuis Paris, une lettre au ministre marocain de la Justice et des libertés, Mustapha Ramid dans laquelle elle réclame leur "libération immédiate dans la mesure où leurs droits à un procès équitable et transparent n’est pas garanti".

    Selon l’association "leurs détentions provisoires sont illégales même au regard du droit pénal marocain qui fixe la durée légale de la détention provisoire à douze mois".

    Pour rappel, à la suite de leur arrestation, des membres de leurs familles avaient observé plusieurs sit-in à Rabat pour attirer l’attention sur leurs conditions d’incarcération.

    Les prisonniers sahraouis, militants des droits de l’homme, sont notamment accusés d"’atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat, formation d’une bande criminelle et atteinte aux fonctionnaires publics dans le cadre de l’exercice de leur fonction". Selon la loi marocaine, ils risquent la réclusion à perpétuité.

    Procès des Sahraouis du "Groupe Gdeim Izik" : présence de l’Observatoire international des droits de l’homme

    ROME- L’Observatoire internationale des droits de l’homme (Oservatorio Internazionale per i Diritti), en collaboration avec d’autres organisations et juristes indépendants, était présent mercredi pour le procès, reporté, des 24 prisonniers politiques sahraouis dit "groupe Gdeim Izik", au tribunal militaire de Rabat, a indiqué l’Observatoire basée à Naples, dans un communiqué reçu à Rome.

    Le magistrat Nicola Quatrano et l’avocat Roberta Bussolari du Barreau de Modena devaient participer à la première audience, selon la même source.

    Les prisonniers sahraouis sont détenus à la prison locale 2 de Salé (ville jumelle de Rabat), depuis le démantèlement par les forces marocaines du camp de Gdeim Izik près d’El-Ayoun (Sahara occidental) le 8 novembre 2010. Ils sont accusés du "délit d’association de malfaiteurs et de plusieurs meurtres de membres de forces de l’ordre". Selon le code pénal marocain, les accusés risquent la peine de mort", a-t-on précisé.

    L’objectif de la présence d’observateurs européens était d’assurer, à travers une collaboration plus efficace avec le réseau des observateurs internationaux, "un contrôle indépendant et impartial" du respect des droits humains des accusés et des principes du procès "juste et équitable", a-t-on souligné.

    Evoquant cette audience, l’Observatoire internationale des droits de l’homme a fait remarquer qu’il s’agissait d’un procès dans lequel les personnes sont accusées de plusieurs homicides vis à vis de membres des forces de l’ordre, dont le nom n’est même pas mentionné dans l’acte d’accusation du Juge d’instruction militaire.

    "La seule autopsie jointe au dossier est celle effectuée sur le cadavre du caporal Aljatib Bint Ihalib", a indiqué l’Observatoire, ajoutant que "la procédure accusatoire se base exclusivement sur les confessions que les accusés ont faites en l’absence de leurs avocats et/ou en situation de détention dans les locaux de la Police judiciaire".

    En outre, il a souligné que "plusieurs familles ont dénoncé des situations de tortures et de mauvais traitements à l’encontre des inculpés", relevant le fait que "la peine maximale prévue pour les faits dont ils sont accusés soit la peine de mort soulève de très fortes préoccupations".

    L’Observatoire a appelé à l’extension de la juridiction pénale militaire aux accusés civils. Dans ce cadre, il a rappelé que le Comité des Droits de l’Homme des Nations unies, la Cour Américaine des droits de l’Homme et la Cour Européenne des Droit de l’Homme, avaient déjà mis en avant "le manque de reconnaissance de la part des tribunaux militaires des garanties procédurales fondamentales".
    aps
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Faut pas donner de l'importance à de simple Jourdane ....

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    • #3
      posté par BMW
      Faut pas donner de l'importance à de simple Jourdane ...
      .
      héhé , satisfait ton fantasme
      Tu ne peux rien faire , c est une relation entre colon et colonisé ..
      *23 prisonniers sont passé aujourd’hui devant le tribunal militaire
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #4
        Faut pas donner de l'importance à de simple Jourdane ....
        pour le moment c'est ton makhzane qui se pisse sur les pieds et ainsi continuer á médiatiser cet important tournant historqiue qu'est Gdeim Izk dans l'histoire de la lutte du peuple du SO !

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        • #5
          S'il est prouvé qu'ils ont participé à l'assassinat des policiers et des éléments de la protection civile morts ce jour là, ils doivent être condamné à perpétuité...sinon, il faut les laisser partir....ce procès doit être équitable.

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          • #6
            @rodmaroc
            dans tous les cas , ils passent par un tribunal militaire , ça veut dire des colonisés et non des marocains ...
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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            • #7
              dans tous les cas , ils passent par un tribunal militaire , ça veut dire des colonisés et non des marocains ...
              non, non , ça veut simplement dire qu'ils ont menacé la sureté de l’état ...au Maroc si tu es pris avec une arme à feu (même un petit pistolet), tu passes devant le tribunal militaire....le plus important c'est que les droits de la défense ne soient pas lésés (tribunal militaire ou pas).

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              • #8
                posté par rodmaroc

                non, non , ça veut simplement dire qu'ils ont menacé la sureté de l’état ..au Maroc si tu es pris avec une arme à feu (même un petit pistolet),
                .
                Un peu de bon sens et un esprit logique ..
                *encore plus grave : l explosifs

                Alors pourquoi " les terroristes qui ont fait exploser l hotel "Argana " de Marrakech par des explosifs ont été jugé par un tribunal civil ?
                Est ce qu ils n ont pas menacé la sureté de l état ?
                Ne cache pas le soleil du Makhzen par un Tamis marocain ?
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #9
                  Alors pourquoi " les terroristes qui ont fait exploser l hotel "Argana " de Marrakech par des explosifs ont été jugé par un tribunal civil ?
                  Al Othmani qui a commis l'attentat du café Argana est passé devant le tribunal antiterroriste de salé (il s'agit d'un tribunal civil spécialisé dans les affaires de terrorisme) qui l'a condamné à mort...là il ne s'agit pas de terrorisme...on est bien d'accord?

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                  • #10
                    posté par rodmaroc

                    .là il ne s'agit pas de terrorisme...on est bien d'accord?
                    .
                    Alors positionnes les ..marocains ou etrangers ?
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                    • #11
                      posté par rodmaroc

                      ... l'attentat du café Argana
                      (il s'agit d'un tribunal civil spécialisé dans les affaires de terrorisme)
                      .
                      Ta messe tu la dis :
                      - tribunal civil ( sont des marocains )

                      tu défends le passage de ces sahraouis de Kdiem Izik au tribunal militaire
                      -alors retiens ci-dessous , aucune logique
                      non, non , ça veut simplement dire qu'ils ont menacé la sureté de l’état ...au Maroc si tu es pris avec une arme à feu (même un petit pistolet), tu passes devant le tribunal militaire....le plus important c'est que les droits de la défense ne soient pas lésés (tribunal militaire ou pas).
                      .
                      -tribunal militaire : c.a.d ( des colonisés ou bien considérés comme des traitres ou mercenaires )
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        Ta messe tu la dis :
                        - tribunal civil ( sont des marocains )

                        tu défends le passage de ces sahraouis de Kdiem Izik au tribunal militaire
                        -alors retiens ci-dessous , aucune logique
                        La loi est claire, le tribunal militaire est compétent si l'affaire a des ramifications avec l’extérieur..par exemple si le terroriste El Othmani avait agi pour le compte d'un autre état, il serait passé devant le tribunal militaire...ça n'a rien à voir avec la nationalité des accusés..c'est la nature du délit qui détermine devant quelle instance ils seront jugés...ces jeunes sont accusés d'avoir agi pour le compte d'un ennemi extérieur: le polisario.

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                        • #13


                          j'ai fais une petite recherche pour toi houari..voilà ce que dis l'article 4 du Dahir n°1-56-270 du 10 novembre 1956 formant code de justice militaire:
                          Sont justiciables du tribunal militaire toutes les personnes, quelle que soit leur qualité, qui ont commis une infraction qualifiée d'atteinte à la sûreté extérieure de l'état ......Est ce une bonne chose? je n'en sais rien

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                          • #14
                            Envoyé par rodmaroc
                            ces jeunes sont accusés d'avoir agi pour le compte d'un ennemi extérieur: le polisario
                            Groupe Gdeim Izik ennemi extérieur Hahahha la doctrine du royaume des criquets

                            .

                            Commentaire


                            • #15
                              TM pour es prisonniers sahraouis du "Groupe Gdeim Izik" ? .

                              posté par rodmaroc

                              j'ai fais une petite recherche pour toi houari..voilà ce que dis l'article 4 du Dahir n°1-56-270 du 10 novembre 1956 formant code de justice militaire:
                              Sont justiciables du tribunal militaire toutes les personnes, quelle que soit leur qualité, qui ont commis une infraction qualifiée d'atteinte à la sûreté extérieure de l'état ......Est ce une bonne chose? je n'en sais rien
                              .

                              Oh bon !
                              les terroristes qui ont explosé le café " Argana " ,ont utilisé des explosifs , c est encore plus grave , ont menacé la securité d état marocain ...ont été jugé par un tribunal civil

                              Hein le tribunal militaire pour les prisonniers sahraouis du "Groupe Gdeim Izik" ? .
                              le Maroc s enfonce dans le bricolage de l affire de la colonisation du SO ..
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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