L'échiquier politique réitère l'attachement à la marocanité du Sahara
Les représentants des six principales formations politiques du Royaume se sont réunis, hier à Rabat, avec l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations-Unies pour le Sahara, Christopher Ross. Ils ont réaffirmé l'attachement du Maroc au processus onusien pour parvenir à une solution juste et durable au conflit du Sahara. Pour rappel, les partis politiques avaient salué le retrait de confiance du Maroc à M. Ross.
Les leaders des principales formations politiques se sont réunis hier, dans la nuit de mardi à mercredi à Rabat, avec Christopher Ross, l’envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, qui a repris ses fonctions, quelques mois après le retrait de confiance du Maroc.
A cette occasion, le président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Salaheddine Mezouar, le secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, Hamid Chabat, le secrétaire général de l'Union Constitutionnelle (UC), Mohamed Abied, le secrétaire général par intérim du Mouvement Populaire (MP), Said Ameskane, le premier secrétaire de l'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), Abdelouahed Radi, et le secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM), Mustapha Bakkouri, ont tous réitéré leur attachement à l'intégrité territoriale du Royaume.
Ils ont également insisté sur la nécessité de parvenir dans les plus brefs délais à une solution politique consensuelle à la question du Sahara, sous souveraineté marocaine. Une solution qui permettrait de faire face aux menaces terroristes qui pèsent sur la région sahélo-saharienne.
“Je pense que monsieur Ross est persuadé que la question du Sahara est celle de tout un peuple, de toute une nation, que c'est une question de stabilité de la région.”
Hamid Chabat, secrétaire général de l'Istiqlal.
Pour sa part, Khalid Naciri, membre du bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), a formulé le souhait de voir Christopher Ross, de par son rôle de médiateur, questionner l'Algérie et le “Polisario” sur leur non-adhésion à la recherche d'une solution politique consensuelle, et aux efforts pour faire évoluer ce dossier qui n'a que trop duré.
L'échiquier marocain et la culture du troupeau
La rencontre avec M. Ross a été qualifiée de “franche et confirmative” par les leaders des partis politiques. Si rien n'a réellement filtré de cette rencontre, il faut rappeler tout de même que les parlementaires de ces mêmes formations politiques avaient salué la décision du Maroc de désavouer Christopher Ross en mai dernier.
Christopher Ross a atterri à Laâyoune aujourd'hui. Selon l'AFP, il doit rencontrer les chefs de tribus sahraouies, des associations des droits de l'Homme, des activistes, et l'équipe de la MINURSO.
Rappelons que le responsable onusien avait été reçu lundi, par le roi Mohammed VI, qui n'a pas manqué de souligner que le Maroc demeure engagé dans la recherche d'une issue au conflit du Sahara. Son rapport, qui doit être présenté devant le conseil de sécurité de l'ONU fin novembre, est très attendu.
Yassine Benargane
Les représentants des six principales formations politiques du Royaume se sont réunis, hier à Rabat, avec l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations-Unies pour le Sahara, Christopher Ross. Ils ont réaffirmé l'attachement du Maroc au processus onusien pour parvenir à une solution juste et durable au conflit du Sahara. Pour rappel, les partis politiques avaient salué le retrait de confiance du Maroc à M. Ross.
Les leaders des principales formations politiques se sont réunis hier, dans la nuit de mardi à mercredi à Rabat, avec Christopher Ross, l’envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, qui a repris ses fonctions, quelques mois après le retrait de confiance du Maroc.
A cette occasion, le président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Salaheddine Mezouar, le secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, Hamid Chabat, le secrétaire général de l'Union Constitutionnelle (UC), Mohamed Abied, le secrétaire général par intérim du Mouvement Populaire (MP), Said Ameskane, le premier secrétaire de l'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), Abdelouahed Radi, et le secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM), Mustapha Bakkouri, ont tous réitéré leur attachement à l'intégrité territoriale du Royaume.
Ils ont également insisté sur la nécessité de parvenir dans les plus brefs délais à une solution politique consensuelle à la question du Sahara, sous souveraineté marocaine. Une solution qui permettrait de faire face aux menaces terroristes qui pèsent sur la région sahélo-saharienne.
“Je pense que monsieur Ross est persuadé que la question du Sahara est celle de tout un peuple, de toute une nation, que c'est une question de stabilité de la région.”
Hamid Chabat, secrétaire général de l'Istiqlal.
Pour sa part, Khalid Naciri, membre du bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), a formulé le souhait de voir Christopher Ross, de par son rôle de médiateur, questionner l'Algérie et le “Polisario” sur leur non-adhésion à la recherche d'une solution politique consensuelle, et aux efforts pour faire évoluer ce dossier qui n'a que trop duré.
L'échiquier marocain et la culture du troupeau
La rencontre avec M. Ross a été qualifiée de “franche et confirmative” par les leaders des partis politiques. Si rien n'a réellement filtré de cette rencontre, il faut rappeler tout de même que les parlementaires de ces mêmes formations politiques avaient salué la décision du Maroc de désavouer Christopher Ross en mai dernier.
Christopher Ross a atterri à Laâyoune aujourd'hui. Selon l'AFP, il doit rencontrer les chefs de tribus sahraouies, des associations des droits de l'Homme, des activistes, et l'équipe de la MINURSO.
Rappelons que le responsable onusien avait été reçu lundi, par le roi Mohammed VI, qui n'a pas manqué de souligner que le Maroc demeure engagé dans la recherche d'une issue au conflit du Sahara. Son rapport, qui doit être présenté devant le conseil de sécurité de l'ONU fin novembre, est très attendu.
Yassine Benargane
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