Les frappes aériennes israéliennes au Liban allaient s'intensifier à compter de jeudi en raison de la farouche résistance du parti chiite libanais Hezbollah, l'Etat hébreu estimant avoir obtenu mercredi un véritable feu vert lors d'une conférence internationale à Rome.
Après la mort la veille de neuf soldats israéliens tués dans des combats au sud-Liban, une majorité des membres du cabinet israélien de sécurité s'est prononcé pour une intensification des frappes aériennes contre des localités considérées comme des bastions du parti chiite Hezbollah, a indiqué la radio militaire.
Réuni à Tel Aviv, le cabinet a toutefois rejeté toute extension de l'offensive terrestre au-delà de l'objectif initial, qui consiste à repousser les forces du Hezbollah de plusieurs km au-delà de la frontière nord d'Israël, l'objectif étant de minimiser les pertes des forces terrestres, selon cette même source.
Par ailleurs, , a menacé Israël et ses alliés de représailles pour l'offensive israélienne au Liban, ainsi que pour les opérations militaires de l'Etat hébreu dans la bande de Gaza, dans un message vidéo diffusé par la chaîne satellitaire qatariote al-Jazira.
Il s'agit de la première prise de position du réseau terroriste Al-Qaïda, une organisation sunnite, à propos du conflit au Liban, qui oppose Israël à un parti chiite.
Selon un sondage réalisé avant la mort des neuf soldats et publié jeudi par le quotidien Maariv, une forte majorité d'Israéliens (82%) est en faveur de la poursuite de l'offensive au Liban.
Aucune perspective de trêve n'était donc en vue, alors que le conflit en était jeudi à sa seizième journée.
La conférence internationale de Rome, qui a réuni 15 nations et trois organisations internationales, mais à laquelle Israël n'a pas participé, n'est pas parvenue à se mettre d'accord sur un appel à un cessez-le-feu immédiat, les Etats-Unis, principal allié de l'Etat hébreu, résistant aux pressions de la plupart de leurs partenaires.
Le Premier ministre libanais, Fouad Siniora, a lancé à Rome un appel désespéré pour une cessation des hostilités, affirmant que son pays avait été "mis en pièces" par l'offensive israélienne, déclenchée le 12 juillet après la capture par le Hezbollah de deux soldats de Tsahal en territoire israélien.
"Hier à Rome, nous avons en fait obtenu l'autorisation pour continuer nos opérations jusqu'à ce que le Hezbollah ne soit plus présent dans le sud du Liban et soit désarmé", a affirmé jeudi le ministre israélien de la Justice, Haïm Ramon, à la radio militaire.
Après la mort mardi de quatre observateurs de l'ONU dans un raid aérien israélien à Khiam, près de la frontière libano-israélienne, le Conseil de sécurité de l'Onu n'a pu se mettre d'accord, mercredi soir à New York, sur une déclaration condamnant l'attaque par Israël, en raison de l'opposition des Etats-Unis à toute formulation un tant soit peu ferme, selon des sources diplomatiques. Une prochaine réunion était prévue jeudi.
Le message vidéo diffusé par al-Jazira a mis fin au silence qu'observait Al-Qaïda depuis le début du conflit au Liban.
"Nous ne pouvons pas regarder ces roquettes pleuvoir sur nos frères à Gaza et au Liban et rester inactifs et soumis", a affirmé Zawahiri dans cette vidéo, alors même qu'en Irak, les chiites sont souvent la cible d'attentats sanglants perpétrés par la branche locale d'Al-Qaïda.
"Ainsi, quiconque a pris part au crime doit en payer le prix (...) L'ensemble du monde est un champ ouvert pour nous. Comme ils nous attaquent partout, nous les attaquerons aussi partout", a-t-il ajouté.
Sur le terrain, l'aviation israélienne a pilonné dans la nuit de mercredi à jeudi le Liban sud et la plaine de la Bekaa (est), après une frappe en plein coeur de la ville portuaire de Tyr (sud) qui a détruit un immeuble du centre et blessé onze personnes.
Cinq personnes (un gendarme et quatre civils) ont péri dans ces raids.
Par ailleurs, les avions israéliens ont lancé durant la nuit plus de 400 obus sur Khiam, où se trouvait le poste onusien bombardé mardi, selon un responsable sécuritaire local cité par l'agence officielle Ani.
Au total, 411 personnes, dont 344 civils, ont péri au Liban depuis le début de l'offensive israélienne.
Le général israélien Udi Adam, commandant de la région militaire nord d'Israël, avait estimé mercredi que cette offensive durerait encore "plusieurs semaines", alors que le Premier ministre israélien Ehud Olmert indiquait qu'elle "ne (durerait) pas des mois".
Huit soldats israéliens avaient été tués et 22 blessés mercredi dans de violents combats pour la prise de Bint Jbeil, place forte du Hezbollah dans la région. Un neuvième militaire avait été tué et trois blessés dans un secteur voisin.
Au total, 51 Israéliens (33 soldats et 18 civils) sont morts depuis le début du conflit.
Entretemps, l'aide internationale commence à affluer vers les 800.000 personnes déplacées au Liban par le conflit, qui a aussi entraîné un exode massif d'étrangers.
Israël se bat également sur son front sud, dans la bande de Gaza, où trois Palestiniens, dont une femme de 75 ans, ont été tués jeudi, portant à 28 le nombre de Palestiniens tués en deux jours.
L'armée israélienne a lancé le 28 juin une grande offensive dans la bande de Gaza pour retrouver un soldat capturé en territoire israélien par des groupes armés palestiniens.
143 Palestiniens et un soldat israélien ont été tués dans ces opérations.
AFP
Après la mort la veille de neuf soldats israéliens tués dans des combats au sud-Liban, une majorité des membres du cabinet israélien de sécurité s'est prononcé pour une intensification des frappes aériennes contre des localités considérées comme des bastions du parti chiite Hezbollah, a indiqué la radio militaire.
Réuni à Tel Aviv, le cabinet a toutefois rejeté toute extension de l'offensive terrestre au-delà de l'objectif initial, qui consiste à repousser les forces du Hezbollah de plusieurs km au-delà de la frontière nord d'Israël, l'objectif étant de minimiser les pertes des forces terrestres, selon cette même source.
Par ailleurs, , a menacé Israël et ses alliés de représailles pour l'offensive israélienne au Liban, ainsi que pour les opérations militaires de l'Etat hébreu dans la bande de Gaza, dans un message vidéo diffusé par la chaîne satellitaire qatariote al-Jazira.
Il s'agit de la première prise de position du réseau terroriste Al-Qaïda, une organisation sunnite, à propos du conflit au Liban, qui oppose Israël à un parti chiite.
Selon un sondage réalisé avant la mort des neuf soldats et publié jeudi par le quotidien Maariv, une forte majorité d'Israéliens (82%) est en faveur de la poursuite de l'offensive au Liban.
Aucune perspective de trêve n'était donc en vue, alors que le conflit en était jeudi à sa seizième journée.
La conférence internationale de Rome, qui a réuni 15 nations et trois organisations internationales, mais à laquelle Israël n'a pas participé, n'est pas parvenue à se mettre d'accord sur un appel à un cessez-le-feu immédiat, les Etats-Unis, principal allié de l'Etat hébreu, résistant aux pressions de la plupart de leurs partenaires.
Le Premier ministre libanais, Fouad Siniora, a lancé à Rome un appel désespéré pour une cessation des hostilités, affirmant que son pays avait été "mis en pièces" par l'offensive israélienne, déclenchée le 12 juillet après la capture par le Hezbollah de deux soldats de Tsahal en territoire israélien.
"Hier à Rome, nous avons en fait obtenu l'autorisation pour continuer nos opérations jusqu'à ce que le Hezbollah ne soit plus présent dans le sud du Liban et soit désarmé", a affirmé jeudi le ministre israélien de la Justice, Haïm Ramon, à la radio militaire.
Après la mort mardi de quatre observateurs de l'ONU dans un raid aérien israélien à Khiam, près de la frontière libano-israélienne, le Conseil de sécurité de l'Onu n'a pu se mettre d'accord, mercredi soir à New York, sur une déclaration condamnant l'attaque par Israël, en raison de l'opposition des Etats-Unis à toute formulation un tant soit peu ferme, selon des sources diplomatiques. Une prochaine réunion était prévue jeudi.
Le message vidéo diffusé par al-Jazira a mis fin au silence qu'observait Al-Qaïda depuis le début du conflit au Liban.
"Nous ne pouvons pas regarder ces roquettes pleuvoir sur nos frères à Gaza et au Liban et rester inactifs et soumis", a affirmé Zawahiri dans cette vidéo, alors même qu'en Irak, les chiites sont souvent la cible d'attentats sanglants perpétrés par la branche locale d'Al-Qaïda.
"Ainsi, quiconque a pris part au crime doit en payer le prix (...) L'ensemble du monde est un champ ouvert pour nous. Comme ils nous attaquent partout, nous les attaquerons aussi partout", a-t-il ajouté.
Sur le terrain, l'aviation israélienne a pilonné dans la nuit de mercredi à jeudi le Liban sud et la plaine de la Bekaa (est), après une frappe en plein coeur de la ville portuaire de Tyr (sud) qui a détruit un immeuble du centre et blessé onze personnes.
Cinq personnes (un gendarme et quatre civils) ont péri dans ces raids.
Par ailleurs, les avions israéliens ont lancé durant la nuit plus de 400 obus sur Khiam, où se trouvait le poste onusien bombardé mardi, selon un responsable sécuritaire local cité par l'agence officielle Ani.
Au total, 411 personnes, dont 344 civils, ont péri au Liban depuis le début de l'offensive israélienne.
Le général israélien Udi Adam, commandant de la région militaire nord d'Israël, avait estimé mercredi que cette offensive durerait encore "plusieurs semaines", alors que le Premier ministre israélien Ehud Olmert indiquait qu'elle "ne (durerait) pas des mois".
Huit soldats israéliens avaient été tués et 22 blessés mercredi dans de violents combats pour la prise de Bint Jbeil, place forte du Hezbollah dans la région. Un neuvième militaire avait été tué et trois blessés dans un secteur voisin.
Au total, 51 Israéliens (33 soldats et 18 civils) sont morts depuis le début du conflit.
Entretemps, l'aide internationale commence à affluer vers les 800.000 personnes déplacées au Liban par le conflit, qui a aussi entraîné un exode massif d'étrangers.
Israël se bat également sur son front sud, dans la bande de Gaza, où trois Palestiniens, dont une femme de 75 ans, ont été tués jeudi, portant à 28 le nombre de Palestiniens tués en deux jours.
L'armée israélienne a lancé le 28 juin une grande offensive dans la bande de Gaza pour retrouver un soldat capturé en territoire israélien par des groupes armés palestiniens.
143 Palestiniens et un soldat israélien ont été tués dans ces opérations.
AFP