Quelques heures après l’annonce officielle par François Hollande d’une intervention militaire française au Mali, l’Algérie n’a toujours pas réagi. L’accélération des évènements au Mali semble avoir pris de court Alger. Il y a encore quelques jours, les Algériens étaient convaincus qu’une intervention militaire au Mali n’était pas imminente. Il est vrai que les Français ont laissé entendre ces dernières semaines qu’ils étaient prêts à laisser toutes ses chances au dialogue, notamment avec les touareg islamistes d’Ansar Dine, comme le souhaitait Alger.
Mais ces dernières heures, les évènements se sont précipités avec l’offensive des groupes islamistes contre la ville de Konna, présentée par les médias français comme la preuve que ces groupes veulent s’emparer de l’ensemble du Mali pour y appliquer la charia. Les Algériens pensent que l’attaque contre Konna n’avait qu’un seul objectif : contrôler l’aéroport de cette ville, important pour l’acheminement de la force africaine en cas d’intervention. Mais une chose est sûre : l’intervention française met à mal la stratégie algérienne en faveur du dialogue.
Washington et Londres soutiennent, consensus en France
Si l’Algérie garde le silence, les grandes puissances approuvent l’intervention militaire française au Mali. Aux États‑Unis, la Maison Blanche a affirmé qu'elle partageait les objectifs de la France au Mali. « Nous avons pris note du fait que le gouvernement malien avait demandé de l'aide, et nous partageons l'objectif français d'empêcher des terroristes de bénéficier d'un sanctuaire dans la région », a déclaré Tommy Vietor, porte‑parole du Conseil de sécurité nationale. Le Royaume‑Uni « soutient la décision française d'apporter une assistance au gouvernement malien face aux rebelles », a déclaré vendredi le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, sur son compte Twitter.
En France, l’opposition de droite et même d’extrême‑droite a apporté son soutien unanime à l’intervention militaire. Le président de l'UMP (opposition de droite) Jean‑François Copé et l'ancien Premier ministre François Fillon ont également apporté, chacun de son côté, leur « soutien » à l'intervention. « Il était grand temps d'agir » pour « entraver l'établissement d'un État narcoterroriste », a déclaré Jean-François Copé dans un communiqué, tandis que pour François Fillon, « la lutte contre le terrorisme exige l'unité de la Nation au‑delà des clivages partisans »
tsa
Mais ces dernières heures, les évènements se sont précipités avec l’offensive des groupes islamistes contre la ville de Konna, présentée par les médias français comme la preuve que ces groupes veulent s’emparer de l’ensemble du Mali pour y appliquer la charia. Les Algériens pensent que l’attaque contre Konna n’avait qu’un seul objectif : contrôler l’aéroport de cette ville, important pour l’acheminement de la force africaine en cas d’intervention. Mais une chose est sûre : l’intervention française met à mal la stratégie algérienne en faveur du dialogue.
Washington et Londres soutiennent, consensus en France
Si l’Algérie garde le silence, les grandes puissances approuvent l’intervention militaire française au Mali. Aux États‑Unis, la Maison Blanche a affirmé qu'elle partageait les objectifs de la France au Mali. « Nous avons pris note du fait que le gouvernement malien avait demandé de l'aide, et nous partageons l'objectif français d'empêcher des terroristes de bénéficier d'un sanctuaire dans la région », a déclaré Tommy Vietor, porte‑parole du Conseil de sécurité nationale. Le Royaume‑Uni « soutient la décision française d'apporter une assistance au gouvernement malien face aux rebelles », a déclaré vendredi le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, sur son compte Twitter.
En France, l’opposition de droite et même d’extrême‑droite a apporté son soutien unanime à l’intervention militaire. Le président de l'UMP (opposition de droite) Jean‑François Copé et l'ancien Premier ministre François Fillon ont également apporté, chacun de son côté, leur « soutien » à l'intervention. « Il était grand temps d'agir » pour « entraver l'établissement d'un État narcoterroriste », a déclaré Jean-François Copé dans un communiqué, tandis que pour François Fillon, « la lutte contre le terrorisme exige l'unité de la Nation au‑delà des clivages partisans »
tsa
Commentaire