Maroc : « Après le parlementaire violeur, place au conseiller stripteaseur
Publié le 13.02.2013 à 19h55 | Par Ghita Ismaili
La soirée d’hier a été particulièrement agitée à la Chambre des conseillers. La séance plénière, consacrée à la clôture de la session d'automne au titre de l'année législative 2012-2013, a été, en effet, secouée par une querelle unique en son genre, entre le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane et le conseiller Driss Radi au plus grand bonheur des téléspectateurs marocains qui suivaient le débat en direct sur Al Oula. Explications.
Depuis quelques heures, c’est devenu le sujet de prédilection sur les réseaux sociaux. Mardi soir, la Chambre des conseillers, tout comme celle des représentants, a clôturé sa session d'automne au titre de l'année législative 2012-2013. La séance plénière, qui était retransmise en direct sur la chaine de télévision marocaine Al Oula, s’est déroulée en présence d’Abdelilah Benkirane, ainsi que plusieurs membres du gouvernement. Une séance que les téléspectateurs marocains ne sont pas, certainement, prêts d’oublier puisqu’elle a tourné rapidement au vinaigre.
Lors de son intervention consacrée à la politique adoptée par le gouvernement marocain en matière de gestion de l’immobilier, le Chef du gouvernement a été interpelé par Driss Radi, conseiller de l'Union constitutionnelle. Ce dernier lui a fait remarquer que son intervention était « hors sujet ». Une remarque qui n’était pas du goût de Benkirane. Le chef de file du PJD n’a, d’ailleurs, pas hésité à le lui faire comprendre.
« Ce n’est pas ton affaire. Qui es-tu exactement pour me dire de ne pas sortir du sujet ? Tu ne respectes pas le règlement ! Est-ce que c’est toi le président de la Chambre ? J’ai le droit de parler jusqu’à ce que le temps qui m’est consacré soit écoulé », a d’abord rétorqué Benkirane avant de poursuivre : « Tu dois t’adresser avec politesse au Chef du gouvernement ! Mets du scotch sur ta bouche, tu ne sais pas parler… En plus, tu fais partie des personnes qui ne devraient particulièrement pas être respectées en ce moment même. Ici tu es un juste conseiller et moi, chef du gouvernement, alors un peu de respect ». Et la goutte d’eau qui fait déborder le vase de Radi : « Regarde ce qu’il y a dans ton ventre avant de parler », en d’autres termes : « tu es corrompu ». Et à la grande surprise des conseillers présents et des téléspectateurs, Driss Radi décide d'ôter sa chemise pour le contredire...
La scène n’a bien évidement pas manqué de provoquer toutes sortes de commentaires sur les réseaux sociaux. « Le parlement/cirque : Le Chef de gouvernement Benkiki accuse directement Driss Radi de "karchek 3amra" qui veut dire que Radi est chaffar (ndlr : Voleur), corrompu, fass'd, etc. Vraiment avec Benkiki les séances du parlement commencent à avoir de l'audience! foukaha fabour il faut juste des annonces genre "maw3idokom ma3a jalassate albarlamane...talate sa3ate mina addahik almoutawassile », écrit Mohamed Hazim. « Le strip-tease à la chambre des conseillers du Parlement du Maroc... C'était hier !!! », réagit, de son côté, Mehdi El Bayad, sur Facebook.
Pour un autre twitto : « Le bide nu de #Radi c'était en soutien du happening des Femen à Notre- Dame de Paris ». Bouzbal , lui, s’insurge du fait que « C'est interdit d'enlever son t-shirt en foot dans un stade, au Parlement du Maroc dnya hania (Ndlr : Pas de soucis)». Et pour conclure, un tweet signé Badr Bouanani : « Après le parlementaire violeur, place au conseiller stripteaseur ».
ya biladi
Publié le 13.02.2013 à 19h55 | Par Ghita Ismaili
La soirée d’hier a été particulièrement agitée à la Chambre des conseillers. La séance plénière, consacrée à la clôture de la session d'automne au titre de l'année législative 2012-2013, a été, en effet, secouée par une querelle unique en son genre, entre le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane et le conseiller Driss Radi au plus grand bonheur des téléspectateurs marocains qui suivaient le débat en direct sur Al Oula. Explications.
Depuis quelques heures, c’est devenu le sujet de prédilection sur les réseaux sociaux. Mardi soir, la Chambre des conseillers, tout comme celle des représentants, a clôturé sa session d'automne au titre de l'année législative 2012-2013. La séance plénière, qui était retransmise en direct sur la chaine de télévision marocaine Al Oula, s’est déroulée en présence d’Abdelilah Benkirane, ainsi que plusieurs membres du gouvernement. Une séance que les téléspectateurs marocains ne sont pas, certainement, prêts d’oublier puisqu’elle a tourné rapidement au vinaigre.
Lors de son intervention consacrée à la politique adoptée par le gouvernement marocain en matière de gestion de l’immobilier, le Chef du gouvernement a été interpelé par Driss Radi, conseiller de l'Union constitutionnelle. Ce dernier lui a fait remarquer que son intervention était « hors sujet ». Une remarque qui n’était pas du goût de Benkirane. Le chef de file du PJD n’a, d’ailleurs, pas hésité à le lui faire comprendre.
« Ce n’est pas ton affaire. Qui es-tu exactement pour me dire de ne pas sortir du sujet ? Tu ne respectes pas le règlement ! Est-ce que c’est toi le président de la Chambre ? J’ai le droit de parler jusqu’à ce que le temps qui m’est consacré soit écoulé », a d’abord rétorqué Benkirane avant de poursuivre : « Tu dois t’adresser avec politesse au Chef du gouvernement ! Mets du scotch sur ta bouche, tu ne sais pas parler… En plus, tu fais partie des personnes qui ne devraient particulièrement pas être respectées en ce moment même. Ici tu es un juste conseiller et moi, chef du gouvernement, alors un peu de respect ». Et la goutte d’eau qui fait déborder le vase de Radi : « Regarde ce qu’il y a dans ton ventre avant de parler », en d’autres termes : « tu es corrompu ». Et à la grande surprise des conseillers présents et des téléspectateurs, Driss Radi décide d'ôter sa chemise pour le contredire...
La scène n’a bien évidement pas manqué de provoquer toutes sortes de commentaires sur les réseaux sociaux. « Le parlement/cirque : Le Chef de gouvernement Benkiki accuse directement Driss Radi de "karchek 3amra" qui veut dire que Radi est chaffar (ndlr : Voleur), corrompu, fass'd, etc. Vraiment avec Benkiki les séances du parlement commencent à avoir de l'audience! foukaha fabour il faut juste des annonces genre "maw3idokom ma3a jalassate albarlamane...talate sa3ate mina addahik almoutawassile », écrit Mohamed Hazim. « Le strip-tease à la chambre des conseillers du Parlement du Maroc... C'était hier !!! », réagit, de son côté, Mehdi El Bayad, sur Facebook.
Pour un autre twitto : « Le bide nu de #Radi c'était en soutien du happening des Femen à Notre- Dame de Paris ». Bouzbal , lui, s’insurge du fait que « C'est interdit d'enlever son t-shirt en foot dans un stade, au Parlement du Maroc dnya hania (Ndlr : Pas de soucis)». Et pour conclure, un tweet signé Badr Bouanani : « Après le parlementaire violeur, place au conseiller stripteaseur ».
ya biladi
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