Erdogan en colère contre le roi Mohamed VI
Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est en colère contre le roi Mohamed VI. Et il l’a fait savoir en dormant sa première nuit au Maghreb en Algérie, et non au Maroc comme cela était prévu. Erdogan aurait considéré comme un affront personnel le refus du souverain alaouite de le recevoir comme cela avait été annoncé par le pauvre ministre des affaires étrangères Saâd-Eddine El Othmani.
C’est vrai que le ministre El Othmani ne fait que de la figuration, puisque le vrai ministre des affaires étrangères du Maroc est son prédécesseur, le conseiller royal Taïb Fassi Fihri ; mais on voit mal ce ministricule effacé annoncer qu’Erdogan serait reçu par le roi sans l’assentiment de ce dernier.
Que s’est-il donc passé pour que le roi refuse de recevoir le barbu imberbe anatolien ?
Deux pistes. La première est que le roi, en France depuis le 10 mai, aurait estimé que sa villégiature en France, qu’il n’a pu mener à sa guise, comme d’habitude, au mois de décembre 2012, à cause de l’intention de l’ex-capitaine Mustapha Adib et de ses copains dissidents de manifester devant le château royal de Betz, méritait bien une entorse diplomatique. On fait en mai, sous forte surveillance policière, ce qu’on n’a pas pu faire en décembre.
L’autre piste est une insinuation lancée par le correspondant du journal El Pais au Maghreb, Ignacio Cembrero, qui fait penser que le roi serait malade, comme ses homologues algérien et mauritanien qui, paradoxalement, se trouvent également à Paris.
Où se trouve la vérité ? Force est de constater qu’on en sait rien. La maladie du capitaine au Maroc est un sujet tabou et ceux qui le transgressent vont en prison, comme ce fut le cas de Driss Chahtane, le directeur de l’hebdomadaire Al Michaâl.
Le premier ministre turc a dû subir un autre affront, alors qu’il était accompagné de 300 hommes d’affaires, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a également boycotté sa visite.
Voilà qui va rafraichir bêtement les relations entre Rabat et Ankara.
Abdelilah Gueznaya
demain
Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est en colère contre le roi Mohamed VI. Et il l’a fait savoir en dormant sa première nuit au Maghreb en Algérie, et non au Maroc comme cela était prévu. Erdogan aurait considéré comme un affront personnel le refus du souverain alaouite de le recevoir comme cela avait été annoncé par le pauvre ministre des affaires étrangères Saâd-Eddine El Othmani.
C’est vrai que le ministre El Othmani ne fait que de la figuration, puisque le vrai ministre des affaires étrangères du Maroc est son prédécesseur, le conseiller royal Taïb Fassi Fihri ; mais on voit mal ce ministricule effacé annoncer qu’Erdogan serait reçu par le roi sans l’assentiment de ce dernier.
Que s’est-il donc passé pour que le roi refuse de recevoir le barbu imberbe anatolien ?
Deux pistes. La première est que le roi, en France depuis le 10 mai, aurait estimé que sa villégiature en France, qu’il n’a pu mener à sa guise, comme d’habitude, au mois de décembre 2012, à cause de l’intention de l’ex-capitaine Mustapha Adib et de ses copains dissidents de manifester devant le château royal de Betz, méritait bien une entorse diplomatique. On fait en mai, sous forte surveillance policière, ce qu’on n’a pas pu faire en décembre.
L’autre piste est une insinuation lancée par le correspondant du journal El Pais au Maghreb, Ignacio Cembrero, qui fait penser que le roi serait malade, comme ses homologues algérien et mauritanien qui, paradoxalement, se trouvent également à Paris.
Où se trouve la vérité ? Force est de constater qu’on en sait rien. La maladie du capitaine au Maroc est un sujet tabou et ceux qui le transgressent vont en prison, comme ce fut le cas de Driss Chahtane, le directeur de l’hebdomadaire Al Michaâl.
Le premier ministre turc a dû subir un autre affront, alors qu’il était accompagné de 300 hommes d’affaires, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a également boycotté sa visite.
Voilà qui va rafraichir bêtement les relations entre Rabat et Ankara.
Abdelilah Gueznaya
demain
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