À son retour d'une tournée au Maghreb, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a été ovationné à l'aéroport d'Istanbul. Il a demandé l'arrêt du mouvement de contestation, qu'il impute à des "anarchistes" et des "extrémistes".
De retour en Turquie après une tournée au Maghreb, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a été accueilli vendredi 7 juin à l'aéroport d'Istanbul par des milliers de partisans venus lui clamer leur soutien face aux manifestations antigouvernementales qui entrent dans leur deuxième semaine. "J'appelle à une fin immédiate des manifestations, qui ont perdu leur caractère démocratique et ont tourné au vandalisme", a-t-il lancé à la foule, qui agitait des drapeaux turcs en scandant "Nous sommes prêts à mourir pour toi, Tayyip" ou encore "Allons-y, écrasons-les tous".
Juché sur un bus à toit ouvert, accompagné de son épouse et d'une bonne partie de son gouvernement, Recep Tayyip Erdogan a assuré qu'il n'était pas "le maître mais le serviteur" de la Turquie tout en remerciant ses partisans pour leur "retenue" depuis le début de la crise. "Vous êtes restés calmes, responsables et vous avez fait preuve de bon sens", a-t-il lancé. "Nous allons tous maintenant rentrer chez nous (...) vous n'êtes pas le genre de gens qui tapez sur des casseroles dans les rues", a-t-il ajouté.
Les défenseurs de Recep Tayyip Erdogan sont jusque-là restés discrets, mais le Premier ministre s'est targué à plusieurs reprises du soutien d'une large partie de la population, rappelant que son Parti de la justice et du développement (AKP) avait obtenu 50% des suffrages aux législatives de 2011. Avec cette première mobilisation massive en faveur du gouvernement, la crise a tourné au bras de fer entre les partisans et les adversaires du gouvernement.
Au même moment, à quelques kilomètres de là, des milliers d'opposants se sont de nouveau rassemblés place Taksim aux cris de "Tayyip, démission!". Ils demandent notamment au Premier ministre de présenter des excuses et de limoger les responsables de la police.
FRANCE 24
De retour en Turquie après une tournée au Maghreb, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a été accueilli vendredi 7 juin à l'aéroport d'Istanbul par des milliers de partisans venus lui clamer leur soutien face aux manifestations antigouvernementales qui entrent dans leur deuxième semaine. "J'appelle à une fin immédiate des manifestations, qui ont perdu leur caractère démocratique et ont tourné au vandalisme", a-t-il lancé à la foule, qui agitait des drapeaux turcs en scandant "Nous sommes prêts à mourir pour toi, Tayyip" ou encore "Allons-y, écrasons-les tous".
Juché sur un bus à toit ouvert, accompagné de son épouse et d'une bonne partie de son gouvernement, Recep Tayyip Erdogan a assuré qu'il n'était pas "le maître mais le serviteur" de la Turquie tout en remerciant ses partisans pour leur "retenue" depuis le début de la crise. "Vous êtes restés calmes, responsables et vous avez fait preuve de bon sens", a-t-il lancé. "Nous allons tous maintenant rentrer chez nous (...) vous n'êtes pas le genre de gens qui tapez sur des casseroles dans les rues", a-t-il ajouté.
Les défenseurs de Recep Tayyip Erdogan sont jusque-là restés discrets, mais le Premier ministre s'est targué à plusieurs reprises du soutien d'une large partie de la population, rappelant que son Parti de la justice et du développement (AKP) avait obtenu 50% des suffrages aux législatives de 2011. Avec cette première mobilisation massive en faveur du gouvernement, la crise a tourné au bras de fer entre les partisans et les adversaires du gouvernement.
Au même moment, à quelques kilomètres de là, des milliers d'opposants se sont de nouveau rassemblés place Taksim aux cris de "Tayyip, démission!". Ils demandent notamment au Premier ministre de présenter des excuses et de limoger les responsables de la police.
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