Par RFI
Le durcissement de la loi sur l’asile a été approuvé à une très large majorité de 78,5% par le peuple suisse. Consulté par référendum, il a donné son aval à un renforcement des conditions d’accueil que le gouvernement et le Parlement avaient mises en place. La gauche, les églises et plusieurs organisations d’entraide en contestaient le bien-fondé. D’où le scrutin de ce dimanche 9 juin.
Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu
Plus que le résultat qui semblait acquis d’avance, c’est l’ampleur de l’approbation donnée qui a surpris. De toute évidence, elle témoigne d’un certain rejet face à l’afflux des candidats à l’asile. Leur nombre a fortement progressé au cours des dernières années, l’augmentation atteignant 80% depuis 2011.
La nouvelle législation veut accélérer le processus de décision et limiter les motifs pouvant être invoqués.
La Suisse restera tout de même proportionnellement un pays qui accepte quatre à cinq fois plus de réfugiés que l’Allemagne, la France et l’Italie.
Le durcissement de la loi sur l’asile a été approuvé à une très large majorité de 78,5% par le peuple suisse. Consulté par référendum, il a donné son aval à un renforcement des conditions d’accueil que le gouvernement et le Parlement avaient mises en place. La gauche, les églises et plusieurs organisations d’entraide en contestaient le bien-fondé. D’où le scrutin de ce dimanche 9 juin.
Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu
Plus que le résultat qui semblait acquis d’avance, c’est l’ampleur de l’approbation donnée qui a surpris. De toute évidence, elle témoigne d’un certain rejet face à l’afflux des candidats à l’asile. Leur nombre a fortement progressé au cours des dernières années, l’augmentation atteignant 80% depuis 2011.
La nouvelle législation veut accélérer le processus de décision et limiter les motifs pouvant être invoqués.
La Suisse restera tout de même proportionnellement un pays qui accepte quatre à cinq fois plus de réfugiés que l’Allemagne, la France et l’Italie.
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