Citation 1 :
Armes chimiques en Syrie : Pour la Maison Blanche, "des lignes rouges" sont franchies
Washington confirme avoir les preuves que le régime de Bachar al-Assad a utilisé du gaz sarin et annonce un soutien militaire aux rebelles.
Créé le 14-06-2013 à 00h48 - Mis à jour à 01h15
Washington vient de passer à une étape supérieure dans le dossier syrien. Nul ne sait encore quelles peuvent être les conséquences de cette déclaration, mais la Maison Blanche a estimé jeudi 14 juin que "des lignes rouges" avaient été franchies en Syrie, accusant Bachar al-Assad d'avoir utilisé des armes chimiques, dont le gaz sarin. La présidence américaine a en outre annoncé un soutien militaire aux rebelles syriens sans donner plus de détails.
La Maison Blanche s'est abstenue de préciser la forme que prendrait cette assistance militaire. Elle n'a pas à ce stade annoncé une décision d'armer les rebelles face au pouvoir du président Bachar al-Assad, évoquant une augmentation de l'aide non-létale et assurant qu'elle prendrait "des décisions à (son) propre rythme".
L'administration a aussi souligné qu'aucune décision sur une zone d'exclusion militaire n'avait encore été prise.
100 à 150 morts
Entre 100 et 150 personnes, au minimum, ont été tuées dans des attaques chimiques, a annoncé dans un communiqué Ben Rhodes, conseiller adjoint de sécurité nationale du président.
"Le président a clairement dit que l'utilisation d'armes chimiques, ou le transfert d'armes chimiques à des groupes terroristes, était une ligne rouge pour les Etats-Unis", a-t-il expliqué. "Le président a affirmé que le recours à des armes chimiques changerait son équation, et c'est le cas".
"Nous pensons que le régime Assad garde le contrôle de ces armes. Nous ne disposons pas d'informations solides, corroborées indiquant que l'opposition en Syrie a acquis ou utilisé des armes chimiques", a-t-il indiqué.
De son côté, le sénateur républicain John McCain avait annoncé au Sénat américain, quelques minutes avant, que des armes seraient bien livrées aux rebelles, citant "plusieurs sources fiables", avant finalement de faire machine arrière.
F-16 et Patriot en Jordanie
Par ailleurs, un responsable américain de la Défense a annoncé jeudi que les Etats-Unis vont laisser des chasseurs de combat F-16 et des missiles Patriot en Jordanie, pays frontalier de la Syrie, après des manoeuvres communes qui doivent s'achever à la fin du mois.
L'administration américaine, qui étudie la possibilité d'armer l'opposition syrienne mais n'a encore pris aucune décision à ce sujet, devrait également laisser une unité de Marines sur des navires amphibies au large des côtes du pays, a-t-il été décidé après des consultations avec les responsables jordaniens, a précisé ce responsable sous couvert d'anonymat.
Les chasseurs, les missiles antimissiles et les navires avaient été envoyés en Jordanie pour un exercice militaire baptisé "Eager Lion", mais les responsables américains ont décidé de les laisser sur place à la demande de la Jordanie, qui craint de voir les violences en Syrie déborder sur son territoire.
"Il a été décidé qu'ils resteraient sur place", a déclare ce responsable américain.
Quelque 2.400 Marines prennent part aux manoeuvres militaires en Jordanie, où ils sont arrivés à bord de trois navires amphibies. Les responsables américains n'ont en revanche pas précisé combien de F-16 avaient été déployés.
Rencontre au sommet vendredi
L'annonce américaine, neuf jours après que la France s'est déclarée certaine d'une utilisation d'armes chimiques, intervient alors que l'aéroport international de Damas a été la cible jeudi d'une rare attaque au mortier par les rebelles, selon les médias officiels.
Face aux récentes victoires de l'armée syrienne sur les rebelles, une rencontre est prévue vendredi en Turquie entre des représentants de pays soutenant l'opposition et le chef du Conseil militaire suprême de l'armée syrienne libre Sélim Idriss pour discuter d'une "mise en œuvre concrète" de l'aide à la rébellion.
Celle-ci, faiblement équipée comparé à la puissance de feu des troupes gouvernementales, a marqué toutefois des points jeudi, en attaquant notamment l'aéroport de Damas.
Attaque de l'aéroport de Damas
Il s'agit d'une rare attaque contre l'aéroport depuis le début du conflit en mars 2011, qui a fait plus de 93.000 morts selon un nouveau bilan de l'ONU jeudi, un chiffre semblable à celui fourni par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG syrienne.
"Un obus s'est abattu à la périphérie de l'aéroport près du tarmac, retardant l'atterrissage de deux avions en provenance de Lattaquié (nord-ouest) et du Koweït et le décollage d'un avion pour Bagdad", a dit le ministre syrien des Transports Mahmoud Saïd, sans faire état de victime.
Un autre obus "est tombé près d'un entrepôt, blessant un ouvrier", a ajouté le ministre en imputant l'attaque aux "terroristes", terme par lequel le régime désigne les rebelles. L'OSDH a rapporté de son côté une attaque à la roquette, sans faire de victimes.
Les rebelles ont par ailleurs pris le contrôle d'une position stratégique de l'armée à mi-chemin entre Damas et Alep (nord), tuant six soldats et s'emparant d'armes et de munitions. "Cette position est importante parce qu'elle se situe sur la principale route d'approvisionnement de l'armée vers Alep", a affirmé à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Les médias pro-régime avaient affirmé dimanche que les troupes gouvernementales se préparaient à l'assaut de cette métropole du nord pour y écraser la rébellion.
Le Nouvel Observateur
Citation 2 :
Syrie-Les USA vont fournir plus d'aide militaire à l'opposition
14/06/2013| 00:16
Les Etats-Unis vont accroître leur aide militaire aux rebelles syriens, a annoncé jeudi la Maison blanche après avoir indiqué que les services de renseignement américains avaient conclu à l'utilisation d'armes chimiques de la part des forces gouvernementales.
"Le président a pris la décision de fournir davantage d'aide à l'opposition, ce qui implique d'apporter une aide directe au (Conseil militaire suprême), notamment une assistance militaire", a déclaré à la presse Ben Rhodes, conseiller adjoint de Barack Obama à la sécurité nationale chargé des communications stratégiques.
"Cela sera différent à la fois en termes de nature et d'échelle (...) par rapport à ce que nous fournissions avant", a-t-il ajouté. (Matt Spetalnick, Roberta Rampton et Mark Felsenthal, Jean-Philippe Lefief pour le service français)
Thomson Reuters
Flashback…
http://www.algerie-dz.com/forums/sho...43&postcount=5
http://www.algerie-dz.com/forums/sho...12&postcount=1
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Armes chimiques en Syrie : Pour la Maison Blanche, "des lignes rouges" sont franchies
Washington confirme avoir les preuves que le régime de Bachar al-Assad a utilisé du gaz sarin et annonce un soutien militaire aux rebelles.
Créé le 14-06-2013 à 00h48 - Mis à jour à 01h15
Washington vient de passer à une étape supérieure dans le dossier syrien. Nul ne sait encore quelles peuvent être les conséquences de cette déclaration, mais la Maison Blanche a estimé jeudi 14 juin que "des lignes rouges" avaient été franchies en Syrie, accusant Bachar al-Assad d'avoir utilisé des armes chimiques, dont le gaz sarin. La présidence américaine a en outre annoncé un soutien militaire aux rebelles syriens sans donner plus de détails.
La Maison Blanche s'est abstenue de préciser la forme que prendrait cette assistance militaire. Elle n'a pas à ce stade annoncé une décision d'armer les rebelles face au pouvoir du président Bachar al-Assad, évoquant une augmentation de l'aide non-létale et assurant qu'elle prendrait "des décisions à (son) propre rythme".
L'administration a aussi souligné qu'aucune décision sur une zone d'exclusion militaire n'avait encore été prise.
100 à 150 morts
Entre 100 et 150 personnes, au minimum, ont été tuées dans des attaques chimiques, a annoncé dans un communiqué Ben Rhodes, conseiller adjoint de sécurité nationale du président.
"Le président a clairement dit que l'utilisation d'armes chimiques, ou le transfert d'armes chimiques à des groupes terroristes, était une ligne rouge pour les Etats-Unis", a-t-il expliqué. "Le président a affirmé que le recours à des armes chimiques changerait son équation, et c'est le cas".
"Nous pensons que le régime Assad garde le contrôle de ces armes. Nous ne disposons pas d'informations solides, corroborées indiquant que l'opposition en Syrie a acquis ou utilisé des armes chimiques", a-t-il indiqué.
De son côté, le sénateur républicain John McCain avait annoncé au Sénat américain, quelques minutes avant, que des armes seraient bien livrées aux rebelles, citant "plusieurs sources fiables", avant finalement de faire machine arrière.
F-16 et Patriot en Jordanie
Par ailleurs, un responsable américain de la Défense a annoncé jeudi que les Etats-Unis vont laisser des chasseurs de combat F-16 et des missiles Patriot en Jordanie, pays frontalier de la Syrie, après des manoeuvres communes qui doivent s'achever à la fin du mois.
L'administration américaine, qui étudie la possibilité d'armer l'opposition syrienne mais n'a encore pris aucune décision à ce sujet, devrait également laisser une unité de Marines sur des navires amphibies au large des côtes du pays, a-t-il été décidé après des consultations avec les responsables jordaniens, a précisé ce responsable sous couvert d'anonymat.
Les chasseurs, les missiles antimissiles et les navires avaient été envoyés en Jordanie pour un exercice militaire baptisé "Eager Lion", mais les responsables américains ont décidé de les laisser sur place à la demande de la Jordanie, qui craint de voir les violences en Syrie déborder sur son territoire.
"Il a été décidé qu'ils resteraient sur place", a déclare ce responsable américain.
Quelque 2.400 Marines prennent part aux manoeuvres militaires en Jordanie, où ils sont arrivés à bord de trois navires amphibies. Les responsables américains n'ont en revanche pas précisé combien de F-16 avaient été déployés.
Rencontre au sommet vendredi
L'annonce américaine, neuf jours après que la France s'est déclarée certaine d'une utilisation d'armes chimiques, intervient alors que l'aéroport international de Damas a été la cible jeudi d'une rare attaque au mortier par les rebelles, selon les médias officiels.
Face aux récentes victoires de l'armée syrienne sur les rebelles, une rencontre est prévue vendredi en Turquie entre des représentants de pays soutenant l'opposition et le chef du Conseil militaire suprême de l'armée syrienne libre Sélim Idriss pour discuter d'une "mise en œuvre concrète" de l'aide à la rébellion.
Celle-ci, faiblement équipée comparé à la puissance de feu des troupes gouvernementales, a marqué toutefois des points jeudi, en attaquant notamment l'aéroport de Damas.
Attaque de l'aéroport de Damas
Il s'agit d'une rare attaque contre l'aéroport depuis le début du conflit en mars 2011, qui a fait plus de 93.000 morts selon un nouveau bilan de l'ONU jeudi, un chiffre semblable à celui fourni par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG syrienne.
"Un obus s'est abattu à la périphérie de l'aéroport près du tarmac, retardant l'atterrissage de deux avions en provenance de Lattaquié (nord-ouest) et du Koweït et le décollage d'un avion pour Bagdad", a dit le ministre syrien des Transports Mahmoud Saïd, sans faire état de victime.
Un autre obus "est tombé près d'un entrepôt, blessant un ouvrier", a ajouté le ministre en imputant l'attaque aux "terroristes", terme par lequel le régime désigne les rebelles. L'OSDH a rapporté de son côté une attaque à la roquette, sans faire de victimes.
Les rebelles ont par ailleurs pris le contrôle d'une position stratégique de l'armée à mi-chemin entre Damas et Alep (nord), tuant six soldats et s'emparant d'armes et de munitions. "Cette position est importante parce qu'elle se situe sur la principale route d'approvisionnement de l'armée vers Alep", a affirmé à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Les médias pro-régime avaient affirmé dimanche que les troupes gouvernementales se préparaient à l'assaut de cette métropole du nord pour y écraser la rébellion.
Le Nouvel Observateur
Citation 2 :
Syrie-Les USA vont fournir plus d'aide militaire à l'opposition
14/06/2013| 00:16
Les Etats-Unis vont accroître leur aide militaire aux rebelles syriens, a annoncé jeudi la Maison blanche après avoir indiqué que les services de renseignement américains avaient conclu à l'utilisation d'armes chimiques de la part des forces gouvernementales.
"Le président a pris la décision de fournir davantage d'aide à l'opposition, ce qui implique d'apporter une aide directe au (Conseil militaire suprême), notamment une assistance militaire", a déclaré à la presse Ben Rhodes, conseiller adjoint de Barack Obama à la sécurité nationale chargé des communications stratégiques.
"Cela sera différent à la fois en termes de nature et d'échelle (...) par rapport à ce que nous fournissions avant", a-t-il ajouté. (Matt Spetalnick, Roberta Rampton et Mark Felsenthal, Jean-Philippe Lefief pour le service français)
Thomson Reuters
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