Ce petit pays, qui voit grand aussitôt le seuil de sa maison dépassé, ne cesse d’emmagasiner des ambitions sans commune mesure avec sa taille et des rêves d’hégémonie sur le monde arabe avec la seule arme dont le ciel l’a pourvu : les pétrodollars.
II est médiateur au Darfour, financier d’Ennahda en Tunisie, négociateur au Yémen et au Mali, président de séance sans tact ni diplomatie dans les instances régionales arabes, ami à la main armée pour l’opposition syrienne, versant dans le prosélytisme dans les banlieues françaises, propriétaire des Champs-Élysées, sponsor de foot, organisateur d’une Coupe du monde et, surtout, propagandiste avec Al-Jazeera. La liste est encore longue, proportionnelle aux chèques dégainés.
La charge est trop lourde pour cet îlot de deux millions d’habitants d’origine qui se croit à l’abri parce qu’il abrite la plus grande base américaine hors USA. En vérité, il ne représente dans l’échiquier de cette puissance qu’un instrument providentiel qu’elle envoie brouter sur des terres qui partagent la même religion. C’est justement cette dernière qui est utilisée comme leurre pour dévier des mouvements et des soulèvements citoyens légitimes en un islamisme politique dont les résultats catastrophiques sont encore vivaces aussi bien en Égypte, en Tunisie, en Libye et en cours en Syrie.
Le retrait de l’émir pour laisser la place à sa progéniture signifie-t-il une tombée de rideau pour cet État pion et dont la sous-traitance pour tiers est arrivée à échéance, maintenant que le boulot est terminé ?
Cet État n’a pas cessé de déstabiliser les pays voisins par des financements au profit des islamistes parmi les courants les plus extrêmes, au vu et au su des gouvernements qui n’ont d’autre choix que de fermer les yeux, en leur miroitant des investissements, pour la plupart au stade du mirage. Le tapis rouge a été maintes fois déroulé chez nous pour accueillir émirs et princes, mais beaucoup plus pour chasser l’outarde que d’être porteurs d’IDE.
En définitive, il est dangereux quand on est petit de vouloir être aussi gros que le bœuf car on court l’éclatement comme un ballon de baudruche.
source: liberté (édito)
II est médiateur au Darfour, financier d’Ennahda en Tunisie, négociateur au Yémen et au Mali, président de séance sans tact ni diplomatie dans les instances régionales arabes, ami à la main armée pour l’opposition syrienne, versant dans le prosélytisme dans les banlieues françaises, propriétaire des Champs-Élysées, sponsor de foot, organisateur d’une Coupe du monde et, surtout, propagandiste avec Al-Jazeera. La liste est encore longue, proportionnelle aux chèques dégainés.
La charge est trop lourde pour cet îlot de deux millions d’habitants d’origine qui se croit à l’abri parce qu’il abrite la plus grande base américaine hors USA. En vérité, il ne représente dans l’échiquier de cette puissance qu’un instrument providentiel qu’elle envoie brouter sur des terres qui partagent la même religion. C’est justement cette dernière qui est utilisée comme leurre pour dévier des mouvements et des soulèvements citoyens légitimes en un islamisme politique dont les résultats catastrophiques sont encore vivaces aussi bien en Égypte, en Tunisie, en Libye et en cours en Syrie.
Le retrait de l’émir pour laisser la place à sa progéniture signifie-t-il une tombée de rideau pour cet État pion et dont la sous-traitance pour tiers est arrivée à échéance, maintenant que le boulot est terminé ?
Cet État n’a pas cessé de déstabiliser les pays voisins par des financements au profit des islamistes parmi les courants les plus extrêmes, au vu et au su des gouvernements qui n’ont d’autre choix que de fermer les yeux, en leur miroitant des investissements, pour la plupart au stade du mirage. Le tapis rouge a été maintes fois déroulé chez nous pour accueillir émirs et princes, mais beaucoup plus pour chasser l’outarde que d’être porteurs d’IDE.
En définitive, il est dangereux quand on est petit de vouloir être aussi gros que le bœuf car on court l’éclatement comme un ballon de baudruche.
source: liberté (édito)