Guerre en Syrie
La nouvelle normale
Les divisions territoriales s'approfondissent, indépendamment des avances du régime et des rebelles
27 Juillet 2013 | BEYROUTH
Ziad, Ammar et Zakaria sont tous Syriens, mais 29 mois dans une guerre civile, leurs villes d’origine semblables jadis ressemblent maintenant comme s’ils appartiennent à trois pays différents. Ziad est de Tartus, un port du Nord-Ouest couvert d’affiches montrant le Président Bashar El Assad. La ville natale d'Ammar dans la province orientale de Deir ez-Zor est dirigée par des rebelles. Dans le lieu de naissance de Zakaria dans le nord-est, les écoliers apprennent le kurde, interdit jusque récemment, plutôt que l'arabe, la langue nationale.
La Syrie progressivement se divise en trois zones. Les forces de M. Assad ont récemment saisi l'initiative mais elles ne peuvent pas battre l'opposition et consolident au lieu de cela leur poigne sur l'épine occidentale du pays. De Damas et Homs à Hama et Latakia, le régime sculpte un état côtier. En attendant, les rebelles font de même dans la vallée de l'Euphrate s'étirant de la Turquie à l'Irak par le désert ouvert.
Le 22 juillet ils ont repris Khan Al-Asal, une ville près d'Alep, une ville divisée du nord. Comme les islamistes extrêmes parmi les rebelles gagnent en force, les rumeurs abondent selon que des groupes apparentés à al-Qaeda déclareront un état religieux. Déjà, ils hissent des drapeaux noirs au-dessus des mini-Émirats.
Plus à l'est, des groupes Kurdes longtemps persécutés utilisent le chaos de la guerre civile pour créer une région autonome. La semaine dernière le Parti de L'Union Démocratique, la branche syrienne du Parti des Travailleurs du Kurdistan de Turquie (PKK), a annoncé une constitution et un plan afin d'élire un conseil pour administrer la zone connue comme Rojava ou ouest-Kurdistan. Exactement il y a une année, ils ont repris le maintien de l'ordre dans la zone et début juillet ils ont donné un coup de pied aux djihadistes de la ville frontière de Ras Al-Aïn.
[...]
THE ECONOMIST
La nouvelle normale
Les divisions territoriales s'approfondissent, indépendamment des avances du régime et des rebelles
27 Juillet 2013 | BEYROUTH
Ziad, Ammar et Zakaria sont tous Syriens, mais 29 mois dans une guerre civile, leurs villes d’origine semblables jadis ressemblent maintenant comme s’ils appartiennent à trois pays différents. Ziad est de Tartus, un port du Nord-Ouest couvert d’affiches montrant le Président Bashar El Assad. La ville natale d'Ammar dans la province orientale de Deir ez-Zor est dirigée par des rebelles. Dans le lieu de naissance de Zakaria dans le nord-est, les écoliers apprennent le kurde, interdit jusque récemment, plutôt que l'arabe, la langue nationale.
La Syrie progressivement se divise en trois zones. Les forces de M. Assad ont récemment saisi l'initiative mais elles ne peuvent pas battre l'opposition et consolident au lieu de cela leur poigne sur l'épine occidentale du pays. De Damas et Homs à Hama et Latakia, le régime sculpte un état côtier. En attendant, les rebelles font de même dans la vallée de l'Euphrate s'étirant de la Turquie à l'Irak par le désert ouvert.
Le 22 juillet ils ont repris Khan Al-Asal, une ville près d'Alep, une ville divisée du nord. Comme les islamistes extrêmes parmi les rebelles gagnent en force, les rumeurs abondent selon que des groupes apparentés à al-Qaeda déclareront un état religieux. Déjà, ils hissent des drapeaux noirs au-dessus des mini-Émirats.
Plus à l'est, des groupes Kurdes longtemps persécutés utilisent le chaos de la guerre civile pour créer une région autonome. La semaine dernière le Parti de L'Union Démocratique, la branche syrienne du Parti des Travailleurs du Kurdistan de Turquie (PKK), a annoncé une constitution et un plan afin d'élire un conseil pour administrer la zone connue comme Rojava ou ouest-Kurdistan. Exactement il y a une année, ils ont repris le maintien de l'ordre dans la zone et début juillet ils ont donné un coup de pied aux djihadistes de la ville frontière de Ras Al-Aïn.
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THE ECONOMIST
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