Dimanche vers 21h, la ville de Aïn Beni Mathar (20 000 habitants) a connu de graves événements jamais enregistrés.
Dimanche vers 21h, la ville de Aïn Beni Mathar (20 000 habitants) a connu de graves événements jamais enregistrés. Un jeune du quartier Douar Ziani aurait été bastonné par un agent des forces auxiliaires lui causant de graves blessures au corps et au visage. Face à cette situation, les jeunes du quartier ont réagi avec force contre ce qu’ils considèrent comme une injustice. Le blessé a été aussitôt transporté à l’hôpital de la ville. Arrivés sur place, ils ont constaté que les médecins et infirmiers de garde étaient absents. Pour contester contre cette situation, des dizaines de manifestants se sont dirigés vers le Pachalik, lui aussi fermé et n’assurant aucune permanence. Les manifestants ont ensuite investi le siège de la municipalité et saccagé les bureaux, s’emparant des ordinateurs et tous les documents de l’administration qu’ils ont brulé avant de s’attaquer à la caserne des sapeurs-pompiers. Le wali de Oujda et le gouverneur de Jerada ainsi les autorités locales se sont rendues tard dans la nuit sur place pour constater les dégâts. Lundi, les forces de l’ordre ont arrêté près de 35 personnes alors que certains ont fui vers l’Algérie.
Source : Le Soir-Echos
Dimanche vers 21h, la ville de Aïn Beni Mathar (20 000 habitants) a connu de graves événements jamais enregistrés. Un jeune du quartier Douar Ziani aurait été bastonné par un agent des forces auxiliaires lui causant de graves blessures au corps et au visage. Face à cette situation, les jeunes du quartier ont réagi avec force contre ce qu’ils considèrent comme une injustice. Le blessé a été aussitôt transporté à l’hôpital de la ville. Arrivés sur place, ils ont constaté que les médecins et infirmiers de garde étaient absents. Pour contester contre cette situation, des dizaines de manifestants se sont dirigés vers le Pachalik, lui aussi fermé et n’assurant aucune permanence. Les manifestants ont ensuite investi le siège de la municipalité et saccagé les bureaux, s’emparant des ordinateurs et tous les documents de l’administration qu’ils ont brulé avant de s’attaquer à la caserne des sapeurs-pompiers. Le wali de Oujda et le gouverneur de Jerada ainsi les autorités locales se sont rendues tard dans la nuit sur place pour constater les dégâts. Lundi, les forces de l’ordre ont arrêté près de 35 personnes alors que certains ont fui vers l’Algérie.
Source : Le Soir-Echos
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