La Russie et les Etats-Unis sont tombés d'accord, samedi 14 septembre, sur un plan d'élimination des armes chimiques syriennes, plan qui donne une semaine à Damas pour présenter la liste de ces armes.
L'objectif est de retirer les armes chimiques syriennes à la mi-2014, a précisé le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, après trois jours de discussions à Genève avec son homologue russe, Sergueï Lavrov. Selon ce dernier, l'objectif posé par MM. Poutine et Obama a été atteint.
Concernant une éventuelle intervention, par contre, les deux parties divergent. Les Etats-Unis et la Russie "sont d'accord que la résolution de l'ONU se référera au chapitre 7 sur le recours à la force", a ainsi déclaré M. Kerry. Côté russe, M. Lavrov a au contraire précisé que l'accord, fruit du "consensus et compromis", ne prévoyait en rien un recours à la force contre Damas. Russie et USA ont confirmé "leur adhésion à un règlement pacifique", a insisté M. Lavrov.
"CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ"
Depuis vendredi, les deux hommes multipliaient les rencontres afin de touver un accord sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien.
Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a salué samedi "une avancée importante". Toutefois, "la France tiendra compte du rapport des inspecteurs de l'ONU publié lundi sur le massacre de Damas pour arrêter sa position", a ajouté M. Fabius. Les experts de l'ONU qui ont enquêté sur l'attaque de la Ghouta du 21 août, dans la banlieue de Damas, ayant fait des centaines de morts rendent leur rapport lundi.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avait assuré vendredi que les conclusions des inspecteurs de retour de Syrie ne laissaient aucun doute sur l'utilisation d'armes chimiques dans l'attaque du 21 août. Le secrétaire général a adressé une critique d'une rare virulence à l'encontre de Bachar Al-Assad : "Il a commis de nombreux crimes contre l'humanité. Je suis certain que les responsables devront rendre des comptes quand tout cela sera terminé."
Source: Le Monde
L'objectif est de retirer les armes chimiques syriennes à la mi-2014, a précisé le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, après trois jours de discussions à Genève avec son homologue russe, Sergueï Lavrov. Selon ce dernier, l'objectif posé par MM. Poutine et Obama a été atteint.
Concernant une éventuelle intervention, par contre, les deux parties divergent. Les Etats-Unis et la Russie "sont d'accord que la résolution de l'ONU se référera au chapitre 7 sur le recours à la force", a ainsi déclaré M. Kerry. Côté russe, M. Lavrov a au contraire précisé que l'accord, fruit du "consensus et compromis", ne prévoyait en rien un recours à la force contre Damas. Russie et USA ont confirmé "leur adhésion à un règlement pacifique", a insisté M. Lavrov.
"CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ"
Depuis vendredi, les deux hommes multipliaient les rencontres afin de touver un accord sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien.
Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a salué samedi "une avancée importante". Toutefois, "la France tiendra compte du rapport des inspecteurs de l'ONU publié lundi sur le massacre de Damas pour arrêter sa position", a ajouté M. Fabius. Les experts de l'ONU qui ont enquêté sur l'attaque de la Ghouta du 21 août, dans la banlieue de Damas, ayant fait des centaines de morts rendent leur rapport lundi.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avait assuré vendredi que les conclusions des inspecteurs de retour de Syrie ne laissaient aucun doute sur l'utilisation d'armes chimiques dans l'attaque du 21 août. Le secrétaire général a adressé une critique d'une rare virulence à l'encontre de Bachar Al-Assad : "Il a commis de nombreux crimes contre l'humanité. Je suis certain que les responsables devront rendre des comptes quand tout cela sera terminé."
Source: Le Monde
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