OULD KHELIFA RAPPELLE LA POSITION ALGÉRIENNE :
«Nous appuyons sans réserve la cause sahraouie»
S'il réaffirme le soutien «sans réserve» de l'Algérie à la cause sahraouie, le président de l'Assemblée populaire nationale, Larbi Ould Khelifa, a admis hier que «les problèmes» entre notre pays et le Maroc remontent à 1963.
«Le Maroc est un pays frère et voisin. Il y a des problèmes entre les deux pays depuis 1963», a rappelé hier M. Ould Khelifa, dans une courte allocution devant les représentants d'associations de la communauté algérienne établie en France, venus dans le cadre de la solidarité avec le peuple sahraoui qu'il a tenu à recevoir personnellement.
Il a tenu toutefois à préciser que le Maroc «a aidé l'Algérie durant la révolution», non sans perdre de vue «la question» primordiale qu'est la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination.
«L'autodétermination est reconnue universellement et l'Algérie a pris ses responsabilités dans ce sens», a-t-il rappelé avant de réaffirmer que notre pays soutient «sans réserve» cette cause.
M. Ould Khelifa explique implicitement en somme qu'au-delà des autres «problèmes» liés par exemple aux frontières non encore «bornées» à ce jour, la question sahraouie reste un des points de discorde entre les deux pays voisins.
Faisant le parallèle avec la cause palestinienne «défendue par les armes», il s'est dit par ailleurs «surpris» du fait que les Sahraouis luttent «politiquement et pacifiquement» pour leur autodétermination. M. Ould Khelifa s'est «réjoui» que les Algériens résidant en France soutiennent cette «cause juste».
«L'Algérie, une presqu'île stable au milieu d'un océan houleux»
M. Ould Khelifa, «très heureux» de rencontrer la diaspora algérienne à l'APN, dira que l'Algérie a besoin du savoir-faire de toutes les compétences de sa communauté nationale établie à l'étranger.
«L'Algérie a besoin de votre savoir-faire. Vous êtes son prolongement à l'extérieur et nous comptons beaucoup sur vous, notamment dans le secteur de l'économie et des technologies nouvelles», a-t-il lancé, non sans rappeler le climat régional.
«Le monde bout actuellement. L'Algérie est une presqu'île qui jouit de la stabilité au milieu d'un océan houleux», décrit-il, allusion à tout ce qui se passe dans le monde arabe particulièrement mais aussi dans la région du Sahel.
Il poursuivra en réaffirmant que l'Etat algérien est à l'écoute de toutes les tendances qui composent la société et la scène politique. «L'opposition est très importante pour nous», a-t-il souligné, avant de laisser les représentants de la communauté s'exprimer et parler de leurs préoccupations.
Ces dernières sont d'ailleurs nombreuses, dont la cherté du billet d'avion évoquée par un des intervenants habitant au sud de la France qui note que les promesses des députés de l'émigration sont restées lettre morte.
Ould Khelifa s'est ensuite engagé à œuvrer à la résolution des préoccupations posées, notamment en ce qui concerne le problème de la cherté des billets d'avion.
Pour rappel, la délégation d'Algériens établis en France a séjourné récemment dans les camps de réfugiés sahraouis dans le cadre d'une action menée par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui.
«Nous appuyons sans réserve la cause sahraouie»
S'il réaffirme le soutien «sans réserve» de l'Algérie à la cause sahraouie, le président de l'Assemblée populaire nationale, Larbi Ould Khelifa, a admis hier que «les problèmes» entre notre pays et le Maroc remontent à 1963.
«Le Maroc est un pays frère et voisin. Il y a des problèmes entre les deux pays depuis 1963», a rappelé hier M. Ould Khelifa, dans une courte allocution devant les représentants d'associations de la communauté algérienne établie en France, venus dans le cadre de la solidarité avec le peuple sahraoui qu'il a tenu à recevoir personnellement.
Il a tenu toutefois à préciser que le Maroc «a aidé l'Algérie durant la révolution», non sans perdre de vue «la question» primordiale qu'est la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination.
«L'autodétermination est reconnue universellement et l'Algérie a pris ses responsabilités dans ce sens», a-t-il rappelé avant de réaffirmer que notre pays soutient «sans réserve» cette cause.
M. Ould Khelifa explique implicitement en somme qu'au-delà des autres «problèmes» liés par exemple aux frontières non encore «bornées» à ce jour, la question sahraouie reste un des points de discorde entre les deux pays voisins.
Faisant le parallèle avec la cause palestinienne «défendue par les armes», il s'est dit par ailleurs «surpris» du fait que les Sahraouis luttent «politiquement et pacifiquement» pour leur autodétermination. M. Ould Khelifa s'est «réjoui» que les Algériens résidant en France soutiennent cette «cause juste».
«L'Algérie, une presqu'île stable au milieu d'un océan houleux»
M. Ould Khelifa, «très heureux» de rencontrer la diaspora algérienne à l'APN, dira que l'Algérie a besoin du savoir-faire de toutes les compétences de sa communauté nationale établie à l'étranger.
«L'Algérie a besoin de votre savoir-faire. Vous êtes son prolongement à l'extérieur et nous comptons beaucoup sur vous, notamment dans le secteur de l'économie et des technologies nouvelles», a-t-il lancé, non sans rappeler le climat régional.
«Le monde bout actuellement. L'Algérie est une presqu'île qui jouit de la stabilité au milieu d'un océan houleux», décrit-il, allusion à tout ce qui se passe dans le monde arabe particulièrement mais aussi dans la région du Sahel.
Il poursuivra en réaffirmant que l'Etat algérien est à l'écoute de toutes les tendances qui composent la société et la scène politique. «L'opposition est très importante pour nous», a-t-il souligné, avant de laisser les représentants de la communauté s'exprimer et parler de leurs préoccupations.
Ces dernières sont d'ailleurs nombreuses, dont la cherté du billet d'avion évoquée par un des intervenants habitant au sud de la France qui note que les promesses des députés de l'émigration sont restées lettre morte.
Ould Khelifa s'est ensuite engagé à œuvrer à la résolution des préoccupations posées, notamment en ce qui concerne le problème de la cherté des billets d'avion.
Pour rappel, la délégation d'Algériens établis en France a séjourné récemment dans les camps de réfugiés sahraouis dans le cadre d'une action menée par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui.
"L’Algérie, fidèle à ses principes, est solidaire de tous les peuples qui se battent pour leur liberté et leur dignité"(ministre)
ALGER, 30 sept 2013 (SPS) La ministre algérienne de la Culture, Mme Khalida Toumi, a déclaré que "l'Algérie, fidèle à ses principes, est solidaire de tous les peuples qui se battent encore pour leur liberté et leur dignité", dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience accordée à une délégation de la communauté algérienne résidant en France.
Mme Toumi "a salué les efforts constants et le combat du peuple sahraoui pour son indépendance". Rappelant "la longue lutte, douloureuse, du peuple algérien contre le colonialisme".
En réponse aux préoccupations des jeunes Algériens émigrés désireux de consolider leur soutien à la cause du peuple sahraoui, la ministre algérienne "a insisté sur l'importance des nouvelles technologies de l'information et de la communication afin de faire connaître le combat de la République arabe sahraouie démocratique (RASD)", précise la même source.
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a réitéré la position "constante" de l'Algérie en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination à travers l'organisation d'un référendum juste et transparent, conformément aux résolutions des Nations unies.
La délégation algérienne résidant en France avait effectué une visite de solidarité aux camps des réfugiés sahraouis à l'invitation du comité national de solidarité avec le peuple sahraoui (CNSPS). (SPS)
093/090
ALGER, 30 sept 2013 (SPS) La ministre algérienne de la Culture, Mme Khalida Toumi, a déclaré que "l'Algérie, fidèle à ses principes, est solidaire de tous les peuples qui se battent encore pour leur liberté et leur dignité", dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience accordée à une délégation de la communauté algérienne résidant en France.
Mme Toumi "a salué les efforts constants et le combat du peuple sahraoui pour son indépendance". Rappelant "la longue lutte, douloureuse, du peuple algérien contre le colonialisme".
En réponse aux préoccupations des jeunes Algériens émigrés désireux de consolider leur soutien à la cause du peuple sahraoui, la ministre algérienne "a insisté sur l'importance des nouvelles technologies de l'information et de la communication afin de faire connaître le combat de la République arabe sahraouie démocratique (RASD)", précise la même source.
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a réitéré la position "constante" de l'Algérie en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination à travers l'organisation d'un référendum juste et transparent, conformément aux résolutions des Nations unies.
La délégation algérienne résidant en France avait effectué une visite de solidarité aux camps des réfugiés sahraouis à l'invitation du comité national de solidarité avec le peuple sahraoui (CNSPS). (SPS)
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