Obama veut court-circuiter le Congrès sur les avoirs iraniens
En débloquant 12 milliards de $ d’avoirs iraniens –Obama cherche à court-circuiter le Congrès et Israël.
Téhéran pourrait avoir accès à plus de 50 milliards de $, si l’Administration Obama décide de débloquer 12 milliards de $ d’avoirs iraniens gelés aux Etats-Unis, qui seraient inévitablement suivis par le déblocage, en Europe, de 40 milliards supplémentaires.
La Maison Blanche réfléchissait, vendredi 18 octobre à la proposition d’offrir à l’Iran un accès à ces fonds, « par versements », en l’échange « de mesures visant à l’interruption de son programme nucléaire »
Selon les sources des renseignements de Debkafile : Un tel plan offre à Barack Obama une bonne opportunité d’assouplir les sanctions, tout en évitant des retombées politiques et diplomatiques, au Congrès et de la part de Jérusalem, qui découleraient d’une tentative de réviser ou d’amender la législation sur les sanctions.
Les sénateurs américains et le Premier Ministre israélien Binyamin Netanyahou continuent d’appeler à des mesures plus sévères contre l’Iran, après l’échec de la Conférence de Genève à réaliser la moindre percée, dans la controverse autour du programme nucléaire iranien.
Bien que la délégation iranienne ait évité de formuler la moindre promesse de suspendre son enrichissement d’uranium et qu’elle n’a présenté aucun plan visant à démanteler ses installations d’enrichissement, les responsables américains ont complimenté la position iranienne comme « plus franche et substantielle » qu’au cours des précédentes rencontres.
Effectivement, selon nos sources, la délégation iranienne a conseillé aux puissances mondiales, du côté opposé de la table, d’accepter, tout simplement, la fatwa de l’Ayatollah Ali Khamenei, comme s’il s’agissait d’une promesse en béton d’engagement de la République Islamique à s’abstenir de développer une arme nucléaire et à poursuivre un programme "pacifique".
En matière de proposition substantielle pour interrompre leurs opérations nucléaires, les négociateurs iraniens ont fermement dit : allègement des sanctions, d’abord et quelques concessions, mais seulement au bout de la route.
En prévision du prochain cycle de négociations, les 7 et 8 novembre, l’Administration Obama espère faire mijoter, dans l’opinion mondiale, l’idée que les dirigeants iraniens, particulièrement le Président Hasan Rouhani, le Ministre des affaires étrangères Avad Zarif et son adjoint Abbas Araghchi, ont besoin de recevoir plus d’incitations avant de faire la moindre concession. Ils doivent être en mesure de montrer à leurs collègues doctrinaires, en interne, que la diplomatie et les sourires remportent plus de succès que l’intransigeance. Même avant la conférence de Genève, la Maison Blanche mettait déjà en place le plan pour alléger les sanctions, par la libération de fonds gelés – et c’est pourquoi la délégation américaine comprenait, pour la première fois, le Directeur de l’OFAC (le Bureau du contrôle des avoirs étrangers du Département du Trésor), Adam Szubin.
Quand CNN lui a demandé ce que Szubin faisait là, la négociatrice américaine et sous-secrétaire Wendy Sherman a déclaré :
“L’objectif, lié au fait d’avoir avec nous notre équipe chargée des sanctions est, précisément, que l’Iran souhaite un soulagement des sanctions. Mais, ils doivent aussi comprendre ce qu’est, précisément, la gamme de nos sanctions, ce qu’elles nécessitent, comment elles fonctionnent, comment cela se passe pour instaurer un allègement des sanctions, quelles sanctions nous pensons qu’elles doivent demeurer en place »…
Même cette initiative a échoué à pousser les délégués iraniens à faire la moindre concession concrète. Le plus haut délégué russe, l’adjoint au Ministère des Affaires étrangères Sergey Ryabkov, qui en avait, visiblement assez, a résumé ses impressions à propos de la conférence, en commentant, d’un ton acerbe, que c’était : « mieux qu’à Almaty » (où s’est déroulé le dernier cycle de pourparlers en avril), mais que cela n’offrait « aucune garantie de progrès futurs ».
Quoi qu’il en soit, le Président Obama est décidé de poursuivre sa stratégie consistant à apaiser Téhéran et à démontrer au Congrès et à Netanyahu qu’ils perdent leur temps en essayant de le stopper dans son élan pour adoucir les sanctions contre l’Iran, parce qu’il les court-circuitera par des décrets présidentiels.
Par-dessus tout, Obama est braqué contre toute idée de se laisser persuader par les arguments de Netanyahu que le nucléaire iranien représente un réel et terrible danger.
Le Ministre des affaires étrangères, Zarif a rajouté son grain de sel, dans le conflit entre Washington et Jérusalem, vendredi, par ce commentaire : « Il y a une probabilité élevée que ces discussions seront perturbées par des efforts divers et variés de la part d’Israël ». Il a ajouté : « Cela reflète la frustration d’Israël et son incitation à la guerre ».
debka.com Adaptation : Marc Brzustowski.
En débloquant 12 milliards de $ d’avoirs iraniens –Obama cherche à court-circuiter le Congrès et Israël.
Téhéran pourrait avoir accès à plus de 50 milliards de $, si l’Administration Obama décide de débloquer 12 milliards de $ d’avoirs iraniens gelés aux Etats-Unis, qui seraient inévitablement suivis par le déblocage, en Europe, de 40 milliards supplémentaires.
La Maison Blanche réfléchissait, vendredi 18 octobre à la proposition d’offrir à l’Iran un accès à ces fonds, « par versements », en l’échange « de mesures visant à l’interruption de son programme nucléaire »
Selon les sources des renseignements de Debkafile : Un tel plan offre à Barack Obama une bonne opportunité d’assouplir les sanctions, tout en évitant des retombées politiques et diplomatiques, au Congrès et de la part de Jérusalem, qui découleraient d’une tentative de réviser ou d’amender la législation sur les sanctions.
Les sénateurs américains et le Premier Ministre israélien Binyamin Netanyahou continuent d’appeler à des mesures plus sévères contre l’Iran, après l’échec de la Conférence de Genève à réaliser la moindre percée, dans la controverse autour du programme nucléaire iranien.
Bien que la délégation iranienne ait évité de formuler la moindre promesse de suspendre son enrichissement d’uranium et qu’elle n’a présenté aucun plan visant à démanteler ses installations d’enrichissement, les responsables américains ont complimenté la position iranienne comme « plus franche et substantielle » qu’au cours des précédentes rencontres.
Effectivement, selon nos sources, la délégation iranienne a conseillé aux puissances mondiales, du côté opposé de la table, d’accepter, tout simplement, la fatwa de l’Ayatollah Ali Khamenei, comme s’il s’agissait d’une promesse en béton d’engagement de la République Islamique à s’abstenir de développer une arme nucléaire et à poursuivre un programme "pacifique".
En matière de proposition substantielle pour interrompre leurs opérations nucléaires, les négociateurs iraniens ont fermement dit : allègement des sanctions, d’abord et quelques concessions, mais seulement au bout de la route.
En prévision du prochain cycle de négociations, les 7 et 8 novembre, l’Administration Obama espère faire mijoter, dans l’opinion mondiale, l’idée que les dirigeants iraniens, particulièrement le Président Hasan Rouhani, le Ministre des affaires étrangères Avad Zarif et son adjoint Abbas Araghchi, ont besoin de recevoir plus d’incitations avant de faire la moindre concession. Ils doivent être en mesure de montrer à leurs collègues doctrinaires, en interne, que la diplomatie et les sourires remportent plus de succès que l’intransigeance. Même avant la conférence de Genève, la Maison Blanche mettait déjà en place le plan pour alléger les sanctions, par la libération de fonds gelés – et c’est pourquoi la délégation américaine comprenait, pour la première fois, le Directeur de l’OFAC (le Bureau du contrôle des avoirs étrangers du Département du Trésor), Adam Szubin.
Quand CNN lui a demandé ce que Szubin faisait là, la négociatrice américaine et sous-secrétaire Wendy Sherman a déclaré :
“L’objectif, lié au fait d’avoir avec nous notre équipe chargée des sanctions est, précisément, que l’Iran souhaite un soulagement des sanctions. Mais, ils doivent aussi comprendre ce qu’est, précisément, la gamme de nos sanctions, ce qu’elles nécessitent, comment elles fonctionnent, comment cela se passe pour instaurer un allègement des sanctions, quelles sanctions nous pensons qu’elles doivent demeurer en place »…
Même cette initiative a échoué à pousser les délégués iraniens à faire la moindre concession concrète. Le plus haut délégué russe, l’adjoint au Ministère des Affaires étrangères Sergey Ryabkov, qui en avait, visiblement assez, a résumé ses impressions à propos de la conférence, en commentant, d’un ton acerbe, que c’était : « mieux qu’à Almaty » (où s’est déroulé le dernier cycle de pourparlers en avril), mais que cela n’offrait « aucune garantie de progrès futurs ».
Quoi qu’il en soit, le Président Obama est décidé de poursuivre sa stratégie consistant à apaiser Téhéran et à démontrer au Congrès et à Netanyahu qu’ils perdent leur temps en essayant de le stopper dans son élan pour adoucir les sanctions contre l’Iran, parce qu’il les court-circuitera par des décrets présidentiels.
Par-dessus tout, Obama est braqué contre toute idée de se laisser persuader par les arguments de Netanyahu que le nucléaire iranien représente un réel et terrible danger.
Le Ministre des affaires étrangères, Zarif a rajouté son grain de sel, dans le conflit entre Washington et Jérusalem, vendredi, par ce commentaire : « Il y a une probabilité élevée que ces discussions seront perturbées par des efforts divers et variés de la part d’Israël ». Il a ajouté : « Cela reflète la frustration d’Israël et son incitation à la guerre ».
debka.com Adaptation : Marc Brzustowski.
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