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Le Point.fr - Publié le 19/11/2013 à 10:33 - Modifié le 19/11/2013 à 11:08
Le conseiller culturel de l'ambassade d'Iran à Beyrouth aurait été tué dans le double attentat perpétré devant le bâtiment mardi matin.
Les secours libanais s'activent sur les lieux de l'explosion, près de l'ambassade d'Iran à Beyrouth.
Les explosions qui ont eu lieu mardi matin devant l'ambassade d'Iran à Beyrouth ont fait, d'après le bilan provisoire, 22 morts et 146 blessés. La mort du conseiller culturel de l'ambassade Ibrahim al-Ansari, annoncée par des sources gouvernementales libanaises, n'a pas été confirmée officiellement par l'Iran, selon la télévision d'État. "Tous les collègues (qui se trouvaient, NDLR) à l'intérieur de l'ambassade sont en bonne santé", a pour sa part déclaré l'ambassadeur Ghazanfar Rokn-Abadi. L'origine de l'incident est elle aussi indéterminée. L'une des sources des services de sécurité a attribué les explosions à une voiture piégée. "Les informations préliminaires montrent qu'une moto a explosé, puis, quelques instants plus tard, une voiture se trouvant à une trentaine de mètres a explosé aussi, faisant au moins 15 morts", a indiqué le responsable sans être en mesure de dire s'il s'agissait d'attentats-suicides ou d'explosions actionnées à distance
Mais une autre a rapporté que deux roquettes avaient été tirées vers l'ambassade, située dans le sud de la capitale libanaise. Les images diffusées par les chaînes locales de télévision montraient des cadavres calcinés sur le sol, et les restes enflammés de plusieurs véhicules. Plusieurs bâtiments ont été endommagés. L'attaque n'a pas été revendiquée, mais en Syrie, pays frontalier, les rebelles majoritairement sunnites contre le président Bachar el-Assad ont menacé de s'attaquer aux alliés chiites de Damas, notamment l'Iran et le Hezbollah libanais. Le Hezbollah, particulièrement implanté dans le sud de Beyrouth, où trois autres attentats ont été menés depuis le début de l'année, s'est engagé à combattre aux côtés de Damas aussi longtemps que nécessaire. Le conflit syrien a aussi alimenté une crise politique majeure au Liban. Le Premier ministre Najib Mikati a démissionné en mars, mais aucun gouvernement n'a pu être formé depuis.
REGARDEZ les secours intervenir à Beyrouth
Le Point.fr - Publié le 19/11/2013 à 10:33 - Modifié le 19/11/2013 à 11:08
Le conseiller culturel de l'ambassade d'Iran à Beyrouth aurait été tué dans le double attentat perpétré devant le bâtiment mardi matin.
Les secours libanais s'activent sur les lieux de l'explosion, près de l'ambassade d'Iran à Beyrouth.
Les explosions qui ont eu lieu mardi matin devant l'ambassade d'Iran à Beyrouth ont fait, d'après le bilan provisoire, 22 morts et 146 blessés. La mort du conseiller culturel de l'ambassade Ibrahim al-Ansari, annoncée par des sources gouvernementales libanaises, n'a pas été confirmée officiellement par l'Iran, selon la télévision d'État. "Tous les collègues (qui se trouvaient, NDLR) à l'intérieur de l'ambassade sont en bonne santé", a pour sa part déclaré l'ambassadeur Ghazanfar Rokn-Abadi. L'origine de l'incident est elle aussi indéterminée. L'une des sources des services de sécurité a attribué les explosions à une voiture piégée. "Les informations préliminaires montrent qu'une moto a explosé, puis, quelques instants plus tard, une voiture se trouvant à une trentaine de mètres a explosé aussi, faisant au moins 15 morts", a indiqué le responsable sans être en mesure de dire s'il s'agissait d'attentats-suicides ou d'explosions actionnées à distance
Mais une autre a rapporté que deux roquettes avaient été tirées vers l'ambassade, située dans le sud de la capitale libanaise. Les images diffusées par les chaînes locales de télévision montraient des cadavres calcinés sur le sol, et les restes enflammés de plusieurs véhicules. Plusieurs bâtiments ont été endommagés. L'attaque n'a pas été revendiquée, mais en Syrie, pays frontalier, les rebelles majoritairement sunnites contre le président Bachar el-Assad ont menacé de s'attaquer aux alliés chiites de Damas, notamment l'Iran et le Hezbollah libanais. Le Hezbollah, particulièrement implanté dans le sud de Beyrouth, où trois autres attentats ont été menés depuis le début de l'année, s'est engagé à combattre aux côtés de Damas aussi longtemps que nécessaire. Le conflit syrien a aussi alimenté une crise politique majeure au Liban. Le Premier ministre Najib Mikati a démissionné en mars, mais aucun gouvernement n'a pu être formé depuis.
REGARDEZ les secours intervenir à Beyrouth
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