Une étude publiée ce lundi 16 décembre par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) révèle que près de 27% des personnes mises en cause par la police pour des vols en 2012 sont des étrangers.
Ce chiffre est en augmentation d'environ dix points sur quatre ans. Cette forte hausse s'explique par l'augmentation de la part de Roumains et de Géorgiens impliqués dans des vols ainsi que par celle, phénomène nouveau, de Tunisiens.
L'étude couvre les années 2008 à 2012. Elle s'appuie sur le fichier Stic (Système de traitement des infractions constatées) de la police. Les "mis en cause" sont les personnes interpellées, par exemple, mais pas obligatoirement condamnées.
Deux fois plus de mineurs étrangers
En 2012, près de 152.000 personnes ont été mises en cause pour des vols en France. On dénombre quelque 36.210 femmes (23,8%), 49.480 mineurs (32,6%) et 40.670 étrangers (26,8%). En 2011, la même étude révélait que 17,3% des mis en cause pour vols étaient étrangers, toutes nationalités confondues.
En quatre ans, la part des mineurs impliqués dans des vols a plutôt diminué mais celle des étrangers a nettement augmenté. Il y a en revanche un "doublement" du nombre de mineurs étrangers mis en cause entre 2008 et 2012.
Roumains, Géorgiens et Tunisiens
La hausse de la part des étrangers impliqués entre 2011 et 2012 s'explique en partie par la mise en cause des personnes de nationalité roumaine qui, observe l'ONDRP, sont en forte proportion impliqués dans des vols sans violence comme les ressortissants originaires d'Europe balkanique.
La part des Géorgiens impliqués, pour leur part, dans les vols à l'étalage ou par effraction est aussi en augmentation. Elle a été multipliée par quatre entre 2008 et 2012.
L'étude pointe également la part de Tunisiens mis en cause dans tous ces types de vols. Celle-ci a été "multipliée par trois" en quatre ans. Il "apparaît légitime de supposer que ces variations seraient en lien avec la situation politique et économique que la Tunisie a connue après la chute du président Ben Ali" en 2011, fait valoir l'ONDRP qui évoque à cet égard une "délinquance de subsistance".
Ce chiffre est en augmentation d'environ dix points sur quatre ans. Cette forte hausse s'explique par l'augmentation de la part de Roumains et de Géorgiens impliqués dans des vols ainsi que par celle, phénomène nouveau, de Tunisiens.
L'étude couvre les années 2008 à 2012. Elle s'appuie sur le fichier Stic (Système de traitement des infractions constatées) de la police. Les "mis en cause" sont les personnes interpellées, par exemple, mais pas obligatoirement condamnées.
Deux fois plus de mineurs étrangers
En 2012, près de 152.000 personnes ont été mises en cause pour des vols en France. On dénombre quelque 36.210 femmes (23,8%), 49.480 mineurs (32,6%) et 40.670 étrangers (26,8%). En 2011, la même étude révélait que 17,3% des mis en cause pour vols étaient étrangers, toutes nationalités confondues.
En quatre ans, la part des mineurs impliqués dans des vols a plutôt diminué mais celle des étrangers a nettement augmenté. Il y a en revanche un "doublement" du nombre de mineurs étrangers mis en cause entre 2008 et 2012.
Roumains, Géorgiens et Tunisiens
La hausse de la part des étrangers impliqués entre 2011 et 2012 s'explique en partie par la mise en cause des personnes de nationalité roumaine qui, observe l'ONDRP, sont en forte proportion impliqués dans des vols sans violence comme les ressortissants originaires d'Europe balkanique.
La part des Géorgiens impliqués, pour leur part, dans les vols à l'étalage ou par effraction est aussi en augmentation. Elle a été multipliée par quatre entre 2008 et 2012.
L'étude pointe également la part de Tunisiens mis en cause dans tous ces types de vols. Celle-ci a été "multipliée par trois" en quatre ans. Il "apparaît légitime de supposer que ces variations seraient en lien avec la situation politique et économique que la Tunisie a connue après la chute du président Ben Ali" en 2011, fait valoir l'ONDRP qui évoque à cet égard une "délinquance de subsistance".
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